vendredi 31 décembre 2010

Une étude dans le Gard a conclu qu’il est moins coûteux de remettre des installations de cuisson dans 17 cuisines scolaires que de rénover 2 UPC

Ma Cantine Bio nous informe que le conseil général du Gard réorganise les cantines scolaires des collèges. En effet, le CG30 prévoit de fermer ses cuisines centrales et de ré-ouvrir des cuisines dans les collèges.
Ce travail de ré-installation va prendre quelques années mais d’ici 2015 les deux UPC devraient fermer. Entre temps le personnel des UPC sera formé et ré-intégré au sein des collèges gardois.

Chaque cuisine est autonome dans ses achats. Les volumes d’achats étant faibles cela favorise l’approvisionnement par de petites unités agricoles locales.
L’ensemble de cette démarche s’inscrit dans un projet plus global du Conseil Général du Gard intitulé « Gard Durable ». Ainsi notre service travaille en liens étroits avec d’autres services du département,
  • tel que le service Agriculture en charge de l’approvisionnement 
  • ou encore la Direction de la Commande Publique qui a développé un modèle de cahier des charges pour permettre à nos cuisiniers de passer des marchés dans le respect du code des marchés publics.
Ils ont également un objectif d'introduction fort des produits bio dans les cantines. Lire tout l'article

Cela fait du bien de voir que des élus peu éloignés de Marseille ont compris les enjeux. Peut-être que cela va finir de convaincre nos propres élus pour les cantines de Marseille ?

dimanche 19 décembre 2010

Encore une région où les parents se mobilisent pour des cantines bio

L'Association Régales, implantée à Nivillac dans le 56 regroupe elle aussi des citoyens, de simples citoyens, parents ou non, qui veulent prendre en mains le destin de leurs enfants.
Elle poursuit plusieurs objectifs mais notamment celui d'engager des démarches auprès des élus pour permettre une haute qualité alimentaire sur le territoire par la valorisation de l'offre des producteurs et par la création de débouchés pour ces producteurs ( cantines proposant du bio).
 

Là encore les citoyens savent qu'il n'y a qu'eux qui peuvent faire changer les choses pour soutenir les agriculteurs et préserver la santé des enfants.

A Marseille aussi, un groupe de citoyens agit depuis 2009 puisqu'en 2011 le contrat des prestataires peut être totalement modifié. Tout est ENCORE possible ! Nous sommes à un moment clé.

  • le cahier des charges du plus gros marché d'Europe ne contient aucun objectif chiffré (demandez-nous la copie, nous pouvons vous l'envoyer par mail). Un peu comme si une entreprise disait à ses commerciaux "il faut faire bien, au mieux" mais sans leur donner de chiffres précis, sans les motiver par des primes... vous croyez que ça fonctionne ?
  • les prestataires quant à eux sont capables de faire manger aux enfants des repas naturels, voire bio, de saison, issus d'un approvisionnement local...ils le font dans d'autres villes. Alors pourquoi pas à Marseille ?

La vraie question est:  quel est le budget que la mairie de Marseille est prêt à consacrer à la santé des enfants et au maintien de l'agriculture paysanne autour de notre ville ? L'arbitrage est là uniquement. 
  • Si les prestataires font des propositions avec des aliments sains, bons, bio, locaux, mais que la mairie préfère augmenter le budget pour le stade Vélodrome ou pour "la Fête Bleue" (????!!!) au lieu de le consacrer aux cantines...les prestataires se feront refouler. Ou alors celui qui proposera le budget le moins cher, et donc le moins qualitatif sera choisi. Mais ça personne ne vous le dira.
  • Le discours sera à nouveau de vous faire croire à vous parents que vous allez payer plus cher si vous vous mobilisez, ou que la mairie arrêtera de s'occuper d'organiser ce service (on ne peut pas dire de le gérer, ni de le fournir puisqu'ils ne sont que des intermédiaires qui centralisent les sous des contribuables pour les dispatcher, puis font appel à des prestataires pour fournir les repas). 
  • La mairie ne peut arrêter ce service, ce serait vraiment mal vu des électeurs, mais aussi au-delà de nos frontières Marseillaises (cf la grève des éboueurs qui est devenue le sujet dont on vous parle dès que vous sortez de la ville).
  • Dans de nombreuses communes, les parents ne payent pas plus cher ou à peine, simplement parce que les élus sont motivés par cette question. Mais qui motivent les élus ? ce sont les citoyens... 

Que faire ? Envoyez un mail pour nous confirmer votre implication.

Nous pouvons créer une association officielle pour vraiment regrouper des adhérents, montrer aux élus que les citoyens se sentent concernés, agir en ayant un budget qui nous le permette, être enfin reçus par les élus en tant que représentants légaux d'un nombre précis de familles ou contribuables.
Etes-vous prêts à suivre Marseillais ? cantinesmarseille [@] yahoogroupes.fr

 

jeudi 16 décembre 2010

Les parents invités à agir pour des cantines bio, à Marseille plus qu'ailleurs, fin 2010 plus que jamais !

Le WWF, rencontré également par les membres du collectif "Changeons la cantine" de Marseille, relance (enfin) sa campagne "Oui au Bio dans ma cantine" initiée en 2009.

Les parents, et citoyens, sont les destinataires de cette campagne. 

Il est primordial que les parents sachent que oui, avec la même somme, leurs enfants pourraient manger sain, local, frais,de saison, sans pesticides, sans OGM, sans conservateurs, sans additifs !

Alors pourquoi à Marseille plus qu'ailleurs ? Parce qu'avec plus de 45 000 repas par jour dans les écoles maternelles et élémentaires, la ville de Marseille représente le plus gros marché d'Europe. 
certes, il est divisé en 2 (et heureusement mais ce n'est pas suffisant) Nord et Sud de Marseille. Mais avec cette grandeur, les prestataires qui peuvent répondre à cet appel d'offre sont très peu nombreux (3 ou 4).

Pourquoi en 2010 plus que jamais, et surtout en décembre et janvier 2011 ? Parce que le cahier des charges rédigé par la mairie de Marseille, en tant que cliente, a été transmis aux 3 prétendants: Sodexo, Avenance, Scolarest en décembre 2010. Et, contrairement à de nombreuses villes, celui-ci ne contient aucun objectif précis, chiffré, sur la quantité de produits frais, de saison, bio, issus du commerce équitable...Comme si le mouvement national lié aux préoccupations de santé, de développement durable local, de soutien aux agriculteurs locaux, ne passait pas par Marseille.

Nous parents ou non, citoyens de Marseille, contribuables donc "financeurs des cantines" (en plus de ce que les parents versent directement aux prestataires), nous pouvons agir.
Demandons à ce que notre argent, qui n'est pas celui de la mairie mais bien de ses électeurs, soit utilisé pour offrir aux enfants des écoles élémentaires de Marseille, une nourriture saine, équilibrée, gustative, éducative qui leur permette dès leur plus jeune âge de savoir se nourrir.

Rejoignez le groupe "Oui au Bio dans ma Cantine"
Si vous êtes de Marseille, consultez régulièrement le blog "Changeons la cantine"

Inscrivez-vous sur la liste de discussion en écrivant à cantinesmarseille [@] yahoogroupes.fr pour être informés de l'avancée, des actions à mener. Le collectif tente de vous tenir au courant au fur et à mesure, de façon simple.


Prenez un peu de votre temps, si précieux, pour faire savoir à la mairie de Marseille que vous êtes intéressés et préoccupés par ce sujet et venez rejoindre ce collectif de citoyens, parents ou non, apolitique, mais engagé pour cette cause, vitale et légitime.

mardi 14 décembre 2010

Comment diminuer le coût de la nourriture ?

1/4 de la nourriture produite à l'échelle internationale est aujourd'hui jeté sans être consommé, ce qui représente1,2 million de tonnes de nourriture gâchée chaque année. Ce gaspillage alimentaire a des répercussions environnementales, financières et sociales.

En savoir plus

Comment rédiger un cahier des charges pour des cantines + bio

Selon le très récent Guide de la restauration collective responsable(1), près d’un établissement sur trois est géré par un prestataire privé.

L’acheteur devant passer ou renouveler un marché de service de restauration collective a le choix d’imposer au prestataire les produits qu’il aurait pu s’imposer à lui-même (si la gestion se faisait en régie), ou laisser le prestataire proposer sa propre solution.
Dans le cas où l’acheteur laisse le prestataire proposer sa solution, il lui faut bien anticiper, dès l’établissement du DCE, sur les critères de sélection des offres.

Voir ici l’exemple d’un critère « Performance de l’offre – Agriculture Biologique », détaillé en deux sous-critères permettant d’analyser la richesse de l’offre de produits certifiés et la capacité des candidats à les intégrer à un rythme régulier dans les plats servis

Intitulé du critère Pondération Sous-critères Pondération interne
Performance de l’offre, jugée au regard de la capacité du prestataire à fournir et intégrer les produits issus de l’agriculture biologique 30 % de l’ensemble des critères Richesse de l’offre de produits certifiés. 70 % du critère
Offre de menus ou de plats 30 % du critère

Pour guider les candidats dans la réponse qu’ils devront formuler pour le premier sous-critère, l’acheteur aura établi à leur attention un bordereau de prix unitaires dans lequel figureront l’ensemble des produits exigés. Une case à cocher « bio » figurera pour chacun d’entre eux.

Lire la suite sur le site "Réponses HA, le site de questions-réponses dédié aux marchés publics"

lundi 6 décembre 2010

Un rdv à ne pas manquer jeudi 9 décembre 2010 à l'Equitable Café à Marseille

Le Repaire de Marseille vous propose sa prochaine rencontre :

Jeudi 09 décembre 2010 à 19h30 à l’Equitable Café 54 Cours Julien 13006 Marseille

« Je veux manger à la cantine»
intervention  / débat de Dominique Valadier et d’Olivier Berland

Dominique Valadier est directeur de cuisine au lycée de Salon de Provence.
Les repas qu’il confectionne à partir des produits locaux et bio, si possible, connaissent un immense succès auprès des lycéens.
 
Olivier Berland est chargé de programme "Oui au Bio dans ma Cantine" au WWF France.
 
Un point sera fait sur la situation du bio en France aujourd'hui, enjeux et points de blocages. Rôle des cantines dans le développement de la bio.

Une bonne occasion de parler également des cantines de Marseille ! Venez nombreux !

jeudi 2 décembre 2010

LCM parle des cantines de Marseille le 01/12/2010

Le Journal de 18h45 de LCM a abordé le sujet des cantines scolaires. Ils avaient interviewés l'un des membres du collectif "Changeons la Cantine" mais au final cela a été supprimé au montage.

La journaliste commence son sujet par une première grosse erreur qui est de dire que c'est la société Sodexo qui détient le marché. Elle oublie que les quartiers au Nord de Marseille sont fournis par Avenance également.


La société Sodexo ose mettre en avant ses véhicules électriques comme preuve de son engagement écologique...Mais est-elle en priorité une entreprise de transport ou alimentaire ?
Quel devrait être son premier engagement? Nourrir sainement, avec des produits frais, de saison, locaux des enfants en plein développement.

Ah, Greenwashing quand tu nous tiens, il est difficile d'y résister...

Dans la presse ce genre de sujet s'appelle un publi-reportage et l'annonceur paie pour cela. A la télé, cela s'appelle ??? de la publicité gratuite ?

Analyse des menus types pris par un enfant de 10 ans: plus de 80 substances chimiques

Sur le Figaro.fr ce mercredi 1er décembre 2012

"Les menus ont été constitués d'après les recommandations du ministère de la Santé. Malgré tout, l'analyse de repas types pris en une journée par un enfant de 10 ans a révélé des traces de plus de 80 substances chimiques, dont certaines susceptibles d'être cancérigènes."

Etude réalisée par l'association Générations Futures (anciennement Mouvement pour le droit et le respect des générations futures MDRGF). Les plateaux ont été examinés par plusieurs laboratoires accrédités par les autorités françaises, ainsi que par des laboratoires belges. L'objectif étant d'y mesurer la présence d'un certain nombre de substances chimiques, pesticides, métaux lourds et autres polluants. 

Le bilan de l'étude est accablant : 81 substances chimiques recensées, dont 5 sont classées cancérigènes, 42 cancérigènes possibles ou probables, et 37 sont susceptibles de perturber le système hormonal.