dimanche 27 février 2011

le concept d'agriculture écologiquement intensive ? Mieux que le bio ? Mieux que l'agriculture raisonnée ?

Un article très intéressant sur eco-sapiens qui nous explique cette nouvelle "appellation" et ce qui se cache derrière.
Elle viserait à présenter 
  • une alternative à l'agriculture intensive polluante et énergivore 
  • tout en se démarquant d'une agriculture biologique soupçonnée de ne pas pouvoir répondre aux besoins alimentaires futurs de la planète. 

Avant de lire cela et pour avoir une meilleur vision des conséquences d'une agriculture intensive, pourquoi ne pas regarder des images très parlantes proposées par Jean Will qui a suivi Claude et Lydia Bourguignon dans leur analyse de l'appauvrissement des Terres. 

Voyage entre sol et terre sera diffusé sur France3 lundi 14 mars dans la case de l'oncle Doc vers 00h30.
Vous pouvez encore le voir quelques jours sur le site de France 3.

mercredi 23 février 2011

le 15 mars, sur Arte: Notre Poison Quotidien

Une nouvelle enquête de Marie-Monique Robin sera diffusée sur Arte le 15 mars.

Il s 'agit de "Notre Poison Quotidien" qui met en lumière les dérives
  • liées aux pesticides, 
  • l'impact de certains composants comme le E951, que l'on retrouve dans de nombreux aliments. Ce fameux E951, plus connu  sous le nom d'aspartame.
  • les risques liés à l'utilisation de plastiques...les repas des enfants dans les cantines sont livrés dans des barquettes en plastique
  • mais aussi les bienfaits d'une nourriture saine, mesurable sur une population en Inde qui se nourrit de son agriculture traditionnelle.
A ne pas manquer pour ceux qui veulent savoir.

vendredi 18 février 2011

Pas assez de bio pour les cantines et il est trop cher

La rengaine est là...toujours la même.
Nous sommes désolés m'sieurs dames, il n'y a pas assez de bio pour tout le monde donc on ne pourra pas en donner à vos enfants, dixit la Mairie de Marseille par exemple.
  • La France, premier pays agricole européen arrive en 22ème position (sur les 27 pays de l’UE)  pour la part de bio cultivée avec 2,46%, contre 8% en Italie ou 13,5% en Autriche.  
  • Pourtant 78% des villes moyennes (dont la population est comprise entre 20.000 et 100.000 habitants) utilisent des produits bio dans les menus de leurs cantines scolaires. C’est une étude récente de la Fédération des maires des villes moyennes (FMVM) qui le révèle. 
La Mairie ne pense pas une seconde au rôle qu'elle a à jouer dans le développement et le soutien à l'agriculture bio, locale.

Pourtant les établissements publics fonciers (EPF) peuvent être saisis par les collectivités locales pour protéger des terres agricoles. Les collectivités soucieuses de donner priorité à l’installation de producteurs et de favoriser la densification urbaine plutôt que l’étalement peuvent s’appuyer sur l’EPF pour créer une réserve foncière.


Et la coût ?
  • Du côté des familles
A Marseille, les familles qui paient plein pot doivent régler 3.18 € / repas. Des familles non imposables paient tout de même ce prix maximum, alors que dans d'autres villes proches, comme Aubagne, les mêmes personnes payaient un peu plus d'1 €.Certaines communes, de droite et de gauche, ont choisi la gratuité pour tout le monde.
D'autres ont décidé de financer parfois jusqu'à 80% !
A Marseille, nous cherchons des exemples de familles qui bénéficient de la gratuité...et quels sont les quotients familiaux...
Encore une fois tout est une question d'intérêt porté par les élus / sujet des cantines et de la santé des enfants (vs recouvrir le vélodrome)

  • Du côté coût fournisseurs
Les 2 fournisseurs (Sodexo et Avenance) facturent le coût du repas à la mairie, entre 3.64 et 3.90 € le repas, tout compris et parce que les cuisines centrales ont été amorties.La part de la matière première là-dedans est de l'ordre de 1.40 à 1.50 € contre 2.30 € pour des cantines de qualité. Donc même si le prix des denrées devaient augmenter, cela se jouerait sur quelques centimes...

Comme l'explique Annie Lahmer, directrice de cabinet de Jacques Boutault, maire Vert du deuxième arrondissement de Paris, « la part des denrées alimentaires, dans un repas, ne représente que 1,97 euros sur un total de 5,97 euros. Même si cette part augmente de 50%, ce n’est pas si important sur le budget global. »

L'épuisement des sols par Daniel Nahon - conférence à l'universite de Nice

Comment nourrir dix milliards d'individus avec des sols surexploités ? 

Daniel Nahon sonne l'alarme. Les sols, soubassements féconds des civilisations humaines, s'érodent plus vite qu'ils ne se reconstituent. Ils sont la peau de la Terre. Les argiles, une poussière de minéraux, les recouvrent d'une fine pellicule. Et nous la sollicitons de plus en plus, jusqu'à la maltraiter. La Vie pourra-t-elle continuer à y puiser ses aliments ? 


Docteur en Géologie appliquée au Génie civil et Docteur ès-sciences de l'Université d'Aix-Marseille. Il est un spécialiste des sols, mondialement reconnu. Il a été professeur dans de nombreuses Universités. il est aujourd’hui encore Professeur émérite de l’Université Aix-Marseille 3, Professeur à l’Institut d’Etudes politiques d’Aix-en-Provence, Professeur à l’Institut Universitaire de France, chaire de Science du sol, Membre de l'Académie des Sciences du Brésil et Docteur Honoris Causa de l’Université Western Australia de Perth.

mercredi 16 février 2011

Agriculture bio: où en sommes nous ?

Le secteur a connu une belle hausse de +23,7% en un an seulement ! Ce qui prouve donc qu'il y a un potentiel de développement.
Alors, quand les mairies s'abritent derrière l'excuse du manque de bio, il suffit de les renvoyer à leur rôle dans le développement économique de leur région également.

Mais même si le secteur avance, la réalité des chiffres est assez pauvre / marché des produits alimentaires avec pesticides. La production bio représente 1.9% de la part totale du marché de l'alimentation en France et 2.88% des surfaces agricoles.



Alors, nous citoyens comptons vraiment sur les élus pour changer la donne, près de chez nous notamment, en local.

mardi 15 février 2011

Mercredi 16 février sur France 3, 22h55: "Manger peut-il nuire à la santé ?"

Enquête sur 5 filières alimentaires : comment des molécules chimiques telles que les adjuvants ou les pesticides se retrouvent dans nos assiettes ?
L'enquête, à la fois scientifique et de terrain, s'intéresse à la fabrique alimentaire, et plus particulièrement à quatre filières d'aliments parmi les plus consommés en France : porc, saumon, pomme et pain.

Dioxine, arsenic, plomb, mercure, antibiotiques, pesticides et autres additifs ne sont pas une fatalité. Les scientifiques renversent l'argumentaire classique d'une agriculture conventionnelle face à une production biologique. Ils rappellent que l'agriculture intensive n'a rien de conventionnel et n'a qu'une cinquantaine d'années ! Le conventionnel, jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, c'était le bio !
Minutieuse, rigoureuse, l'enquête démonte un engrenage suicidaire et défend une logique de transparence : le consommateur devrait pouvoir savoir, il devrait surtout pouvoir choisir. 

Menée par plusieurs journalistes en France et en Norvège, l'enquête cible notamment les pommes et le blé, accompagnés de leurs pesticides nocifs, en particuliers pour les enfants. Côté viande, les porcs sont en ligne de mire: ils consommeraient la moitié des antibiotiques de France!
On touche là au nerf de la guerre : comment résoudre la fracture alimentaire ? Bien manger coûte cher et l'écart se creuse. 
Ne serait-ce pas à l'école de lisser cette différence entre riches et pauvres, 
entre familles informées ou non ?
Pourtant, les spécialistes rencontrés par Eric Guéret et Isabelle Saporta en sont persuadés : on peut nourrir la planète sans pesticides. 
Le film ne s’arrête pas à un constat catastrophique. Il tente d’apporter des conseils au consommateur. Le tableau n’est pas complètement noir : mieux manger reste possible. A travers les portraits d’éleveurs ou d’artisans boulangers qui cherchent tout simplement à offrir à leurs clients des produits de qualité, le film montre qu’une autre voie est possible.

vendredi 11 février 2011

Les parents délégués des écoles de Marseille demandent la visite de la cantine

Par l'intermédiaire du collectif "changeons la cantine", les parents délégués de Marseille ont appris qu'ils avaient le droit de demander une visite de cantine. Il faut cependant en passer par bien des démarches et relances pour l'obtenir...

En effet, à Marseille, dans les écoles maternelles et primaires, la transparence ne semble pas de mise, même vis à vis des parents délégués.
Il faut en effet faire un courrier à Mr Chantron aux services techniques, qui le fait passer à Mme Casanova. Mr Chantron répond parfois qu'il faut écrire directement à l'élue, mais celle-ci, quand des parents lui ont écrit en direct, a répondu qu'elle transmettait la lettre aux services compétents.

Donc cela arrive chez Mr Chantron, qui répond aux parents pourtant délégués
"Je me dois de vous informer que les autorisations de visite et déjeuner en cantine ne sont pas individuelles mais réservées aux associations de parents élus. Leurs demandes sont à adresser à Madame l'Adjointe au Maire. Bonne réception.P. Chantron"
Mais à d'autres parents délégués il répond
"Effectivement , les visites sont réservées aux associations et groupement de parents élus, les demandes devant donc être faites au nom de ces associations ou groupements.P. Chantron"
Mais c'est quoi un groupement de parents élus...? N'est-ce pas une lettre d'un parent délégué ? il doit y avoir une combine dans la façon de rédiger...
Quels sont les textes auxquels se réfèrent les services techniques pour répondre cela ?

Sur plus d'une quinzaine d'écoles qui ont fait la demande en même temps à Marseille, seules 2 ont eu une réponse positive ! L'une est adhérente FCPE et pour l'autre nous attendons de savoir.
Une autre école a rejoint l'UNAAPE Marseille Nord, qui vient de se créer,afin d'avoir une représentativité légale, juridique et nationale tout en restant autonome.
Elle va refaire sa demande au nom de cette 3è fédération de parents d'élèves.

Et vous ? tentez à votre tour l'expérience de la visite de cantine à Marseille dans les écoles maternelles et primaires...(et signalez votre demande au collectif changeons la cantine qui référence les demandes à Marseille)

Monsieur Pierre CHANTRON
Responsable de la Prestation Alimentaire - Direction de la Vie Scolaire Crèches Jeunesse
Service de la Vie Scolaire - Bureau de la Restauration Scolaire
1 rue Maurice Korsec 13001 Marseille
pchantron ((@ )) mairie-marseille.fr
Tel :  04 91 55 15 25