Les détracteurs des produits bio, de saison, locaux ont pour habitude de répondre que "tout cela est réservé à une population aisée, aux bobos"...arrivant à faire croire aux ménages à petits revenus, mal renseignés, qu'ils sont condamnés à manger des steack hachés dans lesquels il doit rester 10% de viande, le reste étant du gras, du sel, de l'eau, des légumes sans odeur ni saveur, des gâteaux plein d'acides gras, du pain rempli d'air, d'eau et de sel...
Heureusement des AMAP se mobilisent via des centres sociaux pour arriver à toucher ces familles qui elles aussi méritent de manger sains.
En limitant les intermédiaires, en supprimant les emballages, la part pour la publicité, les marges des grandes surfaces, on arrive à soutenir les paysans locaux en leur garantissant un revenu décent et à donner accès à des produits sains à un plus grand nombre de personnes.
Par exemple, À Romans-sur-Isère, en Rhône-Alpes, deux maisons de quartier développent des Amap afin de trouver des parades à la perte de pouvoir d'achat. « Je suis mariée, j'ai trois enfants, et nous avons 2 000 euros par mois pour vivre, allocations familiales comprises », résume Delphine Buenerd. Elle est membre de La Ferme du Chapitre, créée par des usagers de la maison de quartier Saint-Nicolas dans le centre-ville populaire. Ils sont une trentaine de membres. « En général, mon panier bio à 15 euros me suffit pour la semaine. »
(...)Sur la centaine d'Amap créées depuis 2004 en Rhône-Alpes, une douzaine développent de tels systèmes afin de faciliter l'accès à des produits alimentaires de qualité. « Toutes sont adossées à une association du type centre social, épicerie solidaire, amicale laïque, constate Ludovic Mamdy, il faut des compétences sociocuturelles ou concernant l'alimentation et la précarité. »
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Grâce à ce genre d'action, des familles qui ne pensaient pas au rôle important de la nourriture dans leur quotidien peuvent réapprendre à consacrer plus d'attention à ce qu'ils mangent et ainsi également se rendre compte que leurs enfants à l'école ont également le droit de manger sain.
dimanche 11 avril 2010
Des produits locaux aussi pour les petits revenus
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