vendredi 31 décembre 2010

Une étude dans le Gard a conclu qu’il est moins coûteux de remettre des installations de cuisson dans 17 cuisines scolaires que de rénover 2 UPC

Ma Cantine Bio nous informe que le conseil général du Gard réorganise les cantines scolaires des collèges. En effet, le CG30 prévoit de fermer ses cuisines centrales et de ré-ouvrir des cuisines dans les collèges.
Ce travail de ré-installation va prendre quelques années mais d’ici 2015 les deux UPC devraient fermer. Entre temps le personnel des UPC sera formé et ré-intégré au sein des collèges gardois.

Chaque cuisine est autonome dans ses achats. Les volumes d’achats étant faibles cela favorise l’approvisionnement par de petites unités agricoles locales.
L’ensemble de cette démarche s’inscrit dans un projet plus global du Conseil Général du Gard intitulé « Gard Durable ». Ainsi notre service travaille en liens étroits avec d’autres services du département,
  • tel que le service Agriculture en charge de l’approvisionnement 
  • ou encore la Direction de la Commande Publique qui a développé un modèle de cahier des charges pour permettre à nos cuisiniers de passer des marchés dans le respect du code des marchés publics.
Ils ont également un objectif d'introduction fort des produits bio dans les cantines. Lire tout l'article

Cela fait du bien de voir que des élus peu éloignés de Marseille ont compris les enjeux. Peut-être que cela va finir de convaincre nos propres élus pour les cantines de Marseille ?

dimanche 19 décembre 2010

Encore une région où les parents se mobilisent pour des cantines bio

L'Association Régales, implantée à Nivillac dans le 56 regroupe elle aussi des citoyens, de simples citoyens, parents ou non, qui veulent prendre en mains le destin de leurs enfants.
Elle poursuit plusieurs objectifs mais notamment celui d'engager des démarches auprès des élus pour permettre une haute qualité alimentaire sur le territoire par la valorisation de l'offre des producteurs et par la création de débouchés pour ces producteurs ( cantines proposant du bio).
 

Là encore les citoyens savent qu'il n'y a qu'eux qui peuvent faire changer les choses pour soutenir les agriculteurs et préserver la santé des enfants.

A Marseille aussi, un groupe de citoyens agit depuis 2009 puisqu'en 2011 le contrat des prestataires peut être totalement modifié. Tout est ENCORE possible ! Nous sommes à un moment clé.

  • le cahier des charges du plus gros marché d'Europe ne contient aucun objectif chiffré (demandez-nous la copie, nous pouvons vous l'envoyer par mail). Un peu comme si une entreprise disait à ses commerciaux "il faut faire bien, au mieux" mais sans leur donner de chiffres précis, sans les motiver par des primes... vous croyez que ça fonctionne ?
  • les prestataires quant à eux sont capables de faire manger aux enfants des repas naturels, voire bio, de saison, issus d'un approvisionnement local...ils le font dans d'autres villes. Alors pourquoi pas à Marseille ?

La vraie question est:  quel est le budget que la mairie de Marseille est prêt à consacrer à la santé des enfants et au maintien de l'agriculture paysanne autour de notre ville ? L'arbitrage est là uniquement. 
  • Si les prestataires font des propositions avec des aliments sains, bons, bio, locaux, mais que la mairie préfère augmenter le budget pour le stade Vélodrome ou pour "la Fête Bleue" (????!!!) au lieu de le consacrer aux cantines...les prestataires se feront refouler. Ou alors celui qui proposera le budget le moins cher, et donc le moins qualitatif sera choisi. Mais ça personne ne vous le dira.
  • Le discours sera à nouveau de vous faire croire à vous parents que vous allez payer plus cher si vous vous mobilisez, ou que la mairie arrêtera de s'occuper d'organiser ce service (on ne peut pas dire de le gérer, ni de le fournir puisqu'ils ne sont que des intermédiaires qui centralisent les sous des contribuables pour les dispatcher, puis font appel à des prestataires pour fournir les repas). 
  • La mairie ne peut arrêter ce service, ce serait vraiment mal vu des électeurs, mais aussi au-delà de nos frontières Marseillaises (cf la grève des éboueurs qui est devenue le sujet dont on vous parle dès que vous sortez de la ville).
  • Dans de nombreuses communes, les parents ne payent pas plus cher ou à peine, simplement parce que les élus sont motivés par cette question. Mais qui motivent les élus ? ce sont les citoyens... 

Que faire ? Envoyez un mail pour nous confirmer votre implication.

Nous pouvons créer une association officielle pour vraiment regrouper des adhérents, montrer aux élus que les citoyens se sentent concernés, agir en ayant un budget qui nous le permette, être enfin reçus par les élus en tant que représentants légaux d'un nombre précis de familles ou contribuables.
Etes-vous prêts à suivre Marseillais ? cantinesmarseille [@] yahoogroupes.fr

 

jeudi 16 décembre 2010

Les parents invités à agir pour des cantines bio, à Marseille plus qu'ailleurs, fin 2010 plus que jamais !

Le WWF, rencontré également par les membres du collectif "Changeons la cantine" de Marseille, relance (enfin) sa campagne "Oui au Bio dans ma cantine" initiée en 2009.

Les parents, et citoyens, sont les destinataires de cette campagne. 

Il est primordial que les parents sachent que oui, avec la même somme, leurs enfants pourraient manger sain, local, frais,de saison, sans pesticides, sans OGM, sans conservateurs, sans additifs !

Alors pourquoi à Marseille plus qu'ailleurs ? Parce qu'avec plus de 45 000 repas par jour dans les écoles maternelles et élémentaires, la ville de Marseille représente le plus gros marché d'Europe. 
certes, il est divisé en 2 (et heureusement mais ce n'est pas suffisant) Nord et Sud de Marseille. Mais avec cette grandeur, les prestataires qui peuvent répondre à cet appel d'offre sont très peu nombreux (3 ou 4).

Pourquoi en 2010 plus que jamais, et surtout en décembre et janvier 2011 ? Parce que le cahier des charges rédigé par la mairie de Marseille, en tant que cliente, a été transmis aux 3 prétendants: Sodexo, Avenance, Scolarest en décembre 2010. Et, contrairement à de nombreuses villes, celui-ci ne contient aucun objectif précis, chiffré, sur la quantité de produits frais, de saison, bio, issus du commerce équitable...Comme si le mouvement national lié aux préoccupations de santé, de développement durable local, de soutien aux agriculteurs locaux, ne passait pas par Marseille.

Nous parents ou non, citoyens de Marseille, contribuables donc "financeurs des cantines" (en plus de ce que les parents versent directement aux prestataires), nous pouvons agir.
Demandons à ce que notre argent, qui n'est pas celui de la mairie mais bien de ses électeurs, soit utilisé pour offrir aux enfants des écoles élémentaires de Marseille, une nourriture saine, équilibrée, gustative, éducative qui leur permette dès leur plus jeune âge de savoir se nourrir.

Rejoignez le groupe "Oui au Bio dans ma Cantine"
Si vous êtes de Marseille, consultez régulièrement le blog "Changeons la cantine"

Inscrivez-vous sur la liste de discussion en écrivant à cantinesmarseille [@] yahoogroupes.fr pour être informés de l'avancée, des actions à mener. Le collectif tente de vous tenir au courant au fur et à mesure, de façon simple.


Prenez un peu de votre temps, si précieux, pour faire savoir à la mairie de Marseille que vous êtes intéressés et préoccupés par ce sujet et venez rejoindre ce collectif de citoyens, parents ou non, apolitique, mais engagé pour cette cause, vitale et légitime.

mardi 14 décembre 2010

Comment diminuer le coût de la nourriture ?

1/4 de la nourriture produite à l'échelle internationale est aujourd'hui jeté sans être consommé, ce qui représente1,2 million de tonnes de nourriture gâchée chaque année. Ce gaspillage alimentaire a des répercussions environnementales, financières et sociales.

En savoir plus

Comment rédiger un cahier des charges pour des cantines + bio

Selon le très récent Guide de la restauration collective responsable(1), près d’un établissement sur trois est géré par un prestataire privé.

L’acheteur devant passer ou renouveler un marché de service de restauration collective a le choix d’imposer au prestataire les produits qu’il aurait pu s’imposer à lui-même (si la gestion se faisait en régie), ou laisser le prestataire proposer sa propre solution.
Dans le cas où l’acheteur laisse le prestataire proposer sa solution, il lui faut bien anticiper, dès l’établissement du DCE, sur les critères de sélection des offres.

Voir ici l’exemple d’un critère « Performance de l’offre – Agriculture Biologique », détaillé en deux sous-critères permettant d’analyser la richesse de l’offre de produits certifiés et la capacité des candidats à les intégrer à un rythme régulier dans les plats servis

Intitulé du critère Pondération Sous-critères Pondération interne
Performance de l’offre, jugée au regard de la capacité du prestataire à fournir et intégrer les produits issus de l’agriculture biologique 30 % de l’ensemble des critères Richesse de l’offre de produits certifiés. 70 % du critère
Offre de menus ou de plats 30 % du critère

Pour guider les candidats dans la réponse qu’ils devront formuler pour le premier sous-critère, l’acheteur aura établi à leur attention un bordereau de prix unitaires dans lequel figureront l’ensemble des produits exigés. Une case à cocher « bio » figurera pour chacun d’entre eux.

Lire la suite sur le site "Réponses HA, le site de questions-réponses dédié aux marchés publics"

lundi 6 décembre 2010

Un rdv à ne pas manquer jeudi 9 décembre 2010 à l'Equitable Café à Marseille

Le Repaire de Marseille vous propose sa prochaine rencontre :

Jeudi 09 décembre 2010 à 19h30 à l’Equitable Café 54 Cours Julien 13006 Marseille

« Je veux manger à la cantine»
intervention  / débat de Dominique Valadier et d’Olivier Berland

Dominique Valadier est directeur de cuisine au lycée de Salon de Provence.
Les repas qu’il confectionne à partir des produits locaux et bio, si possible, connaissent un immense succès auprès des lycéens.
 
Olivier Berland est chargé de programme "Oui au Bio dans ma Cantine" au WWF France.
 
Un point sera fait sur la situation du bio en France aujourd'hui, enjeux et points de blocages. Rôle des cantines dans le développement de la bio.

Une bonne occasion de parler également des cantines de Marseille ! Venez nombreux !

jeudi 2 décembre 2010

LCM parle des cantines de Marseille le 01/12/2010

Le Journal de 18h45 de LCM a abordé le sujet des cantines scolaires. Ils avaient interviewés l'un des membres du collectif "Changeons la Cantine" mais au final cela a été supprimé au montage.

La journaliste commence son sujet par une première grosse erreur qui est de dire que c'est la société Sodexo qui détient le marché. Elle oublie que les quartiers au Nord de Marseille sont fournis par Avenance également.


La société Sodexo ose mettre en avant ses véhicules électriques comme preuve de son engagement écologique...Mais est-elle en priorité une entreprise de transport ou alimentaire ?
Quel devrait être son premier engagement? Nourrir sainement, avec des produits frais, de saison, locaux des enfants en plein développement.

Ah, Greenwashing quand tu nous tiens, il est difficile d'y résister...

Dans la presse ce genre de sujet s'appelle un publi-reportage et l'annonceur paie pour cela. A la télé, cela s'appelle ??? de la publicité gratuite ?

Analyse des menus types pris par un enfant de 10 ans: plus de 80 substances chimiques

Sur le Figaro.fr ce mercredi 1er décembre 2012

"Les menus ont été constitués d'après les recommandations du ministère de la Santé. Malgré tout, l'analyse de repas types pris en une journée par un enfant de 10 ans a révélé des traces de plus de 80 substances chimiques, dont certaines susceptibles d'être cancérigènes."

Etude réalisée par l'association Générations Futures (anciennement Mouvement pour le droit et le respect des générations futures MDRGF). Les plateaux ont été examinés par plusieurs laboratoires accrédités par les autorités françaises, ainsi que par des laboratoires belges. L'objectif étant d'y mesurer la présence d'un certain nombre de substances chimiques, pesticides, métaux lourds et autres polluants. 

Le bilan de l'étude est accablant : 81 substances chimiques recensées, dont 5 sont classées cancérigènes, 42 cancérigènes possibles ou probables, et 37 sont susceptibles de perturber le système hormonal.


mardi 30 novembre 2010

Sortie du cahier des charges des cantines des écoles maternelles et élémentaires de Marseille

Eh bien voilà, le cahier des charges pour l'appel d'offre des cantines de Marseille pour les petites classes est sorti. Il a été transmis aux 3 prestataires prétendants, pour le plus gros marché d'Europe de restauration collective.

Ce sont vos impôts qui paient cela, il serait bon de s'y intéresser.

D'après plusieurs de nos sources, il n'y a aucun chiffre, aucun objectif précis sur l'approvisionnement, sur la qualité des repas, sur l'aspect local des produits. Nous allons pouvoir le consulter dès cette semaine...mais pas grâce à la communication de la mairie.

Exception marseillaise diront encore certains...fiers de cela ?

L'une des mamans impliquée dans le Groupe "Changeons la cantine" a été interviewée ce soir par LCM à ce sujet, la mairie ayant répondu que le cahier des charges n'était pas encore sorti...
Tiens ?

A suivre donc, mais il va falloir que la mairie réponde de son manque d'implication dans la santé de nos enfants... et de son manque de soutien à une agriculture locale.

La réflexion sur les coûts des cantines ne devraient pas se faire sur les aliments

Un article très intéressant à lir sur le blog Restauration21

"Si le coût matière et les frais de personnel augmentent, des économies doivent être réalisées ailleurs, notamment sur les frais fixes. C’est là que les économies d’énergie et la maintenance des équipements peuvent jouer un rôle capital. Selon Marie-Paule Maréchal du cabinet Genos spécialisé en performance durable : "des économies substantielles peuvent être générées grâce à des matériels dont les performances ont été mesurées et améliorées, mais également grâce à une réflexion globale sur l’usage des matériels. Les constructeurs doivent ainsi prendre le virage de l’éco-conception. Penser dès la conception du matériel à son usage – le plus long possible –, à la facilité de sa maintenance et à sa fin de vie afin de réduire tous les impacts sur l’environnement est bénéfique.  (...)

Francis Cabrol, Président du CICF Hôtellerie-restauration et dirigeant de FCO Conseil à Toulouse, explique : "les légumeries n’ont jamais vraiment disparu. Elles sont peut-être sous-dimensionnées, mais les produits bruts n’ont jamais été totalement supprimés des approvisionnements. Il convient désormais de les équiper convenablement avec des machines spécifiques.(...)


Barjac, Vauvert, Salon de Provence, Lons le Saulnier, Millau, Bègles, Gap, Le Rouret, Paris etc. sont citées en exemple pour leur politique en matière de restauration collective où, non seulement le bio, mais aussi les produits frais, locaux ou issus de circuits courts sont les vraies stars des projets.(...)


mardi 23 novembre 2010

Nouveau Consommateur novembre 2010: Mon assiette peut-elle sauver la planète !

Au Sommaire du numéro 37 (novembre/décembre 2010)à feuilleter ici et à acheter en kiosque
"Faire ses courses est devenu un  acte de résistance pour sa santé, celle de la terre et celle des agriculteurs."

dimanche 21 novembre 2010

Faire baisser le sel dans les repas de nos enfants

Saint-Malo sert en effet de ville test pour faire baisser le taux de sel dans les plats. Pour y parvenir, l'entreprise a choisi comme partenaire le chef de Cancale, Olivier Roellinger, qui travaille depuis plusieurs années avec la Sodexo. 
Il supervise notamment, au niveau national, les achats de poissons et forme les équipes de restauration.
L'enjeu est de taille. La Sodexo fournit, partout en France, non seulement des cantines, mais aussi des maisons de retraite, des maternités, des hôpitaux... « Faire bon et sain, c'est une question de santé publique », martèle Olivier Roellinger. Un principe pas forcément simple à mettre en oeuvre. « Les cuisines centrales sont soumises à de fortes contraintes budgétaires et sanitaires. » Lire la suite

Les cantines de Marseille en novembre

Tout d'abord pour vous dire qu'il semble que le cahier des charges des cantines ne soit toujours pas sorti...nous avons des contacts qui nous ont assurés nous le remettre dès qu'il serait communiqué...Peut-être est-ce bon signe ? Ou alors attendent-ils que les citoyens se rendorment avec le froid de l'hiver ?

2 parutions ce mois-ci:
  • Sur la Provence.com qui concerne plutôt le personnel des cantines "...l'administration a pris l'engagement de ne plus prendre de vacataires et de résorber les temps partiels d'ici fin 2011." 
  • Puis sur Lavie.fr, après qu'une journaliste ait interrogé des membres de notre groupement de parents
    "À Marseille, les parents sont en colère. En ligne de mire, la mairie et sa gestion des cantines scolaires, déléguée aux deux géants de la restauration collective, Sodexo et Avenance, qui livrent chaque jour 45 000 repas aux 450 écoles de la ville. Les conditions d’accueil y sont, disent-ils, mauvaises, l’encadrement, réduit – un adulte pour 30 enfants en maternelle et un pour 60 dans le primaire – et la cuisine… industrielle. À la veille du renouvellement du marché de la restauration scolaire, prévu début 2011, ils donnent de la voix en pétitionnant"

mardi 9 novembre 2010

Une visite scolaire ou en famille pour connaître le jardin et les légumes

C'est à Avignon que s'est ouvert un lieu inédit de sensibilisation à la nourriture, aux fruits et légumes et au jardin. Des expositions, un jardin et un potager à visiter, des ateliers cuisine et jardin pour adultes et enfants.

Il se nomme Epicurium
Sous le parrainage du chef étoilé Christian Etienne, les ateliers Côté Cuisine vous invitent à redécouvrir le plaisir de cuisiner et déguster les fruits et légumes. Cours Grand Chef ou Découverte pour les moins habiles...

Malheureusement, il est fermé au public individuel à partir du 04 Novembre, pour la période hivernale... réouverture prévue en mars !
L'accueil des groupes et le programme d'ateliers culinaires continuent pendant cette période, sur réservation. 

Une bonne idée de visite pour les écoles.

lundi 8 novembre 2010

La voix de nos enfants...le nouveau film de Jean-Paul Jaud

Souvenez-vous en 1992, une enfant interpelle les responsables des Nations au Sommet de la Terre à Rio. Elle s'appelle Severn.
Son discours donnait la chaire de poule...

18 ans plus tard, Jean-Paul Jaud a retrouvé cette enfant, devenue femme, qui attend elle-même un enfant. Son discours n'a pas changé, il est malheureusement toujours d'actualité.

Mais Jean-Paul Jaud, nous montre dans son nouveau film "Severn la voix de nos enfants" (sortie le 10 novembre 2010) des exemples d'initiatives positives un peu partout dans le monde. une façon de nous faire comprendre que chacun d'entre nous peut être cette petite goutte d'eau, qui accolée à d'autres gouttes d'eau, a le pouvoir de changer beaucoup de choses.



 

Je ne vois pas comment, en regardant ce film, en écoutant ces témoignages, des maires, des élus, (mais aussi des fournisseurs de cantines scolaires) peuvent encore faire "avaler" aux parents, aux citoyens qui les ont élus, que leur responsabilité n'est pas engagée, que le principal est que le coût de la cantine soit le plus bas (pour qui ?)...

dimanche 31 octobre 2010

La région Rhône-Alpes propose un annuaire des producteurs pour les cantines bio

Epicerie, fruits et légumes, pains, produits laitiers, viande et volaille..

Cet annuaire a pour vocation d'aider à identifier des fournisseurs de produits issus de l’agriculture biologique. Il a été conçu dans une logique de développement durable, c’est à dire avec le souci de promouvoir prioritairement les agriculteurs et les entreprises de la région Rhône-Alpes de façon à limiter les coûts énergétiques liés au transport, à privilégier une production locale, à favoriser l’emploi et l’aménagement du territoire.

Une véritable aide pour tous ceux qui veulent agir pour une restauration scolaire bio.
A découvrir sur Ma Cantine Bio

Le 24 novembre 2010, rencontres au Kremlin Bicêtre(94) pour améliorer l'approvisionnement des cantines

IDEAL Connaissances propose un intervention d’Henri Botboul. Une bonne organisation en amont est la clé de la réussite de tout projet… Offrir une "cantine bio" à nos enfants est donc tout à fait possible si les enjeux liés à l’approvisionnement, à la maîtrise des coûts et à l’accompagnement du personnel de restauration ont été pensés au préalable. Cette rencontre proposera justement aux participants plusieurs retours d’expérience concrets de collectivités.

A Strasbourg, la restauration collective doit réduire de 3% ses GES en 4 ans

Le pari est lancé en 2009, lors de l'élaboration d'un Plan climat-énergie territorial (PCET) pour la communauté urbaine de Strasbourg avec pour objectif de réduire de 30% les gaz à effets de serre (GES) et de 30% la consommation énergétiques d'ici 2020.

Ainsi dans les critères d'attribution du marché public des cantines de la ville (6.000 enfants, 7.500 repas par jour), une clause oblige le prestataire à réduire de 3% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) sur une période de quatre ans.

Dans le détail, l'entreprise doit s'engager à augmenter la part des produits agricoles bio, réduire les consommations de boeuf et de veau, privilégier l'approvisionnement en circuit court à travers des produits locaux et optimiser ses tournées et ses chaînes frigorifiques.
Plus d'infos

dimanche 24 octobre 2010

Prix pinocchio du Développement Durable en 2010

Cette année, les entreprises nominées sont Sodexo, GDF Suez, Vilgrain et Orange pour la catégorie Droits Humains.

Que sont les prix pinocchio ?
Les prix Pinocchio du développement durable, organisés par les Amis de la Terre - France , ont pour but d'illustrer et de dénoncer les impacts négatifs de certaines entreprises françaises, en totale contradiction avec le concept de développement durable qu'elles utilisent abondamment. 

mercredi 20 octobre 2010

Enfin un véritable modèle de développement pour l’agriculture biologique française ?

C'est en tout cas ce que pense Pascal Gury, président de l’Agence Bio. 
  • 16.446 exploitations biologiques recensées fin 2009, soit une hausse de 24 % par rapport à 2008, sur une surface totale de plus de 677.500 hectares(+16 %).  
  • Une tendance qui s’amplifie en 2010, d’après les premières statistiques dévoilées par l’Agence. Au cours des 7 premiers mois de l’année, 2.948 exploitations supplémentaires ont été converties (ou sont en cours de conversion) portant leur nombre total à 19.594 fin juillet. Le rythme de croissance est supérieure de 30 % à celui de 2009 sur la même période. 
Fin 2009, les surfaces bio atteignaient 2,46 % dela SAU (surface agricole utile). La France reste donc encore bien en deçà de l’objectif de 6 % pour 2012, et 20% en 2020, fixé par le plan Agriculture biologique de 2008 et le Grenelle Environnement. Seules deux régions, Provence-Alpes-Côte d’Azur (8,7 %) et Languedoc-Roussillon (6,4 %), ainsi que 14 départements, ont atteint ou dépassé cet objectif fin 2009.
Alors, pouvons-nous encore accepter que la Mairie de Marseille, ville qui se situe donc en PACA, réponde qu'il y a un problème d'approvisionnement ? Je crois que cette excuse n'est plus crédible.
Alors oui bien sûr, il va falloir travailler un peu, modifier des approvisionnements simples, sur lesquels on n'avait plus rien à faire, puisque personne ne posait de question. Il va falloir travailler, réellement... mais n'est-ce pas pour cela que nous payons des impôts (plutôt que pour refaire le vélodrome ou un palais de la glisse ?)

Vous préférez que vos enfants mangent sain ou que les plats soient livrées en véhicule électrique.

"En charge de la restauration quotidienne de 32 000 enfants à Marseille, Sodexo assure depuis octobre la livraison de cantines solaires en véhicule électrique."(lire la suite ici)

Alors, vous citoyens Marseillais et contribuables, parents concernés par l'alimentation de vos enfants, vous saurez apprécier à sa juste valeur cette formidable information.
Lorsque l'on demandait à Mme Casanova (responsable éducation à la mairie) en 2009, qu'est ce que la restauration collective faisait en matière de développement durable, elle répondait:
- Que l'un des prestataires économisait l'eau et l'électricité
- que l'autre recyclait les barquettes...

et bien désormais ils vont pouvoir ajouter qu'ils apportent des plats, cuisinés à partir d'aliments qui arrivent de très loin et avec moult pesticides, en véhicule électrique. Je ne suis pas sûre du tout que cela suffise à faire baisser leur bilan carbone.
On est loin des préoccupations de santé et de qualité.

jeudi 14 octobre 2010

A Paris aussi, ils se mobilisent pour les cantines "durables"

Depuis septembre 2010, un nouveau blog sur des parents qui se mobilisent pour des cantines bio a vu le jour sur la toile. Il s'agit du blog Nos cantines durables. 
Il fédère les associations de parents d‘élèves de 8 écoles du 16è arrondissement (de Paris cette fois) sur le thème du développement durable dans les cantines scolaires.

A la différence de Marseille, cette initiative est (apparemment) mieux accueillie par les "responsables". En effet, Sylvette Dionisi, Conseiller sur 16e arrondissement, déléguée à la Caisse des Écoles a publié un message sur le blog, affirmant son soutien et son écoute.

Bienvenue donc à ces nouveaux parents qui ont aussi pris conscience du rôle de la cantine pour la santé, l'éducation et l'environnement de leurs enfants.

lundi 11 octobre 2010

Sur France 3 émission "Hors série" spéciale cantines

France 3 a diffusé ce soir lundi 11 octobre 2010, dans son émission "Hors Série" un reportage sur des cantines comme...on en rêve ? comme elles devraient toutes être ?
Des repas qui aiguisent la curiosité des enfants, qui leur permettent de découvrir des goûts, des saveurs, de saisons, des régions.

Si vous avez manqué ce reportage, vous pouvez le revoir sur le site Pluzz.fr, il devrait être mis en ligne dès le lendemain mardi 12 octobre (c'est ce qui était indiqué à la fin de l'émission) et ce pendant 7 jours
ou alors pour les abonnés Free, en allant dans Free TV replay.

mardi 5 octobre 2010

Où en sommes-nous du renouvellement du marché public des cantines de Marseille ?

Depuis le début de l'année 2010, nous vous avons informé du renouvellement du marché des cantines primaires des écoles de Marseille, géré en DSP.

Jusqu'à présent il y avait
- Sodexo pour 2/3 des écoles de la ville (du 1er arrondissement au 12è)
- et Avenance pour 1/3 (du 13 au 16è)

Le nouvel appel d'offre a été passé pour la restauration collective en 2011. Les candidats se sont proposés, mais sans avoir le cahier des charges, qui ne leur est remis que par la suite...(moi je trouve cela bizarre, mais c'est ainsi que ça fonctionne).

3 entreprises de restauration scolaire se sont mises sur les rangs. Inutile de vous dire que pour répondre à l'appel d'offre des cantines de Marseille, qui est partagé en seulement 2 marchés, il faut être une grosse entreprise (alors que rien que de partager le marché en plusieurs petits, cela modifierait entièrement la donne).

Il y a donc
- Sodexo
- Avenance
- et la Sogeres.

Donc pas vraiment du nouveau...

Par contre, ce qui peut tout (ou rien !) changer, c'est le cahier des charges qui va leur être remis le 15 octobre.
A partir de ce moment là, nous en tant que citoyens concernés nous aurons la possibilité de lire ce cahier des charges, de voir ce que la mairie a retenu des désirs des parents et autres citoyens (qui paient ce service par le biais de leurs impôts, ce n'est pas un cadeau comme la mairie tente de le faire croire).

Nous ferons un retour sur ce cahier des charges à tous ceux qui seront intéressés.

Puis pendant plusieurs mois, la mairie et les fournisseurs potentiels vont se rencontrer et discuter pour adapter ce cahier des charges, voir comment l'améliorer.
Mais dans quel sens ? la mairie semble toujours privilégier uniquement le prix le plus bas plutôt que
  • la qualité,
  • le soutien à l'agriculture paysanne de proximité,
  • l'activité économique locale (alors que c'est son rôle aussi)
  • la santé des enfants (oui c'est bien d'offrir, par le biais des impôts des Marseillais, la possibilité à certains enfants d'avoir déjà un repas complet, mais si c'est pour leur faire avaler des pesticides, des colorants, des conservateurs...je dis que nous ne sommes plus alors dans un pays développés).
A nous alors d'agir, de nous mobiliser une nouvelle fois pour faire entendre nos voix (à partir de mi octobre) et veiller à ce que le cahier des charges permettent aux entreprises de restauration de présenter des offres de qualité, avec des produits issus de l'agriculture locale, de producteurs qui veulent se convertir à une agriculture sans pesticides, ou qui le sont déjà, des produits de saison, frais, cuisinés sans ajouts de produits non identifiés.

Les entreprises de restaurations scolaire ne sont que des fournisseurs, plus ou moins responsables il est vrai, plus ou moins engagés auprès des producteurs, plus ou moins prêts à s'embêter à aller chercher du local) pour répondre à ces marchés.
Les donneurs d'ordre sont bel et bien à la mairie, parmi les équipes de ceux que nous avons élus pour nous représenter.

Nous devrons être attentifs à ce que l'on ne nous propose pas de l'événementiel bio ou, local ou de qualité de temps en temps, car cela n'a aucun sens. Nous devrons privilégier la régularité de l'approvisionnement bio, local de saison de certains aliments afin que les entreprises de restauration puissent instaurer des partenariats de long terme avec des producteurs, plutôt que d'aller chercher 1X/ mois partout en France 40 000 repas bio pour 1 repas. Cela n'a aps de sens et permet justement de dire "le bio c'est plus cher"

Évidemment, ce n'est pas ainsi que cela doit se faire.

jeudi 30 septembre 2010

Si avec l'eau nous en sommes là...quand est-il des cantines ?

Voici un film qui a été réalisé par des citoyens, avec des moyens de citoyens, pour dénoncer la privatisation du marché de l'eau.
Dommage, car la soirée de lancement du film était le 23 septembre à Marseille aux Variétés, avec Mme Mitterrand, qui se bat "avec les porteurs d'eau".

Il nous reste une séance de rattrapage le 05 octobre à Aix à 19h30 salle Agesa.
Regardez la bande annonce



Alors s'il peut y avoir tant de dérives pour le marché de l'eau, qu'en est-il pour le marché de la cantine de nos enfants ?

mercredi 29 septembre 2010

Des indicateurs pour mesurer la qualité de la restauration scolaire

l'Institut de la gestion déléguée (IGD) a dévoilé lundi 27 sept 2010, 9 indicateurs de la qualité des cantines scolaires, destinés aux collectivités, aux parents d'élèves et aux professionnels de la restauration collective. C'est "un outil" qui va permettre de "mesurer la performance de ce service public qu'est la restauration scolaire", en vue de l'améliorer, explique Françoise Lavarde, déléguée générale adjointe de l'IGD.
(Plus d'infos lire l'article de l'AFP)

Voir le document et les indicateurs

Ce qui n'est pas expliqué par contre c'est si les cantines sont obligées de se soumettre à ces indicateurs; en fait non, c'est plus aux parents informés de le demander dans les écoles ou auprès des mairies et de faire leur évaluation. Après ?

mardi 28 septembre 2010

Ce dimanche 3 octobre 2010: journée de l'agriculture paysanne avec table ronde sur la restauration collective responsable

L'ADEAR 13 nous convie à une journée de rencontre avec les producteurs locaux. Histoire de rencontrer ceux qui pourraient être les fournisseurs des cantines de nos enfants.

La journée commence par un colloque de 10 à 12h; "La restauration collective responsable: défis et perspectives pour l'agriculture paysanne"
Avec des témoignages d'expériences existantes.

De 14 à 18h: des ateliers de réflexion et partage d'expériences: gestion des commandes, marchés publics, approvisionnement...

Et autour de cela,
  • foire au matériel agricole (les enfants adorent les tracteurs !),
  • stands de découverte autour de l'eco construction, cuisson solaire, valorisation des déchets...
A 12h30 pour le déjeuner, venez déguster le repas paysan cuisiné par des producteurs...ce que les enfants pourraient manger à la cantine ...Miam

dimanche 12 septembre 2010

Révolution dans le cahier des charges de la restauration scolaire

"Le texte, qui fixe des règles précises sur la récurrence des plats, leur grammage ou la qualité de la nourriture, impose de vraies révolutions. « On ne pourra servir du poisson pané ou des frites que 4 fois par période de 20 jours..."
(moi je trouve encore que c'est trop !!! Ma fille de 34 mois a du manger 2 fois des frites et jamais du poisson pané depuis sa naissance...est-ce ça de la vraie nourriture ?)

Mais certaines communes décident d'aller au-delà de ces recommandations peu ambitieuses.
Comme dans la communauté d'agglomération Pau-Pyrénées, où Christelle Wurtz, diététicienne de la cuisine centrale répond "Nous, on a déjà restreint cela à une fois toutes les trois semaines."

cf article sur la République des Pyrénées

A Lyon, la ville s'emploie également, depuis 2004, à proposer des menus composés de produits issus de l'agriculture biologique. Cette année, les aliments bio représentent 26% de la totalité des mets servis, et les enfants ont désormais le choix entre un repas classique et un repas sans viande.(...) Malgré les évolutions, le prix du repas n'a, pour l'instant, pas été modifié. Une chose qui va "forcément" changer au cours de l'année, selon Gérard Collomb. Et, pour cause, un repas a un coût de 9,50 euros (personnel et produits compris). Or, les parents ne paient que 2,50 à 3 euros le repas. Le prix ne devrait, malgré tout, pas augmenter de plus de 1% durant l'année.

A Auch les écoliers mangent désormais bio pour 2.90 €

Les produits sont bios ou labellisés et/ou de saison et produit dans un rayon de 100 km, maximum, autour de l'établissement. Le tarif du repas s'élève à 2,90 euros. Le surcoût est pris en charge par le conseil général du Gers.
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Interview de Philippe Durrèche qui conseille les collectivités pour la restauration collective

Un article très intéressant paru sur le magazine ELLE en ligne
"alors que normalement par exemple, le rosbeef est une pièce noble, on le prépare aujourd'hui à partir de viandes de seconde catégorie pleines de produits qui rajoutent du poids pour aboutir à un prix bien moins élevé. Et ça vaut pour tous les produits hachés, moulinés, restructurés. On peut ainsi voir dans les menus des paupiettes de veau qui coûtent d'ordinaire très cher car composées d'une escalope de veau. Mais celles qui se retrouvent dans les assiettes des écoliers sont constituées des plus bas morceaux du veau, hachés, que l'on a ensuite restructurés. (...)
Les fausses viandes du type « cordons bleus ». J'ai déjà trouvé une recette de poisson « cœur de mer » composée de seulement 17% de poisson. Ce sont des abus de langage! La seule chose qui compte ce sont donc les contrôles, basés sur la transparence des informations. "

La transparence, c'est les parents qui peuvent l'obtenir en demandant régulièrement les origines de la viande, les ingrédients détaillés (comme c'est le cas dans n'importe quel supermarché quand vous faites vos courses)

Y a t il des parents qui se sont déjà essayés à cet exercice ?

lundi 2 août 2010

On enlève les phtalates des jouets...mais ils sont encore dans la nourriture...

Comment peut-on justifier de supprimer les phtalates des jouets que les enfants mettent en bouche alors qu'ils sont autorisés dans les emballages de la nourriture ???

Quelles sont les alternatives des parents ?

mardi 27 juillet 2010

Une formation gratuite pour mesurer sur les impacts environnementaux de la restauration collective

Elle s'adresse aux décideurs responsables de la rédaction des cahiers des charges et de la gestion des appels d'offre pour le service de restauration, à tous les opérateurs du service directement concernés, (cuisiniers, responsables achats, gestionnaires, diététiciens, etc.) et à tous ceux qui travaillent pour la valorisation des produits bio et de filière courte dans le cadre de la restauration collective.
Initiative soutenue par l’Union Européenne.

Plus d'info


La Mairie de Marseille va-t-elle envoyer quelqu'un ?

mercredi 7 juillet 2010

Faut-il consommer bio et surtout quel bio ?

Un journaliste du Nouvel Observateur propose sur son blog un complément des articles parus dans le Nouvel Obs du 1er juillet.

  • Une critique du bio en grande surface,
  • le portrait de Brice Guyau, éleveur bio mais surtout fils de Luc Guyau dirigeant de la FNSEA de 1992 à 2001, et très éloigné de l'agriculture bio
  • Un débat entre Bruno Le Maire Ministre de l'Agriculture et Marc Dufumier Professeur à l'Institut National Agronomique et au comité d'expert de la Fondation Nicolas Hulot
  • et encore une fois, un reportage sur la ville de St Etienne et ses cantines.
très intéressant à lire.

Appel d'offre pour les cantines scolaires de Toulouse en bio

Sur le blog de Ma Cantine Bio, vous trouverez l'exemple d'une ville qui s'engage pour une nourriture bio dans les assiettes de ses enfants. Bien entendu, il faut attendre que notre confrère de Ma Cantine Bio mette en ligne la cahier des charges pour savoir s'ils ont bien pensé également à l'approvisionnement local.

Mais aujourd'hui ils demandent de la viande bio pour 1 M d'€ (contre 400 000 € en non bio)
des fruits frais bio pour 400 000 €, du beurre bio, des gâteaux bio, du miel bio... + quelques produits non bio mais avec une origine contrôlée. (voir le détail)

Et Marseille ? où en est-on de ca cahier des charges ? Est-ce que la mairie va se décider à communiquer avec ses citoyens ?

mardi 29 juin 2010

Des PCB, des pesticides, des antibiotiques dans nos assiettes...

et les élus ne jugent pas que les menus dans les cantines sont des priorités nationales ???
Mais qui peut m'expliquer ça ?

Voir la vidéo de l'émission "Pièces à conviction" du lundi 28 juin 2010 "assiette tous risques"

Je ne sais pas comment après avoir vu cette enquête on peut encore arriver à nourrir ses enfants avec des produits dont on ignore la provenance ???

Oui il y a un exemple d'un éleveurs de poules qui a découvert que ses animaux élevés en liberté étaient impropres à la consommation, sans qu'il le sache(et il dit lui-même j'aurai pu avoir le label bio)...et l'état l'a simplement obligé à tuer ses poulets sans chercher les causes de la contamination de ses sols (20 fois au dessus de sites industriels !!!) et sans chercher les autres sols qui pourraient être atteints autour de chez lui.

Mais il y a des industriels, des vétérinaires qui vous (nous) empoisonnent chaque jour, en le sachant, sans que personne ne fasse rien.
Et chaque jour, quand nous achetons ces produits, nous cautionnons ce type de production.
Et chaque jour, quand une municipalité accepte qu'un prestataire lui fournisse des repas, pour des enfants, réalisés à base de ces produits aux PCB, antibiotiques, et pesticides, la municipalité cautionne et encourage ces pratiques.
Elle devient responsable des maladies futures de nos enfant (et nous aussi).

Regardez le passage sur les éleveurs de chiens colleys, qui perdent leurs dents et ont de graves problèmes osseux.

Arrêtons de dire que le bio ce n'est que pour les bobos et les riches

Le projet Maraîch'âne prouve que tous ces aprioris sont faux.

Ce projet permet aux enfants d’un quartier défavorisé de produire des légumes bio pour leur famille, en travaillant le sol avec l’aide des ânes en Haute-Normandie. Un potager de 1 200 m2 de production de légumes bio en traction animale a été mis en place

voir la vidéo

vendredi 25 juin 2010

Où en sont les produits bio dans les cantines scolaires en France ?

A Brest, les repas des cantines intègrent un peu plus de 20% de produits bio. C’est beaucoup plus que la plupart des scolaires français, si l’on se réfère à une étude de la fédération des maires des villes moyennes qui estime que, si près de 80% de ces collectivités utilisent aujourd’hui des produits bio dans les menus des cantines scolaires, seuls 8% en intègre plus de 20%…

En 2007, le groupe de suivi pour l'approvisionnement des écoles de Brest note des dysfonctionnements: ex 95% des carottes viennent d'Italie.
Comme la municipalité est réellement engagée, et qu'elle veut combiner
- nourriture bio pour les enfants de ses citoyens
et
- soutien à l'agriculture locale
elle demande que des modifications soient faites rapidement.

Dès 2008, les circuits se raccourcissent : 100 % des pommes de terre et salades bio sont achetées en Bretagne et notamment dans le Finistère, et 75 % des carottes viennent du département.

lire l'article en entier

Alors quand Mme Casanova nous dit qu'il est impossible de fournir les cantines en bio à Marseille, il faudrait expliquer aux citoyens:
- pourquoi 80% des villes arrivent à le faire (même si ce n'est qu'en partie et au fur et à mesure) et pas Marseille (la 2è ville de France)

- pourquoi des villes arrivent à s'investir ainsi auprès de leurs agriculteurs et pas à Marseille (ah oui, ils ne sont pas électeurs les agriculteurs, puisqu'il n'y en a pas sur le territoire de la commune...mais nous oui)

- pourquoi si nous citoyens, demandons une nourriture saine pour nos enfants, et naturelle, il faut aller se fournir au Burkina Faso ??? n'est-ce pas là un constat d'échec absolu de la part d'élus ? En 2010 il est donc déjà impossible de garantir une auto-suffisance alimentaire aux habitants de Marseille ???
C'est extrêmement grave non ?

lundi 21 juin 2010

Toulouse se penche sérieusement sur le bio à la cantine

A Toulouse, où les cuisines centrales préparent chaque jour 27 500 repas servis dans 200 écoles, le quota fixé par le Grenelle de l'Environnement de 20% de matières premières bio est déjà atteint dans les écoles maternelles et primaires.(...)

Il y a une demande de plus en plus forte de produits bio pour les cantines scolaires. Le conseil régional a mis en place une opération « manger bien à la cantine ». La région subventionne 1 € pour chaque repas servi contenant au moins un produit bio. Cela compense le surcoût d'un repas bio en cantine qui revient à 2,20 € environ contre 1,80 € environ un repas conventionnel.(...)

"À Toulouse, nous progressons par étapes. On a lancé de nouveaux marchés, on a travaillé la prospection d'éleveurs et fournisseurs bio de la région afin de limiter les coûts et les transports dans une démarche environnementale. On a aussi significativement amélioré la qualité des produits alimentaires (...) et obtenu une rallonge de 500 000 € dédiée aux produits bio sur un budget denrées de 8 M € par an.
Pour 2009, nous sommes passés à 1 M € pour l'introduction de produits bio et labellisés. (...)Nous travaillons sur un projet de « légumerie ». "

Voir tout l'article

dimanche 20 juin 2010

et ça se passe comment à la cantine scolaire de Marseille ?

La provence a réalisé 4 petits films au sein de l'école primaire Fraissinet (5e).
Des images pour savoir ce que les enfants mangent et comment.

Voir les videos

Je dois dire que j'ai été très surprise du calme qui règne dans cette cantines, du peu d'enfants...

AU menu: "du manger écrasé" comme dit un enfant = de la purée, sans légume à côté.
de la pastèque, du melon...c'est déjà la saison ?
de la vache qui rit (y a pas des fromages frais produits dans la région ?)

des barquettes en plastique mises au four...tiens, il faudrait demander si ces barquettes sont garanties sans bisphénol A ? Vous savez ce composant que l'on trouve dans les plastiques, notamment des biberons et qui a fait tellement de bruit depuis 2 ans car il ne faut pas le chauffer. Les biberons contenant du bisphénol A sont désormais interdits à la vente, mais on trouve encore ce composant dans les boîtes de conserve notamment (et des contenants plastiques).

mercredi 16 juin 2010

Pour une Politique Agricole et Alimentaire Commune saine, durable, juste et solidaire en Europe

Une grande diversité d'organisations sont inquiètes de l'avenir de l'alimentation et de l'agriculture en Europe. Comme dans d'autres régions du monde, de plus en plus de personnes militent pour système alimentaire durable, plus équitable et plus participatif.
Nombre d'entre elles sont engagées activement dans la construction d'une alternative viable aux mécanismes actuels de production, distribution et consommation alimentaire- et ce depuis la base.

Ce nouveau système de production alimentaire et d'agriculture est résolument bâti sur un certain nombre de fondamentaux :
l'équité, le droit universel à l'alimentation, la démocratie et la transparence.

Une Déclaration alimentaire européenne a été élaborée : " Pour une Politique Agricole et Alimentaire Commune saine, durable, juste et solidaire." Elle décrit les lignes directrices qui doivent former la base des objectifs de la PAC pour les décennies à venir.

Cette déclaration est la première étape pour construire un large mouvement en vue d'obtenir des politiques et des pratiques de souveraineté alimentaire en Europe, Union Européenne incluse. En préparation également un forum européen en 2011, qui rassemblera des personnes et des organisations motivées par ces questions et qui veulent unir leurs forces afin de parvenir ensemble à des objectifs communs.

Voir la Déclaration Alimentaire Européenne

Mobilisation citoyenne à Marseille 19 et 21 juin 2010

Ce message est important car il concerne une mobilisation physique des parents lors du prochain conseil municipal de
lundi prochain - 21 juin 8h esplanade Bargemon
- dernier rendez vous avant les vacances pour se faire entendre. Il faut venir nombreux! Parlez en autour de vous!

Le dossier pour le renouvellement pour 7 ANS du contrat actuel est inscrit à l'ordre du jour de ce conseil municipal.

Nous n'avons aucune idée du contenu de ce futur contrat et les parents mobilisés n'ont jamais été reçu par la Ville pour en discuter. Les effets d'annonce se multiplient sur les améliorations qui seront apportées mais concrètement, le système centralisé perdure, et perdurera pour 7 années encore,
  • aucune réflexion n'est menée à grande échelle avec les filières agricoles locales (ah si, il y aura du riz camarguais pendant la semaine du goût dans une recette de risotto élaborée avec le chef du restaurant du Sofitel... et uniquement chez Avenance)
  • et aucun élément financier ne nous a été communiqué quant au prix réel du repas (pourtant ce sont les impôts de tous qui paient ce service).
  • On ne vous parle même pas des questions d'encadrement et d'animations qui devront se faire "sans personnel supplémentaire, voire moins"
On nous annonce une étude (sur quoi exactement?) qui vient tout juste de débuter et qui concernera tout Marseille d'ici trois ans. la belle affaire si les décisions sont prises en juin 2010 et pour 7 ans !

En effet, passé la date du 21 juin, il sera beaucoup plus compliqué de faire valoir nos propositions dans la mesure où la procédure de marché public sera lancée.

La marge de manoeuvre est mince mais elle existe. Elle existera d'autant plus si nous sommes nombreux lundi à porter nos propositions devant la mairie.
Voir les demandes faites par les citoyens mobilisés à la mairie.

Il n'y a que le nombre qui peut faire espérer un infléchissement des décideurs, via une interpellation médiatique.

Qu'est ce que nous pouvons attendre d'une telle démarche le 21?
  • d'une part, le report de la décision du renouvellement pour 7 ans, pour pouvoir notamment réduire la durée du futur contrat
  • et demander qu'une réelle réflexion soit menée avec les parents pour changer le système en place
  • d'autre part, un relais médiatique via presse, radio, télé qui sont présents ce jour

Ce lundi, seront également présents devant la salle du conseil:

- les parents mobilisés sur la question des garderies
- les parents dont l'inscription de leur enfant en maternelle a été refusée pour motif que "l'école n'est obligatoire qu'à partir de 6 ans"
- les parents mobilisés dans le cadre du projet de décret sur la petite enfance (pas de bébés à la consigne) qui remet en cause indirectement l'avenir des écoles maternelles par leur remplacement progressif par les jardins d'éveil (dont l'un des premiers vient de s'ouvrir dans le 1/7...)
- les parents dont l'école est concernée pas une fermeture de classe, une réduction de personnel encadrant

Comme vous le voyez la liste est longue, mais qu'elle ne vous fasse pas penser que "les autres iront, ils seront assez nombreux".
Nous ne seront jamais assez nombreux,
nous avons besoin de VOUS !

Nous sommes plusieurs à nous être investis pour que les attentes des parents soient entendues, écoutées et relayées par la presse, les élus de l'opposition, les associations concernées, etc.
Tout est perfectible mais avec le peu de temps et de moyens que nous avions, nous avons pu bénéficier d'une relative - bien que temporaire - visibilité qui n'a pas pour autant décidé les élus en responsabilité à nous recevoir, à peine une porte entrouverte. ..

Nous avons pris du temps sur nos vies personnelles et professionnelles parce que nous pensons que le jeu en vaut la chandelle, que les parents sont relégués au second plan, pour ne pas dire méprisés.
Les parents mobilisés sur les autres questions ont certainement fait de même et ont du ressentir parfois les mêmes désillusions face à nos décideurs.

850 personnes à ce jour ont signé la pétition pour les cantines, en l'espace de moins de deux mois. plus de 600 pour celle des garderies. ce n'est pas rien. tout ceci ne peut pas rester vain!
Il s'agit, une dernière fois avant les vacances, de prendre une heure au mieux - une demi heure au moins - sur notre temps de 8h à 9h, de s'organiser pour faire amener les enfants à l'école et arriver presqu'à l'heure au travail....

C'est pourquoi, nous encourageons toutes celles et ceux qui pourront venir lundi montrer qu'ils sont
  • avant tout usagers d'un service public qu'ils souhaitent de qualité,
  • des parents, amis, tantes, grand-parents soucieux de la qualité de la vie scolaire des enfants,
  • contribuables et électeurs de la ville de Marseille
  • ou tout simplement citoyen motivé!


Pour tous ceux qui veulent participer également à un moment festif autour d'un ensemble de sujets sur la qualité de vie, l'environnement, rdv également
samedi 19 juin à 14 h à Réformés pour la 11è marche pour
l'Environnement, la Santé, la Solidarité et le Cadre de vie

organisée par un ensemble d'associations et de collectifs regroupés par eco-forum
histoire de rappeler aux politiques que nous voulons d'une ville agréable à vivre
avec des espaces verts, des échanges entre citoyens et élus, des pistes cyclables,
des écoles maternelles, des cantines scolaires saines...
Nous sommes tous concernés pour rattraper le retard de Marseille / tous ces sujets.

Venez simplement avec un badge, une pancarte sur le sujet qui vous tient particulièrement à coeur (les cantines ?)

Des actions concrètes pour garantir un approvisionnement local des cantines

Certaines communes se contentent de dire "c'est impossible de fournir les cantines en bio, il n'y a pas assez d'agriculteurs." D'autres constatent le problème et trouvent des solutions et n'est-ce pas cela que l'on attend de nos élus ? Ne doivent-ils pas chercher à résoudre des problèmes plutôt que d'en faire le constat, désœuvrés?

Voici encore une commune qui s'investit auprès des producteurs pour arriver à nourrir les enfants avec des produits locaux, de saison, frais...et bio en plus.
Il faut dire que Barjac est devenue l'emblème des cantines scolaires (locales, bio) en France.
C'est également une action de soutien à l'agriculture et une action de santé publique.

"...En peaufinant le rachat de la Grange des Prés et ses 120 ha, qui permettront l'installation de 7 à 8 agriculteurs bio. Le tout à travers un montage financier innovant (lire ci-dessous). Car fournir en bio la cantine de Barjac, qui regroupe trois communes de l'Ardèche et deux du Gard, n'est pas chose facile." lire la suite


L'association Isle mange bio s'est donné pour objectif un approvisionnement régulier des établissements scolaires, hospitaliers ou autres, dans un rayon de 50 kilomètres autour de Montpon (24). Cette association rassemble pour le moment sept agriculteurs bio installés dans le périmètre de la Communauté de communes Isle et Double.

En l'état actuel, Isle mange bio se fait fort d'une capacité de production annuelle de l'ordre de 60 tonnes. En point de mire : le collège de Montpon et ses 1 000 repas par jour, le collège de Mussidan, l'hôpital de Vauclaire… « Nous sommes en phase de test. Nous avons constaté une forte volonté des établissements d'avoir des produits locaux pour leurs cantines ».

L'association envisage d'évoluer vers un statut de société coopérative d'intérêt commercial (SCIC). Elle entend surtout se doter rapidement d'un outil de stockage et va, dans cette perspective, solliciter le concours des collectivités. Selon le président de Bio d'Aquitaine, « elles voient ce projet d'un très bon œil ».
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« La cantine peut être une locomotive, explique Séverine Romanowski, coordinatrice de GABNOR, qui accompagne les agriculteurs en conversion bio. Mais pour le moment, on est dans une logique de sur mesure. Une fois que la demande des gérants des restaurants collectifs - communes, départements et région - sera harmonisée, elle permettra aux producteurs de planifier pour passer à la vitesse supérieure. » Dans la région, on compte une centaine de commanditaires pour la restauration collective (écoles, collèges, lycées, CCAS).

L'autre locomotive est bien sûr le consommateur : « Un producteur s'oriente vers la restauration collective, ce qui ricoche aussi sur des distributeurs et des transformateurs, qui élargissent l'offre et attirent de nouveaux consommateurs... » Côté fourneaux, il faudra aussi s'adapter : « On commence à voir la volonté politique, comme à Lille avec l'objectif de 50 % de bio d'ici à 2012."
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jeudi 10 juin 2010

Le Salon International du Bio et de l'Agri-Durable en juin 2010

Il est trop tard pour y aller, puisqu'il s'est déroulé du 3 au 5 juin 2010 à Agen, mais il est encore possible d'obtenir beaucoup de renseignements via leur site.

Orgagri, en collaboration avec les professionnels Aquitains de l’agriculture et de l’agro-alimentaire, a créé un évènement qui a pour missions de :
• Démontrer les atouts économiques de l’agri-durable.
• Donner tous les outils et les solutions pour faire de l’agridurable.

Créer un lien direct et durable entre le donneur d’ordre et le producteur

Mon assiette bio, ma pelle est un concept élaboré par Vivrao, agence conseil, afin de promouvoir et organiser l’introduction de produits bio locaux en restauration collective.

Il s’agit de créer un lien direct et durable entre le donneur d’ordre (collectivité territoriale, opérateur…) et le producteur ( seul ou en groupement avec d’autres ) sur un temps long:
  • en privilégiant la proximité entre lieux de production et de consommation;
  • en contractualisant sur du long terme (5 ans), incluant la période de conversion si nécessaire (produits pris mais non valorisés en bio pendant cette période);
  • en fournissant un ou plusieurs ingrédients bio pour des repas, de façon régulière
  • en augmentant la diversité des produits et la fréquence de leur présence, en fonction de l’accroissement planifié de la production;
Cet accompagnateur à l'approvisionnement bio se trouve en plus à Vitrolles !
Plus d'infos

La ville de Marseille a t elle fait appel à eux pour répondre que "le bio ce n'est pas possible à 100% sauf si on importe" ?
Sur quelle quantité de bio la ville de Marseille s'engage-t-elle à fournir du bio ?
Comment en est-elle arrivée à ces conclusions ?

Nous allons tenter d'en savoir plus.

mercredi 9 juin 2010

La cantine bio est moins chère...

Emission combien ça coûte de novembre 2009

mardi 8 juin 2010

La question des cantines de Marseille dans les médias en juin

TV
Tout d'abord par le biais de retransmission des "conférences" de Science Frontières sur LCM.

Là on y voit le Dr d'Avenance qui dit "OUI au Bio dans la cantine et surtout au local"...bonne nouvelle non ? (il faut juste vérifier que les mots ne dépassent pas les actions...ça arrive, souvent)

Puis il y a Mme Casanova, responsable éducation à la mairie et des cantines qui parle de "responsabilité sociale des entreprise (et collectivités)"là aussi il va falloir vérifier la cohérence mots / actes et vis versa.


Radio
Emission eco forum sur Radio Galère mercredi 9 juin à 19h. Des parents expliquent leur engagement, les découvertes qu'ils ont faites, comment fonctionne ce marché de service public.
A écouter sur 88,4.

La mairie répond "il n'y a pas assez d'agriculteurs bio"...venez rencontrer vos producteurs régionaux

Les 12 et 13 juin 2010, les agriculteurs bio de la région PACA ouvriront leurs fermes au grand public. Découverte de la production biologique, dégustation de produits, animations et échanges.

Allez à leur rencontre pour savoir
  • pourquoi ils ont choisi ce mode de production,
  • comment cela se passe,
  • quels goûts ont les produits
  • et pourquoi il est souvent dit "il n'y a pas assez de producteurs bio"

Une bonne façon de montrer aux enfants de vrais fermes et pas des centres de production de viande ou des légumes sous serres en plastique!

Un bon moment pour échanger avec ceux qui ont la mission de nous nourrir chaque jour ...et de nourrir nos enfants, si la mairie se décide.

Plus d'infos

Des producteurs en direct sur une Zone commerciale : le projet RURURBAL

Il fallait oser...
pour acheter ses fruits et légumes directement au producteur, c'est sous un chapiteau qu'il faut se retrouver. En l'occurrence, celui monté pour la première fois mercredi 02 juin 2010 sur le parking du centre commercial Plan-de-Campagne, dans le cadre de l'opération "Rururbal" (Rural urban alimentation). (plus d'infos)

La Communauté du Pays d'Aix a été retenue dans le cadre d'un appel à projet européen pour la mise en place d'actions innovantes afin de promouvoir la consommation et la commercialisation des produits agricoles. Ici il s'agit d'un marché de mi-gros local ouvert aux particuliers, mais aussi aux collectivités, aux restaurateurs.

Je n'ai pas vu de mention d'agriculture bio, mais c'est déjà au moins de l'alimentation fraîche, de saison, et locale...

Téléchargez la liste des marchés du Pays d'Aix

dimanche 6 juin 2010

la question des cantines à Marseille dans 20 mn en juin 2010

20 mn du 3 juin 2010

Même s'il y a quelques imprécisions...

"Les élus Verts et plusieurs comités de parents réclament à la mairie de Marseille une concertation publique avant le renouvellement en 2011 du marché des cantines scolaires. Le cahier des charges qui doit servir de base à l'appel d'offres est en cours d'élaboration, et pourrait être voté d'ici le mois de juillet. « Il faudrait prévoir un effort sur l'introduction, de temps en temps, de plats bio, et l'approvisionnement en filières courtes pour favoriser l'agriculture de proximité »

Lire la suite

Et si les parents allaient déjeuner à la cantine à la place de leurs enfants, juste pour voir

"A Mellac dans l'Ouest de la France, l'idée de proposer ponctuellement aux parents de manger à la cantine, « pour voir » a déjà été mise en place en 2005. Ce printemps, quatre dates ont été retenues. Il reste deux sessions. Pour chacune, près de huit parents peuvent s'inscrire. L'école publique compte 254 élèves dont 215 mangent à la cantine"

plus d'infos ici

pendant ce temps à Marseille, des parents nous ont raconté avoir fait la demande pendant 3 ans, sans pouvoir obtenir de réponse positive.

Mais peut-être est-ce parce que à Mellace "Le cuisinier et son équipe de quatre personnes travaillent des produits locaux et souvent bio. « La viande vient du boucher du coin, le poisson d'un poissonnier local. Nous privilégions les circuits courts". Ils n'ont donc rien à cacher.

mercredi 2 juin 2010

projection du film "Nos enfants nous accuseront" à Marseille jeudi 3 juin 2010

Jeudi 3 juin à partir de 19h au théatre Mazenod, 88 rue d'Aubagne (métro Notre Dame du Mont).
Projection du film "Nos enfants nous accuseront" en présence du réalisateur JP Jaud, de Michèle Rivasi, députée européenne, Patrice Halimi, médecin à Aix et secrétaire général de l'association Santé Environnement France et de représentants d'associations locales.

La projection sera suivi d'un débat sur la restauration scolaire à Marseille.

Venez nombreux pour voir ce film que la France entière voit petit à petit, entourée bien souvent d'élus. Mme Casanova sera-t-elle là pour répondre aux parents ?

Jean-Paul Jaud et Patrice Halimi sont des hommes très engagés dans le combat pour faire savoir les conséquences des pesticides.



mardi 1 juin 2010

Mobilisation des parents d'élèves FCPE et PEEP et indépendants pour réunuion avec Mme casanova mercredi 2 juin 2010

Il s'agit des commissions menus du 3eme trimestre,
  • celle d'Avenance se tient cette semaine, mercredi 2 juin 2010 à Marseille
  • l'autre de Sodexo se tient la semaine prochaine.
D'après ce que nous savons, ni les élus de la ville, ni Mme Casanova ne viennent jamais à ces commissions ! Ce qui montre le degré d'importance accordé à ce sujet par la ville.

ça vous paraît logique vous quand on a la volonté de faire réellement avancer un sujet en accord avec les attentes des citoyens ?
Ils sont pourtant près de 800 à ce jour à avoir signé la pétition en ligne


Les enfants de Marseille comptent sur les délégués parents d'élèves de TOUTES les associations (FCPE, PEEP, indépendantes) pour participer activement à ces réunions qui doivent normalement avoir lieu avec Mme Casanova.

Ils sont là pour relayer le message auprès des responsables de la mairie...
Respect de la norme AFNOR pour l'organisation des cantines,
privilégions des produits sains, frais, de proximité, sans colorants, sans conservateurs, sans additifs, bio si possible...plus de personnel pour l'encadrement, moins de TV... je ne peux pas vous refaire la liste ici, mais nous y travaillons.

Nous savons qu'il y a déjà bien d'autres combats ailleurs au sujet des écoles, par rapport à la suppression de classes, de profs, à l'augmentation du nombre d'enfants par classe...La nourriture fait aussi partie de ces choses vitales.

Ah oui, ça pour faire des stades pour 2016 on va avoir de l'argent, mais pour nourrir les enfants ou leur apporter la culture...pas trop !


Journée nationale de la restauration collective responsable le 21 juin 2010

Dans le cadre du Réseau rural français, la FNAB et la FNCIVAM organisent une Journée nationale de la restauration collective responsable - lundi 21 juin au Ministère de l’Alimentation et de l’agriculture et de la pêche.

« Organiser une offre cohérente de produits locaux en circuits courts et valorisant le bio »

A l’attention des collectivités territoriales, entreprises, agents de développement, agriculteurs

en partenariat avec La Chambre Régionale d’Agriculture de Rhône – Alpes, le projet LIPROCO, Trame et le Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche

Renseignement et inscription:
Julien Labriet
FNAB
jlabriet@fnab.org

Le programme complet

Ce qui serait intéressant c'est que les citoyens sachent quelles sont les villes qui ont envoyé leur personnel se former...
Marseille va-t-elle envoyer quelqu'un ?

lundi 31 mai 2010

Evolution du bio et bienfaits

une enquête de l'Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique révèle les chiffres suivants:

  • En 2009, 36 % des restaurants collectifs proposaient du Bio au moins de temps en temps à leurs convives, ils sont 40 % en 2010
  • " D’ici 2 ans, ce taux pourrait atteindre 77 % puisque 37 % de restaurants collectifs supplémentaires disent avoir l’intention d’introduire des produits bio d’ici 2012, de manière certaine ou probable ", note l’Agence Bio.
  • 13 % proposent un produit ou ingrédient biologique tous les jours, 5 % le faisait en 2009.
  • Les produits phares du bio ? Les pommes, les yaourts, les carottes, le poulet, le riz et les pâtes. Parmi les progressions on notera celles des légumes surgelés (15 % des restaurants en proposent en 2010 contre 7 % en 2009) et le pain frais (4% en 2010 contre 7 % en 2009).
Plus d'infos


Le bio est-il meilleur pour la santé ?
C'est la question qu'à posé une étude menée par Léon Guéguen et Gérard Pascal.
La conclusion est négative...cf ici

Mais en cherchant un peu au-delà, qui trouve-ton derrière cette étude: l’Académie d’agriculture de France, présidé par Bernard Le Buanec.
  • Du coup, il faut se demander qui est ce Bernad Le Buanec...et la réponse ne surprend pas. petite recherche simple sur google
    Il est secrétaire général de la Fédération internationale des semences (FIS) et de l’Association internationale des sélectionneurs...impartial n'est ce pas ?
On ne s'étonnera donc pas qu'il dise également qu'avec l'agriculture bio "...la qualité physique et biologique des sols est améliorée, mais cette pratique peut à la longue «induire un appauvrissement en certains éléments minéraux, qui deviennent alors limitants pour la production»."
  • Léon Guéguen lui fait également partie de cette "prestigieuse" académie, donc une connaissance proche de Mr Le Buanec. Il est également Directeur de recherche honoraire de l’Inra, ancien directeur du Laboratoire de nutrition et sécurité alimentaire du Centre de recherches de Jouy-en-Josas, administrateur de l’Institut Français pour la Nutrition et rapporteur à l’Afssa.
Moi franchement cela m'inquiète...quelle objectivité ont ces messieurs qui donnent des règles de nutrition ?
Voir d'autres interventions de ce Monsieur sur un pseudo site pseudo critique de la science, mais clairement orientés.
  • Gérard Pascal, également un pro OGM depuis longtemps cf ici. Voici son CV plus complet

vendredi 28 mai 2010

Le sujet des cantines de Marseille dans les médias en Mai 2010

France Bleue Provence
le journal de 8h avec une brève interview d'une maman
sur le lien suivant
(à partir de 6,20 min)

ce journal était suivi d'une "ligne ouverte" (témoignages sur les cantines) qui n'est malheureusement pas podcastable.

France 3
édition locale Marseille, du 25/05/2010
Aller directement à 2,40 mn