mardi 13 octobre 2009

l'excuse du surcoût pour le bio, un argument fallacieux

"La Fédération des Maires des Villes Moyennes a commandité une étude au sujet de l'introduction de 20% de produits bio dans les cantines publiques d'ici 2012.

Cette étude a été conduite avec (par?) Sodexo, entreprise de restauration collective.

(déjà là on peut se poser une question sur l'objectivité de l'étude...)


"...Introduire le bio dans les menus remet en cause les circuits habituels d'approvisionnement que ce soit pour les SRC (sociétés de restauration collective) ou les communes qui gèrent les cantines régie directe. Donc toutes les raisons sont bonnes pour freiner son introduction. L'argument financier agité devant les parents d'élèves et les contribuables est donc dans ce cas bien pratique pour justifier une introduction du bio à la cantine de façon homéopathique. ...

L'étude met (évidemment) en avant le surcoût (variable de 10% à 45%) du bio. Arrêtons-nous un instant sur ces chiffres.

Tout d'abord le surcoût porte uniquement sur le prix des denrées bio. Or nous l'avons vu plus haut les produits bio ne représentent (dans le meilleur des cas) que 20% des denrées utilisées dans les menus. De plus les denrées ne représentent qu'un tiers du coût du repas.

...Admettons un surcoût de 30% des denrées bio : cela équivaut à une hausse de 6% du coût global des denrées (30% sur 20% de produits bio). Les denrées représentant 32% du coût global du repas, le surcoût des denrées bio ramené au prix du repas n'est plus que de 2%.

Heureusement l'exemple de Saint-Etienne nous montre qu'avec une volonté politique forte les contraintes financières sont balayées. En effet cette commune a introduit à la rentrée 2009, 50% de produits bio dans ses cantines sans hausse du prix du repas pour les familles."

Lire tout l'article sur Ma cantine bio
Voir l'étude

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