Philippe Durrèche est un apôtre de la cuisine collective bio depuis 10 ans et il conseille beaucoup de collectivités notamment pour redonner du goût aux repas de nos enfants.
Voici ce qu'il dit
La qualité des repas dans les cantines scolaires est particulièrement affligeante. Les causes de cette réalité sont les suivantes :
• La peur de l'intoxication alimentaire qui a conduit à la suppression de la cuisine, de l'acte culinaire, du repas préparé « avec amour » par les personnels de mairie.
• Les cuisines ont été fermées au profit de plateformes d'assemblage et de logistique qui livrent les repas « clé en main » pour une moyenne de deux euros par enfant.
• L'utilisation de produits à mastication faible et rapide. Ne pas mastiquer c'est l'assurance du sentiment de faim dans les deux heures suivant le repas.
• La très mauvaise qualité nutritive des aliments proposés aux enfants, produits contenants des taux de lipides inadmissibles et pourtant largement consommés car ils « plaisent » aux enfants,. Ils ne demandent aucune compétence culinaire et sont excessivement bon marché !
• Le bas prix des repas est la résultante de la concurrence féroce des entreprises qui détiennent le marché de distribution. Prix de référence, aucun acteur n'oserait s'en démarquer de peur d'être « hors marché ».
• Le temps insuffisant dédié pour le pour déjeuner.
La suite
Tout le travail de Philippe Durrèche est de conseiller les collectivités territoriales sur l'urgence et la manière de mettre en place dès la crèche, un système de cantines qui offrira à l'enfant une alimentation saine, variée, équilibrée, bonne pour sa santé et celle de la planète.
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Vivement que toutes les cantines passent au bio ! :)
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