mardi 5 octobre 2010

Où en sommes-nous du renouvellement du marché public des cantines de Marseille ?

Depuis le début de l'année 2010, nous vous avons informé du renouvellement du marché des cantines primaires des écoles de Marseille, géré en DSP.

Jusqu'à présent il y avait
- Sodexo pour 2/3 des écoles de la ville (du 1er arrondissement au 12è)
- et Avenance pour 1/3 (du 13 au 16è)

Le nouvel appel d'offre a été passé pour la restauration collective en 2011. Les candidats se sont proposés, mais sans avoir le cahier des charges, qui ne leur est remis que par la suite...(moi je trouve cela bizarre, mais c'est ainsi que ça fonctionne).

3 entreprises de restauration scolaire se sont mises sur les rangs. Inutile de vous dire que pour répondre à l'appel d'offre des cantines de Marseille, qui est partagé en seulement 2 marchés, il faut être une grosse entreprise (alors que rien que de partager le marché en plusieurs petits, cela modifierait entièrement la donne).

Il y a donc
- Sodexo
- Avenance
- et la Sogeres.

Donc pas vraiment du nouveau...

Par contre, ce qui peut tout (ou rien !) changer, c'est le cahier des charges qui va leur être remis le 15 octobre.
A partir de ce moment là, nous en tant que citoyens concernés nous aurons la possibilité de lire ce cahier des charges, de voir ce que la mairie a retenu des désirs des parents et autres citoyens (qui paient ce service par le biais de leurs impôts, ce n'est pas un cadeau comme la mairie tente de le faire croire).

Nous ferons un retour sur ce cahier des charges à tous ceux qui seront intéressés.

Puis pendant plusieurs mois, la mairie et les fournisseurs potentiels vont se rencontrer et discuter pour adapter ce cahier des charges, voir comment l'améliorer.
Mais dans quel sens ? la mairie semble toujours privilégier uniquement le prix le plus bas plutôt que
  • la qualité,
  • le soutien à l'agriculture paysanne de proximité,
  • l'activité économique locale (alors que c'est son rôle aussi)
  • la santé des enfants (oui c'est bien d'offrir, par le biais des impôts des Marseillais, la possibilité à certains enfants d'avoir déjà un repas complet, mais si c'est pour leur faire avaler des pesticides, des colorants, des conservateurs...je dis que nous ne sommes plus alors dans un pays développés).
A nous alors d'agir, de nous mobiliser une nouvelle fois pour faire entendre nos voix (à partir de mi octobre) et veiller à ce que le cahier des charges permettent aux entreprises de restauration de présenter des offres de qualité, avec des produits issus de l'agriculture locale, de producteurs qui veulent se convertir à une agriculture sans pesticides, ou qui le sont déjà, des produits de saison, frais, cuisinés sans ajouts de produits non identifiés.

Les entreprises de restaurations scolaire ne sont que des fournisseurs, plus ou moins responsables il est vrai, plus ou moins engagés auprès des producteurs, plus ou moins prêts à s'embêter à aller chercher du local) pour répondre à ces marchés.
Les donneurs d'ordre sont bel et bien à la mairie, parmi les équipes de ceux que nous avons élus pour nous représenter.

Nous devrons être attentifs à ce que l'on ne nous propose pas de l'événementiel bio ou, local ou de qualité de temps en temps, car cela n'a aucun sens. Nous devrons privilégier la régularité de l'approvisionnement bio, local de saison de certains aliments afin que les entreprises de restauration puissent instaurer des partenariats de long terme avec des producteurs, plutôt que d'aller chercher 1X/ mois partout en France 40 000 repas bio pour 1 repas. Cela n'a aps de sens et permet justement de dire "le bio c'est plus cher"

Évidemment, ce n'est pas ainsi que cela doit se faire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire