mercredi 16 juin 2010

Des actions concrètes pour garantir un approvisionnement local des cantines

Certaines communes se contentent de dire "c'est impossible de fournir les cantines en bio, il n'y a pas assez d'agriculteurs." D'autres constatent le problème et trouvent des solutions et n'est-ce pas cela que l'on attend de nos élus ? Ne doivent-ils pas chercher à résoudre des problèmes plutôt que d'en faire le constat, désœuvrés?

Voici encore une commune qui s'investit auprès des producteurs pour arriver à nourrir les enfants avec des produits locaux, de saison, frais...et bio en plus.
Il faut dire que Barjac est devenue l'emblème des cantines scolaires (locales, bio) en France.
C'est également une action de soutien à l'agriculture et une action de santé publique.

"...En peaufinant le rachat de la Grange des Prés et ses 120 ha, qui permettront l'installation de 7 à 8 agriculteurs bio. Le tout à travers un montage financier innovant (lire ci-dessous). Car fournir en bio la cantine de Barjac, qui regroupe trois communes de l'Ardèche et deux du Gard, n'est pas chose facile." lire la suite


L'association Isle mange bio s'est donné pour objectif un approvisionnement régulier des établissements scolaires, hospitaliers ou autres, dans un rayon de 50 kilomètres autour de Montpon (24). Cette association rassemble pour le moment sept agriculteurs bio installés dans le périmètre de la Communauté de communes Isle et Double.

En l'état actuel, Isle mange bio se fait fort d'une capacité de production annuelle de l'ordre de 60 tonnes. En point de mire : le collège de Montpon et ses 1 000 repas par jour, le collège de Mussidan, l'hôpital de Vauclaire… « Nous sommes en phase de test. Nous avons constaté une forte volonté des établissements d'avoir des produits locaux pour leurs cantines ».

L'association envisage d'évoluer vers un statut de société coopérative d'intérêt commercial (SCIC). Elle entend surtout se doter rapidement d'un outil de stockage et va, dans cette perspective, solliciter le concours des collectivités. Selon le président de Bio d'Aquitaine, « elles voient ce projet d'un très bon œil ».
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« La cantine peut être une locomotive, explique Séverine Romanowski, coordinatrice de GABNOR, qui accompagne les agriculteurs en conversion bio. Mais pour le moment, on est dans une logique de sur mesure. Une fois que la demande des gérants des restaurants collectifs - communes, départements et région - sera harmonisée, elle permettra aux producteurs de planifier pour passer à la vitesse supérieure. » Dans la région, on compte une centaine de commanditaires pour la restauration collective (écoles, collèges, lycées, CCAS).

L'autre locomotive est bien sûr le consommateur : « Un producteur s'oriente vers la restauration collective, ce qui ricoche aussi sur des distributeurs et des transformateurs, qui élargissent l'offre et attirent de nouveaux consommateurs... » Côté fourneaux, il faudra aussi s'adapter : « On commence à voir la volonté politique, comme à Lille avec l'objectif de 50 % de bio d'ici à 2012."
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