jeudi 13 octobre 2011

Des rencontres capitales à Marseille autour de la nutrition: samedi 15/10/11

Au Pharo aura lieu ce samedi, une conférence qui peut être très intéressante sur la nourriture, dans le cadre des "Rencontres Capitales" (si capitales que l'on ne voit aucun pub dessus dans Marseille...La Mairie n'a toujours pas décidé qu'il était mieux d'avoir des administrés intelligents et renseignés, plutôt que des fans de l'OM, qui croient encore que Marseille est la plus belle ville du Monde...bref).

Donc, venez assister à ce débat de 16h à 17h30 qui regroupe rien de moins que:
animé par Andréa Bergala, réalisateur du reportage "Les Tomates voient rouge", réflexion sur l’industrialisation de l’agriculture et ses conséquences sur l’uniformisation du goût à l’heure de l’alimentation globalisée.

Inscrivez-vous en ligne.

mardi 11 octobre 2011

33 000 restaurants collectifs mettent du bio au menu

Début 2011, selon les chiffres de l’Agence Bio, 46 % des établissements de restauration collective publique ou privée interrogés ont déclaré proposer des produits biologiques à leurs convives, soit près d’un établissement sur deux, et plus de 33 000 établissements au niveau national. En 2006, seuls 4 % d’entre eux déclaraient le faire.

Le marché de la restauration scolaire est la plus impliquée : 61 % des « cantines » (contre 51 % en 2010) déclarent servir des produits bio. (lire la suite)

Mais au-delà de ces chiffres très encourageants, il faudrait aller chercher plus loin et se demander combien de produits sont bio dans un repas et quelle est leur fréquence surtout. car 1 produit servi 1 fois par an grossi artificiellement le nombre de cantines scolaires servant du bio.

mardi 19 juillet 2011

Comment la Mairie de Marseille s'occupe des enfants allergiques à la cantine

Témoignage d'une maman de Marseille:

Mon fils est allergique à la noisette il a donc un PAI (Projet d'Accueil Individualisé qui a pour objet de favoriser la scolarisation des enfants malades) afin d'être accueilli en restauration scolaire .A ce jour,on le menace d'exclusion car j'ai déduit de mes factures les repas non consommés car non servis du fait des grèves de cantine.

La société qui fournit les repas m'a informée que si la mairie de Marseille ne l'alertait pas suffisamment tôt des mouvements de grève, les parents devaient payer pour un repas non honoré.

J'accepte depuis 3 ans de payer lors des absences de mon fils en cas de maladie car qui peut prévoir 5 jours à l'avance que son enfant sera souffrant? mais je ne comprends pas pourquoi je devrais payer pour des problèmes internes à la mairie de Marseille.Une interlocutrice de la restauration scolaire m'a d'ailleurs souligné qu'il fallait m'estimer heureuse que la mairie ne me surfacture pas les repas consommés et qu'elle ne voyait pas pourquoi je ne voulait pas payer pour les jours de grève car cela faisait la balance!!!!!d'autre part il paraitrait que cette information de devoir les repas lors des grèves nous est donnée lors de la signature du PAI.

Dans mon cas cela n'a jamais été fait. Nous sommes doublement pénalisé car
  • nous devons trouver un moyen de garde le midi ce jour là ,
  • d'autre part nous sommes tenus de payer pour des repas non servis et jetés à la poubelle alors que l'enfant est présent dans l'etablissement.
Et je ne parle pas du régime non respecté, puisque le fournisseur des repas vous déclare qu'il fait du"destockage"de ces plateaux notamment lorsque la DLC est proche et ce pour tout les PAI. Les enfants ces jours là ne se nourrissent que de pain.

  • Est ce normal qu'un enfant soit menacé d'exclusion de cantine car ses parents ne veulent pas payer pour des repas commandés mais non honorés par la mairie du fait d'une grève concernant son personnel?
  •  ne serait ce pas plutot à la mairie de supporter ces frais?
  • sachant d'autre part que les enfants sans régime eux ne sont pas concernés et sont remboursés.
Je suis une maman en colère.Ce n'est pas la somme à régler qui est dérisoire qui me pose problème mais c'est la discrimination qui est faite à mon enfant que je ne supporte pas .

Voici quelques explications et conseils de l'un des membres  du collectif Changeons la Cantine
  • Pour le paiement, La Mairie nous rappelle que les parents sont soumis au "règlement de service qui définit les rapports entre les usagers et le Service de Restauration Scolaire".
Il est où ce règlement de service? Quelqu'un l'a vu? Comment alors le respecter et imposer une sanction d'après ce règlement?
  • Il paraîtrait que cette information de devoir les repas lors des grèves nous est donnée lors de la signature du PAI."
Oralement???? Voici ce qui est mentionné sur le formulaire d'inscription au PAI:
"Tout repas commandé et non décommandé 5 jours avant la date prévue de consommation sera débité par la Société de Restauration."
(Ce qui pourrait pernicieusement inclure les grèves)

Mais
"Dans la Fonction Publique le préavis de grève est obligatoire : - Déposer le préavis 5 jours francs avant le déclenchement de celle-ci à l’autorité hiérarchique."
La Mairie doit donc informer en amont les parents (et la société de restauration? ) ? Comment le fait-elle?

Ne faudrait-il pas,  par recommandé, contester la facturation des repas non pris pour cause de grève au motif que la Mairie n'a pas signalé à temps qu'une grève lui avait été notifiée et que les parents ne pouvaient donc pas annuler la commande. Et faire un recours au tribunal pour que ça serve à tous...

J'ai aussi entendu parler de repas "PAI" qui n'était carrément pas livrés (et les parents prévoient donc un panier chaque jour)
Nous attendons les témoignages d'autres parents.

dimanche 10 juillet 2011

Onet-le-Château, Rodez, Decazeville, Capdenac-gare, Saint-Affrique et Millau réunies pour des cantines en circuit court

Fondé en 2010, ce grand cercle de municipalités regroupe Onet-le-Château, Rodez, Decazeville, Capdenac-gare, Saint-Affrique et Millau. L’association a pour but "d’approvisionner les six cuisines centrales en produits de qualité, notamment issus de l’agriculture bio, en privilégiant les circuits courts"

Les six cuisiniers municipaux se sont déjà entendus sur un cahier des charges afin de grouper leurs commandes dès 2012. Celles-ci seront avant tout réalisées auprès de producteurs locaux.

La suite

Auriol, La Bouilladisse, La Destrousse, Peypin et Saint-Savournin passent au bio local

Ces cinq communes ont décidé d'introduire des fruits, légumes et pain bio dans leur restauration collective et pour ce faire, ont constitué un groupement de commandes afin de mutualiser les procédures de passation des marchés.

Le marché sera lancé à la rentrée de septembre. Les premières commandes démarreront en janvier 2012.

En savoir plus

A suivre donc, car vu les démarches en matière de transport en comme à Aubagne, la cantine sera certainement plus responsable et durable que l'affichage de 30% de bio de Marseille (pain bio local et socialement responsable, yaourts et pâtes bio mais pas locales du tout...).

lundi 20 juin 2011

Réflexions d'un cuisinier - paysan

Voici un extrait de la Newsletter de Patrick Duler, propriétaire et cuisinier au Domaine de St Gery 46800 Lascabanes.

"Vous mettez une grenouille dans l’eau froide. Elle se régale. Vous chauffez l’eau, tout doucement bien sûr. Elle la trouve un peu chaude, mais cela lui convient. Plus vous  chauffez, plus elle a chaud et se ramollit, jusqu'au moment où elle n'a plus la force de sauter. En revanche, si plouf, elle était tombée dans de l’eau chaude, elle aurait  de suite sauté hors de l’eau.

Pour notre alimentation, nous sommes  les grenouilles dans l’eau tiède. Depuis  plus de 50 ans, année après année la qualité se détériore. Les produits agricoles sont en phase d'involution et ne sont plus capables de nous fournir une nourriture saine. Et pour goûter aux plaisirs gastronomiques, il faut passer par une multitude d'artifices technologiques ou chimiques, d'ailleurs les cuisines s'appellent maintenant des laboratoires.

 
Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les pratiques de l’agriculture intensive, par une dérive technologique chronique, appauvrissent de plus en plus les fruits, légumes et viandes en nutriments et vitamines. Si les produits sont moins bons, c’est qu’ils sont « mal élevés » : hybridation, engrais, herbicides, fongicides, pesticides, régulateurs de croissance, j’en passe et des meilleures. Et pour les animaux, c'est la même punition : antibiotiques, farines OGM, ensilage, ... .
Comme ces produits n’ont plus de goût, l’industrie agro-alimentaire est obligée de rajouter des conservateurs, des exhausteurs de goût, des édulcorants, des arômes artificiels, et des colorants. 


Sommes nous dans l'eau tiède ? Ou bien l'eau est elle déjà trop chaude ?"

A nous de décider si nous voulons réagir ou non...A la maison, au restaurant, et bien sûr dans les cantines scolaires car c'est là que devrait s'apprendre le Goût authentique.

mardi 14 juin 2011

Marseille va-t-elle continuer à prendre du retard dans ses cantines bio ?

La Mairie de Marseille a mis en place un site qui se nomme Marseille accélère (et il était temps !!! pour être prêt pour 2013). Peut-être devrait-elle également le faire pour ses cantines, si elle ne veut pas passer pour has been d'ici 6 mois.
Voici un article très intéressant du Monde de mai 2011

"Puisque la vente des fruits et légumes est encore assurée à 71% par les grandes surfaces, certains producteurs vont s’y  frotter en proposant une nouvelle approche: des produits locaux, de bonne qualité mais… un peu plus chers. Ainsi, la marque Le Petit Producteur, qui, après avoir été prise de haut par de grandes enseignes à sa création, en 2006, semble, ces derniers mois, attirer leurs faveurs. «Certaines grandes surfaces sont venues nous dire que leurs clients désertaient leurs rayons fruits et légumes, explique Nicolas Chabanne, président de la marque. La grande distribution s’est obstinée dans une direction sans voir que les attentes des consommateurs changeaient.» (on dirait l'attitude de Marseille / collectif Changeons la cantine)
Les fruits et légumes Le Petit Producteur, reconnaissables par la photo et le nom de l’agriculteur sur l’étiquette, sont, depuis 2009, vendus dans les Monoprix. Désormais, les contrats se succèdent. En six mois, M. Chabanne a créé la marque Direct Producteur de légumes en vrac chez Carrefour et des «rayons responsables» chez Leclerc et Système U. Dernier bébé en date, « Je mange local », un label adoubé par le ministère de l’agriculture.

Monoprix, qui a peur que ce marché ne lui échappe, est en train de proposer un contrat annuel avec prix ferme à un agriculteur qui fait du jus de fruit, un marché pourtant hyper concurrentiel.
C’est formidable pour le producteur ».Sodiaal, premier groupe coopératif laitier français,va lancer, fin mai 2011, des briques estampillées «Le lait de ma région». Une quinzaine de producteurs de lait sont depuis janvier en photo sur les pots de Danone nature et de Jockey…

Le guide du bio, hors série de 60 millions de consommateurs

En juin/juillet 2011, 60 millions de consommateurs sort un Hors-série

Au sommaire de la partie consacrée à l'alimentation : Le boom de l’agriculture bio, Un vrai plus pour l’environnement ? Le bio,meilleur pour la santé ? Des aliments sous contrôle, Les labels et les marques privées, Lire les étiquettes, Le prix élevé, un frein à l’achat, Du bio à la cantine, Plats préparés : quelles différences ? Un autre goût ? Dix produits passés à la loupe.
mais aussi textile, cosmétiques, produits ménagers...
A acheter en kiosque ou sur le site de 60 millions de consommateurs.

lundi 13 juin 2011

17 juin 2011: appel à la mobilisation pour la transparence sur les additifs alimentaires toxiques

Une manifestation à l'initiative de Corinne GOUGET (auteur du BEST SELLER international “Additifs alimentaires danger”)

"nous devons être solidaires devant autant de maladies liées à une alimentation surchargée d’additifs alimentaires dangereux : Asthme, réactions cutanées, hyperactivité, obésité, diabète, Alzheimer, Parkinson, épilepsie, boulimie, anorexie, dépression, paranoïa, infertilité, déformations congénitales, arrêts cardiaques, AVC, plus de 55 % des cancers... etc , la liste est malheureusement bien plus longue ! Même si les additifs ont été autorisés par les autorités sanitaires, ils n’ont été testés le plus souvent, que sur des animaux de
laboratoires et individuellement. 
Pour le consommateur, ils ne sont pas tous inoffensifs, surtout avec leur “effet cocktail”!

Par exemple : En 2005, il a été découvert que le E951 (aspartame) + E104 (jaune de Quinoléine) = 7 fois plus dangereux que séparément ! 
Tout comme le mélange E621 (GMS) + E133 (bleu brillant FCF) = 4 fois plus toxique !"

Exemple concret de la mairie de Trets en PACA qui a supprimé une tarte aux pommes, couramment servie dans les collectivités, qui contenait plus d’une trentaine d’ingrédients, dont les 2 tiers sont des additifs alimentaires potentiellement cancérigènes pour la remplacer par une simple pomme à croquer biologique.

CORTÈGE À PARIS LE 17 JUIN À14hOO PLACE CHARLES DE GAULLE, DITES NON AUX ADDITIFS ALIMENTAIRES et OUI À UNE ALIMENTATION SAINE ET À UNE VIE EN BONNE SANTÉ POUR TOUS ! 
Plus d'infos ici

mercredi 8 juin 2011

Compass Group France s’engage auprès du Marine Stewardship Council (MSC)

Compass Group France (198 millions de repas servis chaque année), concurrent de Sodexo forcément,  devient le premier acteur en France à s’engager auprès du Marine Stewardship Council (MSC)  en certifiant sa chaîne d’approvisionnement en produits de la mer, du pêcheur au consommateur.

La certification MSC garantit (normalement) aux consommateurs que les produis de la mer ont été pêchés dans des conditions permettant la préservation des ressources halieutiques. Ce qui n'est pas négligeable lorsque l'on sert 3 000 tonnes de poissons par an

Pour le moment, ce ne sont que 5 sites de restauration gérés par Compass Group France qui pourront proposer des produits écolabellisés MSC.  

Selon le MSC, la restauration représente 30 % de la consommation des produits de la mer en France.

Espérons que Sodexo saura suivre cette exemple, bon pour l'environnement, normalement...mais qui ne garanti pas cependant la qualité des repas.

jeudi 2 juin 2011

Un comité d'usagers pour savoir la vérité sur les 30% de bio des cantines scolaires de Marseille

La ville de Marseille clame partout, par le biais de communiqués de presse, qu'elle est en avance, avec ses "30% de bio"sur le Grenelle de l'Environnement qui recommande 20% de bio en 2012.

Il faut préciser que:

  • 20% c'est en 2012, mais pas en 2013, 2014....en 2018, dans 7 ans (durée du marché de Marseille) , donc puisque la Mairie est fière (comme souvent à Marseille, on est fier de ???? je n'ai pas encore compris de quoi ?d'avoir l'air le plus pollué de France ? les poubelles les plus mal gérées de France ? le réseau de transports en commun le moins développé et le plus concentré sur un seul secteur, ainsi que les seuls Vélos en partage fermés la nuit ?...fier de ?)...
    mais revenons à nos moutons...bio. Donc dans 7 ans, les 30% de bio paraîtront totalement obsolètes et comme il n'y a aucun engagement de progression...Marseille sera la risée de tous...
  • le pain seul est bio à 100% dans le nouveau marché 2011/2018, ce qui fait donc que seul 20% des autres ingrédients seront bios (mais pas local)
  • la volaille sera à 100% pas bio, mais bien surgelée et pas labellisée (malgré ce qui est écrit dans le communiqué du WWF), , ni locale
  • la viande de boeuf ou veau sera à 100% d'origine de race à viande et fraîche, pays d'origine France, pas bio, ni labellisée
  • Poisson à 83 % surgelés, pas locaux, pas labellisés MSC, dont des Filets de Merlu surgelé d'Uruguay (comme quoi y'a pas que le bio qui est importé de loin...)faut dire c'est pas comme si Marseille était au bord de la mer...ah si ?)
  • les oeufs seront à 50% surgelés et de catégorie 1 ou 2, pas local, pas bio
  • légumes 44 % surgelés

Donc au final on se demande ce qui sera 20% bio ?
Dans la liste des producteurs que nous avons eu via des élus qui devaient se prononcer sur "la capacité de la Sodexo à démontrer leur connaissance du marché de l'agriculture biologique", nous n'avons vu
  • aucun agriculteur bio qui soit local
  • un distributeur bio, de Grasse
  • des pennes bio de Chambéry, 
  • et du yaourt nature écrémé bio Triballat.
Mais où sont donc cachés les producteurs bio soutenus par la Mairie de Marseille grâce aux cantines ? Comment la Mairie de Marseille espère-t-elle assurer une indépendance alimentaire à ses électeurs ? Le Mystère reste total.
Le collectif Changeons la Cantine ! demande à la mairie, la création d'un comité d'usagers de restaurant scolaire pour 
  • éclaircir tous ces points 
  • s'assurer que les engagements du prestataire seront tenus, 
  • et que les déchets seront suivis, mesurés, ramenés à une valeur financière afin de les rationaliser, de les diminuer. Car enfin pourquoi payer à double titre via la Mairie = nos impôts et via les chèques mensuels au prestataire des aliments qui vont être jetés à la poubelle ?


jeudi 12 mai 2011

Petit quizz préparatoire au Conseil Municipal du 16 mai 2011 à Marseille, sur les cantines scolaires

Suite à la proposition, oh combien surprenante, de la ville de Marseille de faire 1 seul lot (45 000 repas / jour dans 1 cuisine), attribué à la Sodexo, le Collectif Changeons la Cantine ! propose aux élus, devant statuer sur le rapport qui leur est présenté, une lecture ludique mais non moins véridique des différents éléments devant guider leur choix:

Voici donc en 10 questions-réponses, notre décryptage du rapport porté au vote lundi prochain… A vous de jouer !

1. Qu’est ce qu’une délégation de service public pour les cantines ?
a)    Pour la collectivité, le choix du moindre emmerdement… mais à quel prix?
b)    Pour le délégataire, un moyen de s’engraisser sur le dos des usagers, de la Ville (c’est à dire les contribuables..) et des fournisseurs
c)    L’alternative au marché public quand le lobbying des sociétés de restauration collective est trop fort

2. Quel risque d’exploitation justifie une délégation de service public aujourd'hui ?
a)    Quasiment aucun par rapport au nombre constant de convives
b)    Très peu au vu des investissements à amortir et à réaliser
c)    Improbable, à moins d'un arrêt soudain de la natalité marseillaise ou d'une intoxication alimentaire chronique généralisée (quoique...)

3. Quels investissements restent ils à faire pour le contrat 2011/2017 ?
a)    Quelques selfs peu coûteux en personnel
b)    Quelques selfs peu coûteux en aménagement
c)    Quelques selfs très intéressants pour augmenter le nombre de convives

4. A quoi servent la commission consultative des services publics locaux et la commission technique paritaire, obligatoires dans la procédure de renouvellement d’une DSP?
a)    A occuper des équipes municipales en faisant croire aux citoyens que l’on débat de l’opportunité d’engager la collectivité dans un choix de gestion approprié (DSP, marché public, etc.)
b)    D’alibi démocratique de consultation de la société civile et de tremplin pour un candidat aux élections qui cherche à caresser ses futurs électeurs
c)    A rien

5. Qu’est ce que la « marge bénéficiaire » ?
a)    Officiellement, c’est la part (minime) du prix dédiée à la rémunération du gentil prestataire qui ne pense qu’à nos enfants et qui n’excède pas 2%
b)    Officieusement, c’est la marge dédiée à la rémunération et qui n’excède pas 2%... PLUS toutes les marges arrières et prix négociés qui représentent en fin d’année une économie substantielle sur le contrat, sans compter les négociations toujours en cours suite à la demande de la Sodexo d’augmenter son prix à partir de 2008.
c)    Une escroquerie légale, qui pourrait permettre de baisser le prix des cantines pour les parents et pour la collectivité si on se décidait à en parler

6. Qui assure l’encaissement du prix des repas à Marseille, et uniquement à Marseille, auprès des familles (et pourquoi d'ailleurs à Marseille)?
a) La chef cantinière dans chaque école, qui est envoyée en mercenaire par la ville pour menacer les parents
b) Le prestataire, moyennant rétribution (inclus dans le prix du repas au chapitre frais de fonctionnement)
c) La chef cantinière et le prestataire, ce qui signifie que l’encaissement du prix des repas fait donc l’objet d’une double rémunération versée par la Ville au prestataire au titre du contrat ET à la chef cantinière à travers son salaire pour une mission qu’elle n’est pas censée rendre

7. Est il possible de trouver des germes dans l’alimentation malgré les normes drastiques imposées par les règles HACCP ?
a)    et oui, la Sodexo a payé des amendes pour cela durant le contrat en cours
b)    oui, mais il suffit de dire « pardon je l’ai pas fait exprès » et on resigne pour 7 ans
c)    oui, c'est l'objet 'un reportage d'Envoyé spécial en 2010, reporté de mois en mois pour cause d'actualité....

8. Quels sont les inconvénients du « lot unique » ?
Sur ce point, vous trouverez toutes les réponses dans la délibération du 10 mai 2004, à savoir:
a)    « Tout d’abord, en cas de défaillance ou d’incident grave rendant inutilisable l’unique cuisine centrale en service, aucun candidat n’a été en mesure de nous garantir l’approvisionnement quotidien des 317 restaurants scolaires de la Ville avec 45 000 repas sécurisés, et ce, pour une période d’une durée indéterminée. Aucune société ne nous a fourni un plan de secours convaincant, capable de répondre, en toutes circonstances, aux exigences qualitatives et quantitatives de la restauration scolaire locale.
b)    Ensuite, le fait de ne disposer que d’un seul délégataire au lieu de deux, risquerait immanquablement de priver la Ville et les usagers, des bénéfices attendus et avérés d’une saine émulation entre sociétés prestataires. Nous savons d’expérience que la concurrence clairement comprise entre partenaires est une assurance de qualité durable des prestations, de recherche constante d’amélioration du service et de mise en oeuvre de propositions innovantes. »

9. Que se passera-t-il en cas d'incidents dans la cuisine centrale rendant son fonctionnement impossible, ou de grève du personnel, ou de chute de météorite sur le toit?
a)    Les élus feront eux-mêmes la cuisine pour les 45 000 enfants jusqu'à remise en état de la cuisine
b)    Un groupe de parents dévoués fera la cuisine pour les 45 000 enfants
c)    Les parents seront obligés de récupérés leurs enfants et de les nourrir dignement

10. Que va devenir la cuisine centrale nord?
a)    Un cimetière de béton pour permettre enfin aux habitants de ce quartier de dormir la nuit, faisant fi du rond point flambant neuf construit pour éviter les nuisances
b)    Un nouveau musée pour Marseille 2013 en souvenir d’Avenance et de tous les enfants qui ont mangé des plats sans saveurs, sans odeurs, sans fraîcheur, mais avec plein d’additifs depuis des décennies sans se rebeller
c)    Même la Ville ne le sait pas…

question subsidiaire : Qui va s’assurer que les engagements de Sodexo
sont suivis d’actes réels, quantifiables et vérifiables ?
a)    Personne comme pour le contrat précédent où de nombreux engagements n’ont pas été respectés : site internet pour information des usagers et paiement en ligne, animation cantine, légumerie, …
b)    Les enfants grâce aux écrans tactiles mis en place dans les cantines
c)    Mr Gaudin lors de ses parties de chasse avec Mr Bellon

La bonne réponse sera, nous l’espérons,
NOUS, VOUS, PARENTS, aux côtés de la Ville !

lundi 9 mai 2011

Filières agricoles locales et restauration collective ce mercredi 11 mai 2011 Hôtel de Région Marseille

MERCREDI 11 MAI 2011
18h30
Hôtel de Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
27, Place Jules Guesde
13481 Marseille


avec Anne Marie HAUTANT, Vice-présidente déléguée à la santé et à l’alimentation

  

Dans le cadre des Etats généraux de la Région sur la Démocratie et l’organisation des « Fabriques de la démocratie », la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, à travers l’Atelier des Fabriques, vous convie au débat : 

Filières agricoles Locales
et
Restauration Collective

Avec la fin du pétrole pas cher, notre société est vouée à connaître de grands changements. Il est encore temps d’anticiper : d’agir avant de subir.

D’un côté les agriculteurs de notre région en arrivent à sacrifier leur production : récemment certains ont préféré détruire leur production de salade refusant de vendre à perte.
D’un autre côté les familles et les consommateurs sont de plus en plus soucieux de la qualité des produits.
Nous sommes tous concernés par cette exigence de qualité : lorsque les sols sont de moins en moins fertiles, lorsque les nappes phréatiques sont polluées, lorsque la bonne santé des agriculteurs et leur famille est menacée, lorsque le coût des pesticides et engrais entraîne une baisse de résultats… Il est temps de passer globalement à d’autres pratiques de production et de consommation.  

Qu’il s’agisse d’écoles, de collèges, de lycées, d’hôpitaux, de collectivités… la restauration collective constitue un débouché non négligeable pour une agriculture biologique locale.
Comment organiser les filières locales pour qu’elles puissent répondre aux besoins de la restauration collective ?

Vous êtes nombreux, parents, associations, professionnels à œuvrer dans cette direction. Nous avons besoin de vos expériences, de vos éclairages.

Venez en débattre avec vos élus régionaux, dont
Anne Marie HAUTANT, Vice-présidente déléguée à la santé et à l’alimentation

  
Les hommes perdent la santé pour accumuler de l’argent, ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver leur santé. Dalaï Lama 


A propos des « Fabriques de la démocratie » :
La Région, dans l’organisation de ses Etats généraux sur la Démocratie, a voulu innover dans la démarche ; aller au-delà des forums thématiques en mettant en place les « Fabriques de la démocratie » dans le souci d’impliquer tous les acteurs et habitants du territoire ; leur donner la parole.
L’esprit de ces Fabriques est d’aller à la rencontre des habitants de la Région qui le voudront, de les écouter, et surtout de prendre en compte leur parole dans le cadre de l’élaboration d’une « Charte de la démocratie ». 

vendredi 6 mai 2011

La décision pour les cantines des écoles scolaires de Marseille peut-elle casser les amitiés de la Mairie ?

Nous sommes dans la dernière ligne droite pour la décision au sujet des cantines scolaires de Marseille.
45 000 enfants et leurs parents, attendent de "savoir à quelle sauce" ils vont manger...

Et quand on lit cet article paru dans l'Expansion de 2006 on peut se dire qu'il y a peu de chance que Sodexo ne soit pas retenue (seule ou à 2 reste la question) . D'autant plus qu'ils viennent de perdre la ville de Nice...alors, Mr Gaudin ne peut faire ça à un ami de longue date...qui est le beau-frère de celui installé aux finances de la Mairie.
On sait qu'à Marseille les "amitiés" se lient...vraiment.


"Un rituel de l'été est le rendez-vous culinaire de la fin août, lorsque Jean-Claude Gaudin retrouve Pierre Bellon, (Marseillais), PDG de Sodexho, le géant français de la restauration collective, pour déguster des grives dans le village de Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence), dont le premier édile est un parent de Bellon. Même si ce dernier passe désormais plus de temps à Paris qu'à Marseille, il demeure un puissant ambassadeur de Gaudin auprès des milieux économiques. Son beau-frère, Jean-Louis Tourret, président de la Banque populaire provençale et adjoint chargé des finances à la mairie, participe régulièrement à ces agapes. 

Mais le plus ancien soutien de Gaudin dans les milieux patronaux demeure Bernard Maurel, président de la banque familiale Martin Maurel. (...)
Idem pour (...) Charles Milhaud, président de la Caisse d'épargne, qui s'est rapproché de Gaudin lorsque celui-ci est devenu président du conseil régional, en 1986."

Il y a aussi l'enquête du dernier N° du Ravi, qui a présenté ce matin,  son N° devant la Mairie...

Voilà ce qui y est dit
"Le maire de Marseille ne prise guère les juges fouineurs, leurs méthodes, leurs enquêtes indiscrètes. Par exemple, celle du juge Dorcet, que le Ravi a pu parcourir, et qui révèle que Jean-Claude Gaudin a fait table commune, en 2010, avec un éminent représentant du milieu marseillais, Michel Campanella, fiché au grand banditisme et aujourd’hui incarcéré à Luynes (13), au côté d’Alexandre Guérini."
Il ne s'agit pas ici d'être d'un bord politique ou d'un autre...il s'agit uniquement de rechercher la défense des citoyens et l'intégrité.


Les paris sont ouverts pour les cantines de Marseille, bio, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ?...
  • 20% pour 7 ans? pour commencer ? 30% pour toujours ? ou pour amorcer et s'améliorer ? 50% en rêve ?
  • De la viande, 100% viande ? 50% eau et 50% viande ? de la qualité ? du goût ?
  • De l'approvisionnement local à 100% ? 50% ?
  • Et Sodexo et Avenance à nouveau pour 7 ans ? Ou que l'un (et donc forcément Sodexo...ben oui c'est pas dur à deviner dans ce cas de figure). 
Mais on a du mal à croire que la Mairie pourrait choisir 1 seul délégataire après ce qu'elle avait écrit pour le dernier marché (Avenance/Sodexo), en 2003. Voici un extrait du compte-rendu:

"Au cours de l’analyse, l’option un temps envisagée, de regrouper les deux lots actuels (lot Nord : 2 101 680 repas par an, et lot Centre-Est : 3 905 720 repas par an) en un lot unique attribué à un seul délégataire, a été écartée : elle présentait, en effet, 3 inconvénients majeurs : 

  1. Tout d’abord, en cas de défaillance ou d’incident grave rendant inutilisable l’unique cuisine centrale en service, aucun candidat n’a été en mesure de nous garantir l’approvisionnement quotidien des 317 restaurants scolaires de la Ville avec 45 000 repas sécurisés, et ce, pour une période d’une durée indéterminée.
  2. Aucune société ne nous a fourni un plan de secours convaincant, capable de répondre, en toutes circonstances, aux exigences qualitatives et quantitatives de la restauration scolaire locale.
  3. Ensuite, le fait de ne disposer que d’1seul délégataire au lieu de deux, risquerait immanquablement de priver la Ville et les usagers, des bénéfices attendus et avérés d’une saine émulation entre sociétés prestataires. Nous savons d’expérience que la concurrence clairement comprise entre partenaires est une assurance de qualité durable des prestations, de recherche constante d’amélioration du service et de mise en oeuvre de propositions innovantes.
  4. Enfin, le regroupement de la production des repas dans une seule cuisine centrale entraînerait de fait la nécessité pour la collectivité d’engager la désaffectation du domaine public de la seconde unité de production (en l’occurrence, celle du lot Nord). Or, cet équipement reste encore à amortir financièrement sur plusieurs années. (ce n'est plus vrai en 2011 puisque amortie). La Ville devrait donc en cas de lot unique, prendre directement à sa charge les amortissements financiers y afférents, tout en assumant les dépenses supplémentaires engendrées par le gardiennage et la maintenance des installations existantes. Les économies proposées par les candidats en termes de prix unitaire des repas, ne permettaient pas de compenser, de façon significative, ces divers coûts à la charge de la Ville."

jeudi 5 mai 2011

L'hygiène est-elle vraiment respectée chez les prestataires des cantines de Marseille ?

Publié le 9 mars 2011.
"PRISON - Des cadres de Sodexo ont été suspendus pour avoir servi des plats périmés aux détenus...
Des yaourts et de la viande avariés. Voilà ce qui était au menu des détenus de la prison  les tende Saint-Quentin-Fallavier (Isère), où depuis début janvier, la préparation des plats a été confiée à Sodexo.  
Selon nos informations, la société vient de suspendre ses deux responsables de la restauration au sein de la maison d’arrêt en raison de manquements graves aux procédures d’hygiène.
Des risques élevés d'intoxication alimentaire
«Lors d’une inspection réalisée en février, on s’est aperçu que la date limite de consommation de nombreux produits était largement dépassée», dénonce Pascal Rossignol, délégué régional de l’Ufap-Unsa. À plusieurs reprises, le syndicat des personnels pénitentiaires avait alerté la direction de la prison de la piètre qualité des plats servis aux détenus.
«Poches de viandes verdâtres et nauséabondes», «cuisine sale», «rupture de la chaîne du froid»... Des «actes de malveillance» qui, selon l’Ufap, ont exposé les détenus à un risque élevé d’intoxication alimentaire. «Lors de l’inspection, le départ des plats avariés a été bloqué. Mais qu’en a-t-il été les autres jours?, ajoute Pascal Rossignol. Tout cela n’a fait qu’attiser les tensions à la prison».
Sodexo réagit
Pour sauver son contrat avec l’administration pénitentiaire, Sodexo a pris des mesures. «Il s’agit d’une erreur humaine intolérable. Nous devions réagir vite», indique le délégataire. La société a ainsi accéléré la mise en place d’un plan de maîtrise sanitaire au sein de la prison.
Des règles de qualité et de sécurité auxquelles les personnels et détenus en poste dans les cuisines sont actuellement formés."
 Voilà pourquoi nous attendons avec impatience la diffusion du sujet tourné à Marseille notamment par France 2 il y a maintenant plus d'un an...(mais l'été arrive et les sujets sur l'école n'intéressent plus beaucoup, même si cela concerne au minimum 45 000 enfants).
Il y était question des problèmes d'hygiène rencontrés dans ces grosses cuisines centrales scolaires, Sodexo ou autres...alors que c'est sacro-sainte hygiène qui est l'une des raisons principales de délégation à ces sociétés.

A Marseille, il semblerait qu'il y ait également eu un cas de germe trouvés dans la nourriture
. Enquête à mener...


Des contrefaçons de pesticides ! encore plus dangereux que les vrais ?

Mercredi 4 mai 2011, France 3 a publié un reportage sur les contrefaçons dans tous les domaines: pièces auto, parfums, cosmétiques, mais aussi produits alimentaires qui ressemblent de près, ou qui sont carrément comme les marques alimentaires.

Mais un domaine que j'ignorais est la contrefaçon des pesticides !!!
Ils montraient des agriculteurs qui avaient vu leur champ dévastés parce qu'ils avaient utilisé 40 g de faux pesticides, sans le savoir...leurs cultures ont été anéanties. Ils avaient acheté ces produits à leur fournisseur habituel, qui lui avait du acheter ces produits moins chers par internet, mais sans vraiment savoir qu'ils étaient plus dangereux que les vrais (qui le sont déjà pas mal).
L'agriculteur racontait que ses tomates avaient fini par repousser, mais de façon très bizarre, avec 4 pieds au lieu de 1...Il aurait donc pu les vendre, sans rien dire...avec quelles conséquences sur la santé des consommateurs ?

  • Le 05/05 03:15 sur France 3 (16h et 29mn)
  • Le 09/05 à 03:15 sur France 3 (3 jours, 16h et 29mn)
  • Le 24/05 à 03:25 sur France 3 (18 jours, 16h et 39mn)

jeudi 7 avril 2011

Rêvons la cantine ce mercredi 13 avril 2011 à Ecole à Chanot

Participez au grand concours de dessin organisé par le Collectif Changeons la Cantine ! Affichage et remise des dessins des enfants à Mme Casanova, afin de lui permettre de choisir celui qui correspond à la cantine que la Mairie de Marseille a dessiné pour les 7 prochaines années dans les maternelles et les primaires.
Plus d'infos ici

vendredi 18 mars 2011

du 20 au 30 mars 2011: la semaine pour les alternatives aux pesticides

C'est le moment de redemander à votre mairie de s'engager dans une démarche pour des cantines naturelles, saines, qui préservent la santé des agriculteurs et des enfants.

Du 20 au 30 mars 2011, a lieu la 6è édition de la semaine pour les alternatives aux pesticides.
des marches sont organisées dans différentes régions de France. Consultez le site.

A Marseille, le collectif Changeons la Cantine continue sa mobilisation et sa campagne de sensibilisation des parents et citoyens pour dire que oui, la cantine saine c'est possible et au même prix !

jeudi 17 mars 2011

RDV des citoyens de Marseille sur le sujet des cantines scolaires ce vendredi 18 mars 2011

  • Si vous voulez en savoir plus sur le collectif "Changeons la cantine",  
  • si vous voulez savoir comment agir pour les quelques mois qui nous restent pour changer la cantine des enfants de Marseille pour les 7 prochaines années, 
  • si vous voulez avoir des réponses à vos questions...
  • connaître les questions qui ont été (enfin) posées aux services de la Mairie de Marseille au sujet des cantines

le collectif "Changeons la Cantine" donne rdv à tous les citoyens de Marseille qui sont intéressés par le sujet, ce vendredi 18 mars 2011 à 20h
A LA FRICHE DE LA BELLE DE MAI, SALLE DU DOJO (1er étage de la TOUR - n°10 sur le plan joint), face à Radio Galère

Cette rencontre est l'occasion de préparer les actions à venir , mais elle a également pour ambition de recueillir vos témoignages et répondre à vos questions sur la mobilisation des parents
Elle est ouverte à tous, parlez en autour de vous!

(contact: Laurence 06 23 04 02 95)


ACCES
L’accès à la Friche
Entrée piétons 41, rue Jobin - 13003 Marseille

Entrée véhicule (parking) 12, rue François Simon - 13003 Marseille

Transports
Ligne de bus 49, direction La Joliette, descendre à l’arrêt Jobin Pautrier
Borne vélo 2321 (rue Jobin)
A 15 minutes à pied : métros St Charles et Cinq Avenues, tramway T2 - arrêt Longchamps

mardi 15 mars 2011

Après Arte et Notre Poison Quotidien...

Extrait du chat en direct avec Marie-Monique Robin, après la diffusion de son reportage ce mardi 15 mars 2011

Marie-Monique Robin : Il y a une étude du Parlement Européen qui montre que si on interdisait les pesticides, on économiserait 30 milliards d'euros par an. En effet, pour calculer le prix d'un aliment issu de l'agriculture chimique, on ne tient jamais compte de tout ce que l'on appelle les "externalités", c'est à dire les coûts induits comme la pollution de l'eau, les maladies des agriculteurs ou la détérioration des sols.

dimanche 13 mars 2011

Après la lettre ouverte du WWF à Mr Gaudin, le DVD de Jean-Paul Jaud

Ce lundi 14 mars 2011, l'ensemble des élus et équipes de la Mairie de Marseille, en charge de la question de la cantine scolaire pour les écoles maternelles et primaires, vont recevoir par courrier le DVD du film "Nos enfants nous accuseront".
nos_enfants_nous_accuseront

En effet, Jean-Paul Jaud, parrain de la campagne du WWF "Oui au Bio dans ma Cantine" a décidé d'affirmer concrètement son engagement aux côtés des citoyens de Marseille. Il a ainsi envoyé son film à chaque personne de la mairie qui décide en ce moment de ce que nos enfants vont manger pendant 7 ans dans les cantines scolaires. Ceci afin de leur faire prendre conscience de leur responsabilité et des conséquences de leurs choix sur la santé des enfants et des agriculteurs.
Il est important de rappeler que lorsque ce film a été projeté au cours du festival Sciences Frontière en 2009, à Marseille il n'y avait aucun élu dans la salle, contrairement aux autres villes en France. Le collectif de citoyens pour changer la cantine lui par contre était déjà présent, avec une pétition.

mercredi 9 mars 2011

Lettre ouverte du président du WWF à Mr Gaudin, maire de Marseille, au sujet des cantines

Le WWF affirme officiellement son soutien aux citoyens de Marseille regroupés dans le collectif Changeons la Cantine, qui veulent que la Mairie de la 2è ville de France prenne enfin ses responsabilités.

Le WWF a envoyé une lettre ouverte à destination de Mr Gaudin via plusieurs rédactions de journaux.
Suite à cela La Provence a fait un article ce mardi 8 mars 2011. Mais la lettre ouverte du WWF en pleine page d'un quotidien Marseillais aurait à mon avis été plus frappante.

"Dire « Oui au bio dans ma cantine » , c’est aussi développer une filière d’avenir pour la région PACA. La région est aujourd’hui en pointe en termes de production biologique en France avec 9% de surfaces agricoles en bio (contre une moyenne française de 3%) et pourrait à ce titre créer une véritable dynamique locale stimulée par l’approvisionnement des cantines marseillaises.
D’autant que le bio n’est pas si cher ! Le coût moyen des matières premières d’un repas « conventionnel » à la cantine est compris entre 1,50€ et 1,80€. A Trets, non loin de Marseille, le passage à plus de 30% de produits bio et locaux n’a pas entraîné le moindre surcoût…
Monsieur le sénateur-maire Gaudin, ne laissez pas passer l’occasion de faire de Marseille le plus gros marché d’Europe en termes de repas bio servis par jour !"

Si vous désirez lire la suite c'est ici.

Le WWF propose de faire exploser le standard d'Allo Mairie pour dire "oui au Bio dans les Cantines" 0810 813 813


mardi 1 mars 2011

Jeudi 17 mars dans Envoyé Spécial: les cantines scolaires

Le sujet sur les cantines scolaires qui devait être diffusé en avril 2010 dans l'émission Envoyé Spécial a enfin été reprogrammé. Important: il contenait un passage sur les cantines de Marseille...

Vous pourrez le voir le jeudi 17 mars 2011 dans Envoyé Spécial.

Le problème c'est que depuis le tournage, le temps est passé et que la mobilisation actuelle des citoyens de Marseille n'y apparaîtra pas.

Si vous voulez agir ? rejoignez le groupe Yahoo pour participer à la mobilisation finale !

dimanche 27 février 2011

le concept d'agriculture écologiquement intensive ? Mieux que le bio ? Mieux que l'agriculture raisonnée ?

Un article très intéressant sur eco-sapiens qui nous explique cette nouvelle "appellation" et ce qui se cache derrière.
Elle viserait à présenter 
  • une alternative à l'agriculture intensive polluante et énergivore 
  • tout en se démarquant d'une agriculture biologique soupçonnée de ne pas pouvoir répondre aux besoins alimentaires futurs de la planète. 

Avant de lire cela et pour avoir une meilleur vision des conséquences d'une agriculture intensive, pourquoi ne pas regarder des images très parlantes proposées par Jean Will qui a suivi Claude et Lydia Bourguignon dans leur analyse de l'appauvrissement des Terres. 

Voyage entre sol et terre sera diffusé sur France3 lundi 14 mars dans la case de l'oncle Doc vers 00h30.
Vous pouvez encore le voir quelques jours sur le site de France 3.

mercredi 23 février 2011

le 15 mars, sur Arte: Notre Poison Quotidien

Une nouvelle enquête de Marie-Monique Robin sera diffusée sur Arte le 15 mars.

Il s 'agit de "Notre Poison Quotidien" qui met en lumière les dérives
  • liées aux pesticides, 
  • l'impact de certains composants comme le E951, que l'on retrouve dans de nombreux aliments. Ce fameux E951, plus connu  sous le nom d'aspartame.
  • les risques liés à l'utilisation de plastiques...les repas des enfants dans les cantines sont livrés dans des barquettes en plastique
  • mais aussi les bienfaits d'une nourriture saine, mesurable sur une population en Inde qui se nourrit de son agriculture traditionnelle.
A ne pas manquer pour ceux qui veulent savoir.

vendredi 18 février 2011

Pas assez de bio pour les cantines et il est trop cher

La rengaine est là...toujours la même.
Nous sommes désolés m'sieurs dames, il n'y a pas assez de bio pour tout le monde donc on ne pourra pas en donner à vos enfants, dixit la Mairie de Marseille par exemple.
  • La France, premier pays agricole européen arrive en 22ème position (sur les 27 pays de l’UE)  pour la part de bio cultivée avec 2,46%, contre 8% en Italie ou 13,5% en Autriche.  
  • Pourtant 78% des villes moyennes (dont la population est comprise entre 20.000 et 100.000 habitants) utilisent des produits bio dans les menus de leurs cantines scolaires. C’est une étude récente de la Fédération des maires des villes moyennes (FMVM) qui le révèle. 
La Mairie ne pense pas une seconde au rôle qu'elle a à jouer dans le développement et le soutien à l'agriculture bio, locale.

Pourtant les établissements publics fonciers (EPF) peuvent être saisis par les collectivités locales pour protéger des terres agricoles. Les collectivités soucieuses de donner priorité à l’installation de producteurs et de favoriser la densification urbaine plutôt que l’étalement peuvent s’appuyer sur l’EPF pour créer une réserve foncière.


Et la coût ?
  • Du côté des familles
A Marseille, les familles qui paient plein pot doivent régler 3.18 € / repas. Des familles non imposables paient tout de même ce prix maximum, alors que dans d'autres villes proches, comme Aubagne, les mêmes personnes payaient un peu plus d'1 €.Certaines communes, de droite et de gauche, ont choisi la gratuité pour tout le monde.
D'autres ont décidé de financer parfois jusqu'à 80% !
A Marseille, nous cherchons des exemples de familles qui bénéficient de la gratuité...et quels sont les quotients familiaux...
Encore une fois tout est une question d'intérêt porté par les élus / sujet des cantines et de la santé des enfants (vs recouvrir le vélodrome)

  • Du côté coût fournisseurs
Les 2 fournisseurs (Sodexo et Avenance) facturent le coût du repas à la mairie, entre 3.64 et 3.90 € le repas, tout compris et parce que les cuisines centrales ont été amorties.La part de la matière première là-dedans est de l'ordre de 1.40 à 1.50 € contre 2.30 € pour des cantines de qualité. Donc même si le prix des denrées devaient augmenter, cela se jouerait sur quelques centimes...

Comme l'explique Annie Lahmer, directrice de cabinet de Jacques Boutault, maire Vert du deuxième arrondissement de Paris, « la part des denrées alimentaires, dans un repas, ne représente que 1,97 euros sur un total de 5,97 euros. Même si cette part augmente de 50%, ce n’est pas si important sur le budget global. »

L'épuisement des sols par Daniel Nahon - conférence à l'universite de Nice

Comment nourrir dix milliards d'individus avec des sols surexploités ? 

Daniel Nahon sonne l'alarme. Les sols, soubassements féconds des civilisations humaines, s'érodent plus vite qu'ils ne se reconstituent. Ils sont la peau de la Terre. Les argiles, une poussière de minéraux, les recouvrent d'une fine pellicule. Et nous la sollicitons de plus en plus, jusqu'à la maltraiter. La Vie pourra-t-elle continuer à y puiser ses aliments ? 


Docteur en Géologie appliquée au Génie civil et Docteur ès-sciences de l'Université d'Aix-Marseille. Il est un spécialiste des sols, mondialement reconnu. Il a été professeur dans de nombreuses Universités. il est aujourd’hui encore Professeur émérite de l’Université Aix-Marseille 3, Professeur à l’Institut d’Etudes politiques d’Aix-en-Provence, Professeur à l’Institut Universitaire de France, chaire de Science du sol, Membre de l'Académie des Sciences du Brésil et Docteur Honoris Causa de l’Université Western Australia de Perth.

mercredi 16 février 2011

Agriculture bio: où en sommes nous ?

Le secteur a connu une belle hausse de +23,7% en un an seulement ! Ce qui prouve donc qu'il y a un potentiel de développement.
Alors, quand les mairies s'abritent derrière l'excuse du manque de bio, il suffit de les renvoyer à leur rôle dans le développement économique de leur région également.

Mais même si le secteur avance, la réalité des chiffres est assez pauvre / marché des produits alimentaires avec pesticides. La production bio représente 1.9% de la part totale du marché de l'alimentation en France et 2.88% des surfaces agricoles.



Alors, nous citoyens comptons vraiment sur les élus pour changer la donne, près de chez nous notamment, en local.

mardi 15 février 2011

Mercredi 16 février sur France 3, 22h55: "Manger peut-il nuire à la santé ?"

Enquête sur 5 filières alimentaires : comment des molécules chimiques telles que les adjuvants ou les pesticides se retrouvent dans nos assiettes ?
L'enquête, à la fois scientifique et de terrain, s'intéresse à la fabrique alimentaire, et plus particulièrement à quatre filières d'aliments parmi les plus consommés en France : porc, saumon, pomme et pain.

Dioxine, arsenic, plomb, mercure, antibiotiques, pesticides et autres additifs ne sont pas une fatalité. Les scientifiques renversent l'argumentaire classique d'une agriculture conventionnelle face à une production biologique. Ils rappellent que l'agriculture intensive n'a rien de conventionnel et n'a qu'une cinquantaine d'années ! Le conventionnel, jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, c'était le bio !
Minutieuse, rigoureuse, l'enquête démonte un engrenage suicidaire et défend une logique de transparence : le consommateur devrait pouvoir savoir, il devrait surtout pouvoir choisir. 

Menée par plusieurs journalistes en France et en Norvège, l'enquête cible notamment les pommes et le blé, accompagnés de leurs pesticides nocifs, en particuliers pour les enfants. Côté viande, les porcs sont en ligne de mire: ils consommeraient la moitié des antibiotiques de France!
On touche là au nerf de la guerre : comment résoudre la fracture alimentaire ? Bien manger coûte cher et l'écart se creuse. 
Ne serait-ce pas à l'école de lisser cette différence entre riches et pauvres, 
entre familles informées ou non ?
Pourtant, les spécialistes rencontrés par Eric Guéret et Isabelle Saporta en sont persuadés : on peut nourrir la planète sans pesticides. 
Le film ne s’arrête pas à un constat catastrophique. Il tente d’apporter des conseils au consommateur. Le tableau n’est pas complètement noir : mieux manger reste possible. A travers les portraits d’éleveurs ou d’artisans boulangers qui cherchent tout simplement à offrir à leurs clients des produits de qualité, le film montre qu’une autre voie est possible.

vendredi 11 février 2011

Les parents délégués des écoles de Marseille demandent la visite de la cantine

Par l'intermédiaire du collectif "changeons la cantine", les parents délégués de Marseille ont appris qu'ils avaient le droit de demander une visite de cantine. Il faut cependant en passer par bien des démarches et relances pour l'obtenir...

En effet, à Marseille, dans les écoles maternelles et primaires, la transparence ne semble pas de mise, même vis à vis des parents délégués.
Il faut en effet faire un courrier à Mr Chantron aux services techniques, qui le fait passer à Mme Casanova. Mr Chantron répond parfois qu'il faut écrire directement à l'élue, mais celle-ci, quand des parents lui ont écrit en direct, a répondu qu'elle transmettait la lettre aux services compétents.

Donc cela arrive chez Mr Chantron, qui répond aux parents pourtant délégués
"Je me dois de vous informer que les autorisations de visite et déjeuner en cantine ne sont pas individuelles mais réservées aux associations de parents élus. Leurs demandes sont à adresser à Madame l'Adjointe au Maire. Bonne réception.P. Chantron"
Mais à d'autres parents délégués il répond
"Effectivement , les visites sont réservées aux associations et groupement de parents élus, les demandes devant donc être faites au nom de ces associations ou groupements.P. Chantron"
Mais c'est quoi un groupement de parents élus...? N'est-ce pas une lettre d'un parent délégué ? il doit y avoir une combine dans la façon de rédiger...
Quels sont les textes auxquels se réfèrent les services techniques pour répondre cela ?

Sur plus d'une quinzaine d'écoles qui ont fait la demande en même temps à Marseille, seules 2 ont eu une réponse positive ! L'une est adhérente FCPE et pour l'autre nous attendons de savoir.
Une autre école a rejoint l'UNAAPE Marseille Nord, qui vient de se créer,afin d'avoir une représentativité légale, juridique et nationale tout en restant autonome.
Elle va refaire sa demande au nom de cette 3è fédération de parents d'élèves.

Et vous ? tentez à votre tour l'expérience de la visite de cantine à Marseille dans les écoles maternelles et primaires...(et signalez votre demande au collectif changeons la cantine qui référence les demandes à Marseille)

Monsieur Pierre CHANTRON
Responsable de la Prestation Alimentaire - Direction de la Vie Scolaire Crèches Jeunesse
Service de la Vie Scolaire - Bureau de la Restauration Scolaire
1 rue Maurice Korsec 13001 Marseille
pchantron ((@ )) mairie-marseille.fr
Tel :  04 91 55 15 25

mercredi 26 janvier 2011

Quelle est notre part de responsabilité dans la mort des 400 agriculteurs / an en France ?

Mardi 25 janvier 2011: Après "l'Amour est dans le pré" qui nous permet déjà une immersion particulière dans la vie (et la solitude amoureuse) des agriculteurs, Harry Roselmack nous invite à partager, avec lui le quotidien de ces professionnels qui nourrissent la France chaque jour.
Essayons de comprendre
  • pourquoi ils n'arrivent plus à vivre de leur travail,
  • qui défini les prix et comment,
  • et surtout si nous, consommateurs lambda, nous pouvons changer la donne.
Émission disponible pour le moment sur le net sur le site de TF1

Le marché des cantines, à Marseille et ailleurs, ne serait-il pas un moyen extraordinaire pour soutenir ces gens ?

jeudi 13 janvier 2011

Lundi 17 janvier 2011 de 18h à 20h, conférence les points noirs Santé-Environnement en région PACA.

Vous êtes invités à la 1ère réunion débat sur cette thématique si importante.

Avec la participation de Victor Hugo Espinosa, président d’Ecoforum, qui présentera les raisons de l’enquête, son objectif et ses principes 
et du Docteur Gérard Boukobza, coordinateur du comité médical Ecoforum, qui nous parlera des pollutions chimiques et de l’intérêt d’adopter une alimentation santé de type méditerranéen. 

Au XXIème siècle la médecine doit mettre au premier plan de ses préoccupations la notion de l'Environnement. La prévention des maladies dites de civilisation ainsi que le recul des cancers ne se feront qu'en éliminant les pollutions environnementales. Les progrès dans les traitements nécessiteront la prise en considération de ces données tant pour améliorer le confort des malades que pour réduire les rejets de médicaments dans l’environnement. Le praticien ne doit plus se contenter de faire un diagnostic mais se doit d’intégrer dans sa démarche la recherche des modifications environnementales à apporter pour assurer la guérison de son patient.

Conférence débat Santé et Environnement  
au local d'Ecoforum- 24 Bd d’Athènes – 13001 Marseille – Métro saint Charles.  
18h à 19h30
inscription obligatoire par mail contact@ecoforum.fr   
ou auprès de Marie Anne Le Meur au 06 42 83 09 89

vendredi 7 janvier 2011

Appel aux citoyens, aux parents aux élus...

"Nous, signataires de la campagne Oui au bio dans ma cantine !, appelons les citoyens et les élus à se mobiliser sur la question de l’alimentation en milieu scolaire."

Avec cette campagne, le WWF appelle les parents d’élèves comme l’ensemble des citoyens à convaincre les maires de nos communes à privilégier les produits issus de l’agriculture biologique locale et de saison dans chaque cantine scolaire et à mettre en œuvre des mesures concrètes pour inciter les agriculteurs de leur territoire à la transition vers l’agriculture bio. Cette campagne sera également un outil pédagogique, à destination des enfants.
Lire la suite

Peu de citoyens, peu de parents ont la chance des citoyens de Marseille...
Car il y a peu de ville où l'urgence est aussi importante qu'à Marseille !

Ici, nous avons l'occasion d'agir dès aujourd'hui, dès maintenant, et surtout pour les 7 années à venir des enfants de Marseille...
Ne ratons pas cette chance de changer les repas des enfants et surtout leur santé !

Les propositions des prestataires de cantines scolaires ont été remises à la mairie de Marseille

Actualités / appel d'offre des cantines scolaires de Marseille: Les prestataires ont remis leurs offres à la mairie ce lundi 4 janvier 2011 pour l'approvisionnement des cantines scolaires des écoles maternelles et primaires de Marseille, pour 7 ans.
Mais rien n'est encore définitif !

Nous ne savons pas s'il y a 2 ou 3 prestataires qui ont répondu au final.
Désormais,une phase de négociation de près de 4 mois (janvier à avril 2011) commence entre les prestataires et la mairie de Marseille, son client, celui qui représente les préoccupations des citoyens de Marseille.


C'est en ce moment que nous parents, citoyens, nous pouvons agir pour manifester notre intérêt pour
  • la santé de nos enfants et notamment celles des plus démunis qui n'ont pas la chance de bien manger à la maison
  • le plaisir de manger que doivent apprendre les enfants de Marseille
  • l'éducation nutritionnelle et de consommation
  • les nombreux aspects du développement durable qui sont liés à l'alimentation
Comment Agir ?
  • Commencer à en parler dans votre école, à vos amis dans d'autres écoles
  • Aux tatas de la cantine
  • Inscrivez-vous sur le groupe facebook
  • Rejoignez le groupe de discussion cantinesmarseille ((@ )) yahoogroupes (.) fr
  • Sous peu, une lettre type de demande de visite de cantine à adresser à la mairie vous sera communiquée. Nous devons être nombreux à faire cette demande afin de nous permettre de faire des compte-rendu sur plusieurs écoles.
N'oubliez pas, c'est pour 7 années, avec l'argent de vos impôts, par le biais de vos élus, dans votre ville, pour vos enfants.