jeudi 30 septembre 2010

Si avec l'eau nous en sommes là...quand est-il des cantines ?

Voici un film qui a été réalisé par des citoyens, avec des moyens de citoyens, pour dénoncer la privatisation du marché de l'eau.
Dommage, car la soirée de lancement du film était le 23 septembre à Marseille aux Variétés, avec Mme Mitterrand, qui se bat "avec les porteurs d'eau".

Il nous reste une séance de rattrapage le 05 octobre à Aix à 19h30 salle Agesa.
Regardez la bande annonce



Alors s'il peut y avoir tant de dérives pour le marché de l'eau, qu'en est-il pour le marché de la cantine de nos enfants ?

mercredi 29 septembre 2010

Des indicateurs pour mesurer la qualité de la restauration scolaire

l'Institut de la gestion déléguée (IGD) a dévoilé lundi 27 sept 2010, 9 indicateurs de la qualité des cantines scolaires, destinés aux collectivités, aux parents d'élèves et aux professionnels de la restauration collective. C'est "un outil" qui va permettre de "mesurer la performance de ce service public qu'est la restauration scolaire", en vue de l'améliorer, explique Françoise Lavarde, déléguée générale adjointe de l'IGD.
(Plus d'infos lire l'article de l'AFP)

Voir le document et les indicateurs

Ce qui n'est pas expliqué par contre c'est si les cantines sont obligées de se soumettre à ces indicateurs; en fait non, c'est plus aux parents informés de le demander dans les écoles ou auprès des mairies et de faire leur évaluation. Après ?

mardi 28 septembre 2010

Ce dimanche 3 octobre 2010: journée de l'agriculture paysanne avec table ronde sur la restauration collective responsable

L'ADEAR 13 nous convie à une journée de rencontre avec les producteurs locaux. Histoire de rencontrer ceux qui pourraient être les fournisseurs des cantines de nos enfants.

La journée commence par un colloque de 10 à 12h; "La restauration collective responsable: défis et perspectives pour l'agriculture paysanne"
Avec des témoignages d'expériences existantes.

De 14 à 18h: des ateliers de réflexion et partage d'expériences: gestion des commandes, marchés publics, approvisionnement...

Et autour de cela,
  • foire au matériel agricole (les enfants adorent les tracteurs !),
  • stands de découverte autour de l'eco construction, cuisson solaire, valorisation des déchets...
A 12h30 pour le déjeuner, venez déguster le repas paysan cuisiné par des producteurs...ce que les enfants pourraient manger à la cantine ...Miam

dimanche 12 septembre 2010

Révolution dans le cahier des charges de la restauration scolaire

"Le texte, qui fixe des règles précises sur la récurrence des plats, leur grammage ou la qualité de la nourriture, impose de vraies révolutions. « On ne pourra servir du poisson pané ou des frites que 4 fois par période de 20 jours..."
(moi je trouve encore que c'est trop !!! Ma fille de 34 mois a du manger 2 fois des frites et jamais du poisson pané depuis sa naissance...est-ce ça de la vraie nourriture ?)

Mais certaines communes décident d'aller au-delà de ces recommandations peu ambitieuses.
Comme dans la communauté d'agglomération Pau-Pyrénées, où Christelle Wurtz, diététicienne de la cuisine centrale répond "Nous, on a déjà restreint cela à une fois toutes les trois semaines."

cf article sur la République des Pyrénées

A Lyon, la ville s'emploie également, depuis 2004, à proposer des menus composés de produits issus de l'agriculture biologique. Cette année, les aliments bio représentent 26% de la totalité des mets servis, et les enfants ont désormais le choix entre un repas classique et un repas sans viande.(...) Malgré les évolutions, le prix du repas n'a, pour l'instant, pas été modifié. Une chose qui va "forcément" changer au cours de l'année, selon Gérard Collomb. Et, pour cause, un repas a un coût de 9,50 euros (personnel et produits compris). Or, les parents ne paient que 2,50 à 3 euros le repas. Le prix ne devrait, malgré tout, pas augmenter de plus de 1% durant l'année.

A Auch les écoliers mangent désormais bio pour 2.90 €

Les produits sont bios ou labellisés et/ou de saison et produit dans un rayon de 100 km, maximum, autour de l'établissement. Le tarif du repas s'élève à 2,90 euros. Le surcoût est pris en charge par le conseil général du Gers.
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Interview de Philippe Durrèche qui conseille les collectivités pour la restauration collective

Un article très intéressant paru sur le magazine ELLE en ligne
"alors que normalement par exemple, le rosbeef est une pièce noble, on le prépare aujourd'hui à partir de viandes de seconde catégorie pleines de produits qui rajoutent du poids pour aboutir à un prix bien moins élevé. Et ça vaut pour tous les produits hachés, moulinés, restructurés. On peut ainsi voir dans les menus des paupiettes de veau qui coûtent d'ordinaire très cher car composées d'une escalope de veau. Mais celles qui se retrouvent dans les assiettes des écoliers sont constituées des plus bas morceaux du veau, hachés, que l'on a ensuite restructurés. (...)
Les fausses viandes du type « cordons bleus ». J'ai déjà trouvé une recette de poisson « cœur de mer » composée de seulement 17% de poisson. Ce sont des abus de langage! La seule chose qui compte ce sont donc les contrôles, basés sur la transparence des informations. "

La transparence, c'est les parents qui peuvent l'obtenir en demandant régulièrement les origines de la viande, les ingrédients détaillés (comme c'est le cas dans n'importe quel supermarché quand vous faites vos courses)

Y a t il des parents qui se sont déjà essayés à cet exercice ?