- Mars 2099 : En Vendée (Ouest France)
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Dans les collèges vendéens, le coût des denrées non bio représente 1,54 € par repas. En bio, ce serait autour de 1,85 à 1,90 €. Selon Xavier Elices Diez, conseiller restauration au conseil général de Vendée, « ce surcoût peut être en partie compensé par de meilleurs rendements en cuisson et la lutte contre le gaspillage. On peut aussi travailler à réduire les charges annexes d'énergie, de matériels de cuisson ou de lavage et réinvestir les économies réalisées dans l'achat d'aliments bio. »
Qu'en est-il des marchés publics ?
La réglementation autorise les responsables à privilégier le bio, mais pas l'approvisionnement local. « Avec la reconnaissance du développement durable, cette position s'assouplit. Il y a aussi tout un vocabulaire à bien manier dans les appels d'offres pour aller dans ce sens », note Éric Grunewald de la Fédération nationale de l'agriculture biologique.- Février 2009: Pontivy (Ouest france)
Appel d'offres pour six ans.
La ville et le CCAS font chacun appel à un prestataire extérieur pour leur restauration collective. La convention arrivant à terme, un nouveau contrat va être signé pour 6 ans à l'issue d'un nouvel appel d'offres. En créant un groupement de commandes, les deux entités peuvent en demander plus à l'entreprise qui décrochera le marché.(...)
Exigence de qualité.
Le cahier des charges devient plus contraignant.
- Le prestataire devra proposer des menus sur quatre semaines.
- Les tableaux qui les présenteront devront indiquer les grammages (le poids d'une pièce de viande n'est pas le même s'il est destiné à un adulte ou un enfant),
- les valeurs nutritionnelles,
- le mode de fabrication des aliments,
- l'origine de la production,
- les labels, etc.
- La volaille sera labellisée.
- Les légumes seront « en priorité d'origine bio », dit le rapport de la commission restauration municipale.
L'objectif est de commencer la nouvelle période de six années le 3 juillet. Actuellement, le pain et les produits laitiers (yaourts, fromage blanc, petits-suisses, fromages) sont bio tous les jours et un repas bio est servi chaque mois. Le nouveau cahier des charges part sur un autre principe : celui d'intégrer en permanence plus d'éléments bio ou de qualité dans la cuisine municipale.
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