Nice avait, comme beaucoup d'autres grandes villes, cédé aux sirènes de la facilité en confiant la nourriture des enfants de ses citoyens, aux grandes entreprises industrielles.
Les économies d'échelle, les centrales d'achat, l'hygiène porté aux firmaments...tout paraissait pour le mieux avec les embêtements en moins.
Mais voilà, la aussi on peut se rendre compte de ses erreurs: disparition du goût, des saveurs, de la beauté des repas, des saisons, du rôle économique d'une cantine scolaire auprès des agriculteurs, des doutes (très très certains) sur les additifs, colorants, sel, OGM, antibiotiques présents à l'insu de tous dans les repas des enfants, l'incidence sur l'obésité, le diabète, les cancers...
Voilà donc que Nice reconnaît son erreur; elle a décidé de déclarer l'appel d'offre sans suite et de repasser la responsabilité des 21 000 repas des enfants (+ 1000 des professeurs) à ses équipes.
"Le maire souhaite que la municipalité joue, à l’avenir, un rôle plus important en matière « de pédagogie nutritionnelle . Il envisage notamment d’introduire dans les menus une plus grande part de denrées issues de la production biologique, de l’agriculture raisonnée et du commerce équitable. Une convention devrait également être signée avec les agriculteurs locaux et le Marché d’Intérêt National de Nice pour privilégier un « approvisionnement de proximité »" A suivre
"le maire annonce que sera menée, plus que jamais, une politique sociale avec des prix modulés en fonction du revenu (actuellement 2,89 € en élémentaire et 2,61 € en maternelle, avec des tarifs réduits et des gratuités) et que les tarifs n’augmenteront pas." la suite
Une description précise de ce que fait Toulouse pour les 27 500 repas quotidiens.
- Une légumerie et des terres pour les produits frais, conversion des terres en bio « Puisque nous encourageons les filières bio et courtes, le meilleur moyen d'être crédible c'est de montrer l'exemple »
mercredi 28 avril 2010
Des municipalités qui reprennent la gestion des cantines scolaires
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