jeudi 28 janvier 2010

Comment agir pour les cantines bio à Marseille ?

De mon côté, je pense que les parents doivent se rassembler pour faire des lettres en demandant aux responsables de la rédaction du cahier des charges de s'engager aujourd'hui:

- qu'il n'y a pas d'OGM dans la nourriture des enfants,
- que les taux de sel sont dans les normes (cf procès de Pierre Meneton )
- de communiquer chaque jour sur l'origine de la viande et exiger que cette info soit affichée
- exiger que les enfants mangent des légumes de saison d'origine française
- qu'il n'y a pas une certaine liste de conservateurs suspectés d'être dangereux pour la santé...

Cela me semble concret, vérifiable, constructif.

D'autres pensent qu'il faut faire des grèves de cantines (cf yahoo groupe)

A chacun de choisir sa méthode.

Le Réseau Ecole et Nature au service des enseignants qui font de léducation à l'environnement

Créé en 1983, le Réseau Ecole et Nature réunit aujourd'hui des éducateurs (enseignants, animateurs...), des agents de l'Etat et des collectivités publiques, des acteurs du secteur privé, des porteurs de projets, des responsables de structures d'éducation, etc...

Il s'est donné pour but de développer l'éducation à l'environnement. A cette fin, il met en relations les acteurs, favorise la création d'outils pédagogiques innovants et participe à la mise sur pied d'une représentation nationale de l'éducation à l'environnement.

Je pense que c'est eux qui ont dû faciliter la mise en place du 1er forum départemental sur les cantines bio, organisé par le collectif Cantines Bio de Limoux et l'association Nature & Progrès Aude.

Objectif de ces 2 journées : informer et sensibiliser le public sur l’intégration de produits frais et de proximité dans les cantines scolaires.

  • 1er jour consacré au grand public.
  • 2ème jour, réservé prioritairement aux professionnels et aux élus.
Moi je dis bravo !

Oh, Toulouse...

Notre confrère, très actif de Ma cantine bio, nous informe que la ville de Toulouse offre désormais un petit pain bio.
Et comme nous le soutenons depuis longtemps, cet engagement municipal a un impact économique local. En effet, ceci a entraîné la conversion au bio de la ferme qui fourni les céréales, car elle sait qu'elle a un débouché garanti de 25000 repas quotidien.
La ville cherche aussi à introduire une légumerie dans sa cuisine centrale afin de pouvoir conserver les légumes frais.

Voilà une véritable implication d'une mairie pour le développement du bio, du local, pour la santé de ses concitoyens. Pensons-y au moment des élections régionales, municipales...

mardi 26 janvier 2010

Concertation sur les tarifs des services publics de la collectivité

Les grilles tarifaires en vigueur à Strasbourg (cantines scolaires, activités culturelles et sportives, transports), construites au fil du temps sans cohérence ni vision globale, ne répondent pas à cette double exigence de solidarité et de justice et ne sont plus conformes aux réalités actuelles.

Certaines familles payent en effet plus que d’autres alors même que leurs capacités contributives réelles sont plus faibles, l’évaluation de celles-ci reposant sur la seule appartenance à des catégories sociales (chômeurs, bénéficiaires de minimas sociaux) ou sur des critères soit inadaptés (ex du revenu imposable ayant quotient familial et sans prestations sociales) soit trop généraux (ex des réductions ou gratuité pour le 2ème enfant indépendamment du niveau de revenu).

suite

Alors, quand des parents pensent que les cantines "saines, locales, bio" sont hors de portée des plus modestes, le combat n'est peut-être pas le bon ?
Commençons d'abord par se mobiliser sur les vrais combats pour l'égalité, ce qui pourrait permettre à tous d'accéder à une nourriture saine et équilibrée qui en plus favorise l'économie locale...

dimanche 24 janvier 2010

Exemple d'un cahier de charges: Agen

Depuis le 1er septembre 2009, c’est désormais la société AVENANCE installée à la Cuisine Centrale d’Agen qui prépare les repas servis dans les écoles d’Agen.

La société AVENANCE répond à des recommandations publiées en 2007 par le Groupe d’étude des marchés de restauration collective et de nutrition (GEMRCN) qui portent notamment sur les fréquences de certains plats ou aliments ainsi que sur les grammages des portions servies aux enfants.
La société AVENANCE a pour mission d’augmenter la consommation en fruits, légumes, féculents, diminuer les apports lipidiques et rééquilibrer la consommation d’acides gras.

Le cahier des charges impose à la société AVENANCE d’utiliser des légumes frais et de saison, à la différence de SCOLAREST qui travaillait essentiellement avec des légumes en conserves ou surgelés. Pour les pommes de terre notamment, le calibre n’étant pas le même pour chaque pomme de terre, la cuisson est plus difficile à gérer.

La société AVENANCE est consciente que cuisiner des légumes frais en grosses quantités est un paramètre à retravailler. Un parent d”élève leur a fait remarquer qu'ils étaient en train de réapprendre leur vrai métier !

Concernant les menus Bio, désormais le cahier des charges impose 20 % de produits Bio et dans la mesure du possible produits localement (les 20% de Bio semblent respectés avec une volonté de la part des parents d'élève et de la société AVENANCE de faire du Bio local.)

Plus de détails ici

Il serait intéressant de s'enrichir de l'expérience des autres pour rédiger le cahier des charges de Marseille.
Vos interlocutrices : Véronique SALVALAIO (école élémentaire CARNOT) et
Frédérique LEROUX (école maternelle CARNOT)

mercredi 20 janvier 2010

Un conseiller pour remettre l'éducation (l'éveil) alimentaire à l'école

Philippe Durrèche est un apôtre de la cuisine collective bio depuis 10 ans et il conseille beaucoup de collectivités notamment pour redonner du goût aux repas de nos enfants.

Voici ce qu'il dit
La qualité des repas dans les cantines scolaires est particulièrement affligeante. Les causes de cette réalité sont les suivantes :
• La peur de l'intoxication alimentaire qui a conduit à la suppression de la cuisine, de l'acte culinaire, du repas préparé « avec amour » par les personnels de mairie.
• Les cuisines ont été fermées au profit de plateformes d'assemblage et de logistique qui livrent les repas « clé en main » pour une moyenne de deux euros par enfant.
• L'utilisation de produits à mastication faible et rapide. Ne pas mastiquer c'est l'assurance du sentiment de faim dans les deux heures suivant le repas.
• La très mauvaise qualité nutritive des aliments proposés aux enfants, produits contenants des taux de lipides inadmissibles et pourtant largement consommés car ils « plaisent » aux enfants,. Ils ne demandent aucune compétence culinaire et sont excessivement bon marché !
• Le bas prix des repas est la résultante de la concurrence féroce des entreprises qui détiennent le marché de distribution. Prix de référence, aucun acteur n'oserait s'en démarquer de peur d'être « hors marché ».
• Le temps insuffisant dédié pour le pour déjeuner.

La suite

Tout le travail de Philippe Durrèche est de conseiller les collectivités territoriales sur l'urgence et la manière de mettre en place dès la crèche, un système de cantines qui offrira à l'enfant une alimentation saine, variée, équilibrée, bonne pour sa santé et celle de la planète.

Cliquez ici pour le contacter

lundi 18 janvier 2010

Cantines bio à Marseille: appel d'offres

Comme vous le savez surement, la ville de Marseille prépare le nouvel appel d'offre pour désigner la société qui assurera la fourniture des repas pendant 7 ans (à partir de la rentrée 2011).

Un marché parmi les plus gros d’Europe !
Imaginez ce que cela peut signifier au niveau économique et agricole

Nous avons jusqu'au mois de juin pour nous faire entendre...

Un réseau d'action et d'échange sur ce sujet a donc été constitué. C'est l'action de tous qui permettra d'avancer, en proposant et en agissant pour une meilleure qualité de restauration dans les écoles.

Rejoignez-nous !

Que vous soyez parents, futurs parents (dans les 7 ans vous aurez peut-être un enfant ?), grand-parents, agriculteurs, écolos convaincus ou pas encore, sceptiques...rejoignez nous.
Vous y apprendrez les raisons qui nous poussent à agir, les incidences sur la santé de nos enfants, sur l'économie locale, sur l'agriculture, sur la nourriture de tous.

Il sera trop tard après

Une liste de diffusion a été créée :

Cette liste est ouverte à toutes celles et ceux qui veulent échanger sur ce sujet.

En voici les modalités :

Envoyer un message : cantinesmarseille@yahoogroupes.fr
S’inscrire : cantinesmarseille-subscribe@yahoogroupes.fr
Désinscription : cantinesmarseille-unsubscribe@yahoogroupes.fr
Fondateur de la liste : cantinesmarseille-owner@yahoogroupes.fr

samedi 2 janvier 2010

Conférence sur la biodiversité en milieu urbain

Car, même si les villes ont été conçues en opposition avec la "nature", elles n'en sont pas moins un lieu de vie pour de nombreuses espèces végétales et animales, jusqu'à devenir un refuge pour certaines d'entre elles, menacées par les pratiques culturales en milieu rural. Le cas des abeilles est à ce propos exemplaire.

Patrick Bayle, naturaliste, nous fera découvrir la richesse de la biodiversité marseillaise
avant de débattre avec Pascale Birotteau, architecte urbaniste, de la place de la nature en ville.

Jeudi 14 janvier 2010 à 19h au Forum Point P, Métro rd Point du Prado
Entrée au pied de l'immeuble du Grand Pavois.