vendredi 18 février 2011

Pas assez de bio pour les cantines et il est trop cher

La rengaine est là...toujours la même.
Nous sommes désolés m'sieurs dames, il n'y a pas assez de bio pour tout le monde donc on ne pourra pas en donner à vos enfants, dixit la Mairie de Marseille par exemple.
  • La France, premier pays agricole européen arrive en 22ème position (sur les 27 pays de l’UE)  pour la part de bio cultivée avec 2,46%, contre 8% en Italie ou 13,5% en Autriche.  
  • Pourtant 78% des villes moyennes (dont la population est comprise entre 20.000 et 100.000 habitants) utilisent des produits bio dans les menus de leurs cantines scolaires. C’est une étude récente de la Fédération des maires des villes moyennes (FMVM) qui le révèle. 
La Mairie ne pense pas une seconde au rôle qu'elle a à jouer dans le développement et le soutien à l'agriculture bio, locale.

Pourtant les établissements publics fonciers (EPF) peuvent être saisis par les collectivités locales pour protéger des terres agricoles. Les collectivités soucieuses de donner priorité à l’installation de producteurs et de favoriser la densification urbaine plutôt que l’étalement peuvent s’appuyer sur l’EPF pour créer une réserve foncière.


Et la coût ?
  • Du côté des familles
A Marseille, les familles qui paient plein pot doivent régler 3.18 € / repas. Des familles non imposables paient tout de même ce prix maximum, alors que dans d'autres villes proches, comme Aubagne, les mêmes personnes payaient un peu plus d'1 €.Certaines communes, de droite et de gauche, ont choisi la gratuité pour tout le monde.
D'autres ont décidé de financer parfois jusqu'à 80% !
A Marseille, nous cherchons des exemples de familles qui bénéficient de la gratuité...et quels sont les quotients familiaux...
Encore une fois tout est une question d'intérêt porté par les élus / sujet des cantines et de la santé des enfants (vs recouvrir le vélodrome)

  • Du côté coût fournisseurs
Les 2 fournisseurs (Sodexo et Avenance) facturent le coût du repas à la mairie, entre 3.64 et 3.90 € le repas, tout compris et parce que les cuisines centrales ont été amorties.La part de la matière première là-dedans est de l'ordre de 1.40 à 1.50 € contre 2.30 € pour des cantines de qualité. Donc même si le prix des denrées devaient augmenter, cela se jouerait sur quelques centimes...

Comme l'explique Annie Lahmer, directrice de cabinet de Jacques Boutault, maire Vert du deuxième arrondissement de Paris, « la part des denrées alimentaires, dans un repas, ne représente que 1,97 euros sur un total de 5,97 euros. Même si cette part augmente de 50%, ce n’est pas si important sur le budget global. »

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