dimanche 31 octobre 2010

La région Rhône-Alpes propose un annuaire des producteurs pour les cantines bio

Epicerie, fruits et légumes, pains, produits laitiers, viande et volaille..

Cet annuaire a pour vocation d'aider à identifier des fournisseurs de produits issus de l’agriculture biologique. Il a été conçu dans une logique de développement durable, c’est à dire avec le souci de promouvoir prioritairement les agriculteurs et les entreprises de la région Rhône-Alpes de façon à limiter les coûts énergétiques liés au transport, à privilégier une production locale, à favoriser l’emploi et l’aménagement du territoire.

Une véritable aide pour tous ceux qui veulent agir pour une restauration scolaire bio.
A découvrir sur Ma Cantine Bio

Le 24 novembre 2010, rencontres au Kremlin Bicêtre(94) pour améliorer l'approvisionnement des cantines

IDEAL Connaissances propose un intervention d’Henri Botboul. Une bonne organisation en amont est la clé de la réussite de tout projet… Offrir une "cantine bio" à nos enfants est donc tout à fait possible si les enjeux liés à l’approvisionnement, à la maîtrise des coûts et à l’accompagnement du personnel de restauration ont été pensés au préalable. Cette rencontre proposera justement aux participants plusieurs retours d’expérience concrets de collectivités.

A Strasbourg, la restauration collective doit réduire de 3% ses GES en 4 ans

Le pari est lancé en 2009, lors de l'élaboration d'un Plan climat-énergie territorial (PCET) pour la communauté urbaine de Strasbourg avec pour objectif de réduire de 30% les gaz à effets de serre (GES) et de 30% la consommation énergétiques d'ici 2020.

Ainsi dans les critères d'attribution du marché public des cantines de la ville (6.000 enfants, 7.500 repas par jour), une clause oblige le prestataire à réduire de 3% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) sur une période de quatre ans.

Dans le détail, l'entreprise doit s'engager à augmenter la part des produits agricoles bio, réduire les consommations de boeuf et de veau, privilégier l'approvisionnement en circuit court à travers des produits locaux et optimiser ses tournées et ses chaînes frigorifiques.
Plus d'infos

dimanche 24 octobre 2010

Prix pinocchio du Développement Durable en 2010

Cette année, les entreprises nominées sont Sodexo, GDF Suez, Vilgrain et Orange pour la catégorie Droits Humains.

Que sont les prix pinocchio ?
Les prix Pinocchio du développement durable, organisés par les Amis de la Terre - France , ont pour but d'illustrer et de dénoncer les impacts négatifs de certaines entreprises françaises, en totale contradiction avec le concept de développement durable qu'elles utilisent abondamment. 

mercredi 20 octobre 2010

Enfin un véritable modèle de développement pour l’agriculture biologique française ?

C'est en tout cas ce que pense Pascal Gury, président de l’Agence Bio. 
  • 16.446 exploitations biologiques recensées fin 2009, soit une hausse de 24 % par rapport à 2008, sur une surface totale de plus de 677.500 hectares(+16 %).  
  • Une tendance qui s’amplifie en 2010, d’après les premières statistiques dévoilées par l’Agence. Au cours des 7 premiers mois de l’année, 2.948 exploitations supplémentaires ont été converties (ou sont en cours de conversion) portant leur nombre total à 19.594 fin juillet. Le rythme de croissance est supérieure de 30 % à celui de 2009 sur la même période. 
Fin 2009, les surfaces bio atteignaient 2,46 % dela SAU (surface agricole utile). La France reste donc encore bien en deçà de l’objectif de 6 % pour 2012, et 20% en 2020, fixé par le plan Agriculture biologique de 2008 et le Grenelle Environnement. Seules deux régions, Provence-Alpes-Côte d’Azur (8,7 %) et Languedoc-Roussillon (6,4 %), ainsi que 14 départements, ont atteint ou dépassé cet objectif fin 2009.
Alors, pouvons-nous encore accepter que la Mairie de Marseille, ville qui se situe donc en PACA, réponde qu'il y a un problème d'approvisionnement ? Je crois que cette excuse n'est plus crédible.
Alors oui bien sûr, il va falloir travailler un peu, modifier des approvisionnements simples, sur lesquels on n'avait plus rien à faire, puisque personne ne posait de question. Il va falloir travailler, réellement... mais n'est-ce pas pour cela que nous payons des impôts (plutôt que pour refaire le vélodrome ou un palais de la glisse ?)

Vous préférez que vos enfants mangent sain ou que les plats soient livrées en véhicule électrique.

"En charge de la restauration quotidienne de 32 000 enfants à Marseille, Sodexo assure depuis octobre la livraison de cantines solaires en véhicule électrique."(lire la suite ici)

Alors, vous citoyens Marseillais et contribuables, parents concernés par l'alimentation de vos enfants, vous saurez apprécier à sa juste valeur cette formidable information.
Lorsque l'on demandait à Mme Casanova (responsable éducation à la mairie) en 2009, qu'est ce que la restauration collective faisait en matière de développement durable, elle répondait:
- Que l'un des prestataires économisait l'eau et l'électricité
- que l'autre recyclait les barquettes...

et bien désormais ils vont pouvoir ajouter qu'ils apportent des plats, cuisinés à partir d'aliments qui arrivent de très loin et avec moult pesticides, en véhicule électrique. Je ne suis pas sûre du tout que cela suffise à faire baisser leur bilan carbone.
On est loin des préoccupations de santé et de qualité.

jeudi 14 octobre 2010

A Paris aussi, ils se mobilisent pour les cantines "durables"

Depuis septembre 2010, un nouveau blog sur des parents qui se mobilisent pour des cantines bio a vu le jour sur la toile. Il s'agit du blog Nos cantines durables. 
Il fédère les associations de parents d‘élèves de 8 écoles du 16è arrondissement (de Paris cette fois) sur le thème du développement durable dans les cantines scolaires.

A la différence de Marseille, cette initiative est (apparemment) mieux accueillie par les "responsables". En effet, Sylvette Dionisi, Conseiller sur 16e arrondissement, déléguée à la Caisse des Écoles a publié un message sur le blog, affirmant son soutien et son écoute.

Bienvenue donc à ces nouveaux parents qui ont aussi pris conscience du rôle de la cantine pour la santé, l'éducation et l'environnement de leurs enfants.

lundi 11 octobre 2010

Sur France 3 émission "Hors série" spéciale cantines

France 3 a diffusé ce soir lundi 11 octobre 2010, dans son émission "Hors Série" un reportage sur des cantines comme...on en rêve ? comme elles devraient toutes être ?
Des repas qui aiguisent la curiosité des enfants, qui leur permettent de découvrir des goûts, des saveurs, de saisons, des régions.

Si vous avez manqué ce reportage, vous pouvez le revoir sur le site Pluzz.fr, il devrait être mis en ligne dès le lendemain mardi 12 octobre (c'est ce qui était indiqué à la fin de l'émission) et ce pendant 7 jours
ou alors pour les abonnés Free, en allant dans Free TV replay.

mardi 5 octobre 2010

Où en sommes-nous du renouvellement du marché public des cantines de Marseille ?

Depuis le début de l'année 2010, nous vous avons informé du renouvellement du marché des cantines primaires des écoles de Marseille, géré en DSP.

Jusqu'à présent il y avait
- Sodexo pour 2/3 des écoles de la ville (du 1er arrondissement au 12è)
- et Avenance pour 1/3 (du 13 au 16è)

Le nouvel appel d'offre a été passé pour la restauration collective en 2011. Les candidats se sont proposés, mais sans avoir le cahier des charges, qui ne leur est remis que par la suite...(moi je trouve cela bizarre, mais c'est ainsi que ça fonctionne).

3 entreprises de restauration scolaire se sont mises sur les rangs. Inutile de vous dire que pour répondre à l'appel d'offre des cantines de Marseille, qui est partagé en seulement 2 marchés, il faut être une grosse entreprise (alors que rien que de partager le marché en plusieurs petits, cela modifierait entièrement la donne).

Il y a donc
- Sodexo
- Avenance
- et la Sogeres.

Donc pas vraiment du nouveau...

Par contre, ce qui peut tout (ou rien !) changer, c'est le cahier des charges qui va leur être remis le 15 octobre.
A partir de ce moment là, nous en tant que citoyens concernés nous aurons la possibilité de lire ce cahier des charges, de voir ce que la mairie a retenu des désirs des parents et autres citoyens (qui paient ce service par le biais de leurs impôts, ce n'est pas un cadeau comme la mairie tente de le faire croire).

Nous ferons un retour sur ce cahier des charges à tous ceux qui seront intéressés.

Puis pendant plusieurs mois, la mairie et les fournisseurs potentiels vont se rencontrer et discuter pour adapter ce cahier des charges, voir comment l'améliorer.
Mais dans quel sens ? la mairie semble toujours privilégier uniquement le prix le plus bas plutôt que
  • la qualité,
  • le soutien à l'agriculture paysanne de proximité,
  • l'activité économique locale (alors que c'est son rôle aussi)
  • la santé des enfants (oui c'est bien d'offrir, par le biais des impôts des Marseillais, la possibilité à certains enfants d'avoir déjà un repas complet, mais si c'est pour leur faire avaler des pesticides, des colorants, des conservateurs...je dis que nous ne sommes plus alors dans un pays développés).
A nous alors d'agir, de nous mobiliser une nouvelle fois pour faire entendre nos voix (à partir de mi octobre) et veiller à ce que le cahier des charges permettent aux entreprises de restauration de présenter des offres de qualité, avec des produits issus de l'agriculture locale, de producteurs qui veulent se convertir à une agriculture sans pesticides, ou qui le sont déjà, des produits de saison, frais, cuisinés sans ajouts de produits non identifiés.

Les entreprises de restaurations scolaire ne sont que des fournisseurs, plus ou moins responsables il est vrai, plus ou moins engagés auprès des producteurs, plus ou moins prêts à s'embêter à aller chercher du local) pour répondre à ces marchés.
Les donneurs d'ordre sont bel et bien à la mairie, parmi les équipes de ceux que nous avons élus pour nous représenter.

Nous devrons être attentifs à ce que l'on ne nous propose pas de l'événementiel bio ou, local ou de qualité de temps en temps, car cela n'a aucun sens. Nous devrons privilégier la régularité de l'approvisionnement bio, local de saison de certains aliments afin que les entreprises de restauration puissent instaurer des partenariats de long terme avec des producteurs, plutôt que d'aller chercher 1X/ mois partout en France 40 000 repas bio pour 1 repas. Cela n'a aps de sens et permet justement de dire "le bio c'est plus cher"

Évidemment, ce n'est pas ainsi que cela doit se faire.