- Avril 2009: Caen
- Février 2009 : Dijon
Elle sait, par exemple, qu'en Ariège, il existe une cantine bio. Cartésienne, elle précise aussitôt : « A Dijon, nous servons 7 500 repas par jour aux écoliers sur 53 sites de restauration. La filière bio ne pourrait pas suivre. Si nous sommes en mesure de proposer des yaourts bio fabriqués par la ferme de la Pierre-qui-Vire, nous ne pouvons pas encore envisager de servir de la viande bio ».Concernant la nourriture biologique la conseillère municipale reconnaît qu'il y a bien une demande des parents : « Désormais nous affichons en vert les recettes bio de la semaine ». Elle cite, pour exemple de ce mois de févier, quatre mets : boulgour, nappé choco, pain d'épices, yaourt.
« Nous faisons également parti du dispositif Bien dans mon assiette, initié par la Région. C'est un grand pas en direction de la qualité et du terroir. Nous communiquons avec les enfants par la voix des animateurs qui déjeunent avec eux.Nous apprenons également aux écoliers que les légumineuses peuvent remplacer la viande. Notre objectif est de jouer un rôle éducatif en complément des parents ».Cantine bio: offre insuffisante A l'occasion du renouvellement du marché de la restauration scolaire arrivant à échéance, la municipalité entend accroître la part des produits biologiques dans les repas distribués dans les cantines et à «maîtriser l'empreinte écologique du marché en réduisant le coût carbone des produits». Le marché soumis à appel d'offres est divisé en six lots, chacun comprenant plusieurs établissements scolaires.
- Janvier 2009: Tourcoing
- Décembre 2008: Manosque
Bernard Jeanmet, interpellé par une jeune lycéenne d'Esclangon, âgée de 15 ans, a promis d'engager Manosque dans le processus du bio pour les cantines scolaires; à l'image de Forcalquier, Volx, Revest-des-Brousses.
- Janvier 2009: Béthune
Marie-France Massard, ancienne adjointe à l'enseignement, réagit à l'annonce faite par Stéphane Saint-André de menus bio au moins une fois par semaine à la cantine, à la rentrée. « La restauration scolaire a déjà depuis plusieurs années proposé des repas bio aux enfants. Pas au rythme d'un repas bio par semaine mais de façon régulière. »
Majorité et opposition sont d'accord sur l'utilité d'une telle opération mais Marie-France Massard insiste sur l'accompagnement nécessaire.
« Il faut effectivement éveiller les enfants au goût tout en leur apprenant le respect de l'environnement. Toutefois, je reste convaincue que la réussite d'un tel projet est liée à deux facteurs importants : le projet doit s'intégrer dans une démarche globale d'éducation alimentaire et tous les acteurs (enseignants, parents, équipe de cuisine, encadrants et bien entendu enfants), doivent être sensibilisés et formés au "manger bio". »
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