vendredi 30 avril 2010

la question des cantines à la radio

Rediffusion de l'émission passée sur Radio Dialogue 89.6 en début de semaine, demain samedi 1er mai 2010 à 9h.
A écouter et à faire écouter, avant de signer la pétition en ligne.

En décembre 2009, France Inter avait également consacré une émission à ce sujet. A écouter en podcast ici

mercredi 28 avril 2010

Des municipalités qui reprennent la gestion des cantines scolaires

Nice avait, comme beaucoup d'autres grandes villes, cédé aux sirènes de la facilité en confiant la nourriture des enfants de ses citoyens, aux grandes entreprises industrielles.
Les économies d'échelle, les centrales d'achat, l'hygiène porté aux firmaments...tout paraissait pour le mieux avec les embêtements en moins.

Mais voilà, la aussi on peut se rendre compte de ses erreurs: disparition du goût, des saveurs, de la beauté des repas, des saisons, du rôle économique d'une cantine scolaire auprès des agriculteurs, des doutes (très très certains) sur les additifs, colorants, sel, OGM, antibiotiques présents à l'insu de tous dans les repas des enfants, l'incidence sur l'obésité, le diabète, les cancers...

Voilà donc que Nice reconnaît son erreur; elle a décidé de déclarer l'appel d'offre sans suite et de repasser la responsabilité des 21 000 repas des enfants (+ 1000 des professeurs) à ses équipes.

"Le maire souhaite que la municipalité joue, à l’avenir, un rôle plus important en matière « de pédagogie nutritionnelle . Il envisage notamment d’introduire dans les menus une plus grande part de denrées issues de la production biologique, de l’agriculture raisonnée et du commerce équitable. Une convention devrait également être signée avec les agriculteurs locaux et le Marché d’Intérêt National de Nice pour privilégier un « approvisionnement de proximité »" A suivre

"le maire annonce que sera menée, plus que jamais, une politique sociale avec des prix modulés en fonction du revenu (actuellement 2,89 € en élémentaire et 2,61 € en maternelle, avec des tarifs réduits et des gratuités) et que les tarifs n’augmenteront pas." la suite

Une description précise de ce que fait Toulouse pour les 27 500 repas quotidiens.
- Une légumerie et des terres pour les produits frais, conversion des terres en bio « Puisque nous encourageons les filières bio et courtes, le meilleur moyen d'être crédible c'est de montrer l'exemple »

Point sur la mobilisation à Marseille pour des cantines saines, locales, de saison et...même bio

- Mercredi 28 avril 2010: Parc Chanot (salon sur les écoles)
rdv aux parents qui veulent venir à Chanot, à 10h45 à l'entrée du Hall 3. Une petite action de terrain, rapide et efficace nous l'espérons:

- le blog qui concerne uniquement les actions des parents de Marseille autour du sujet "changeons la cantine" (pas seulement la nourriture) http://cantinemarseille.canalblog.com

- Un groupe facebook http://www.facebook.com/pages/Cantines-saines-Marseille/281860931088
Inscrivez-vous pour montrer qu'il y a mobilisation.

- une pétition en ligne a été créée pour que les parents soutiennent l'action par leur signature.
http://www.lapetition.be/en-ligne/changeons-la-cantine--7021.html

- Un tract papier a été transmis aux directeurs et directrices d’école et doit être diffusé via les délégués de parents. demandez-leur !

- un groupe yahoo a été créé
http://cantines-bio-marseille.blogspot.com/2010/01/cantines-bio-marseille-appel-doffres.html
on y parle des actions à mettre en place...il n'y a pas forcément la lisibilité sur tous les participants, donc pas toujours très confidentiels, mais le but est de médiatiser non ?

- Il y a notamment un appel pour des parents qui pourraient rencontrer leur mairie de secteur.

dimanche 25 avril 2010

Révolution alimentaire à Berkeley grâce à une femme: Ann Cooper

Dans son allocution à la conférence EG (Entertainement Gathering) en 2007, la cuisinière Ann Cooper parlait déjà de la future révolution dans la façon dont les enfants mangent à l'école qu'elle était en train de mener -- de la nourriture de saison, durable, locale et même éducative.



Alors oui bien sûr c'est fait à la façon américaine, un peu trop "sensationnelle" mais cela donne à réfléchir:
- 70 % des antibiotiques consommés aux USA sont utilisées pour l'élevage donc par l'industrie de la viande...
- Chaque Américain consomme l'équivalent d'un sac de 2.3 kg de pesticides / an, sans le savoir
- Le Centre de Contrôle des Maladies prévoit que les enfants nés en 2000, vivront moins vieux que leurs parents - qu'1 caucasien sur 3 (1 afro-américain et 1 hispanique sur 2) auront du diabète

Etc...
à regarder

jeudi 22 avril 2010

Reportage Envoyé Spécial sur les cantines: reporté...

Le reportage d'Envoyé Spécial qui devait passer ce soir au sujet des cantines (et notamment sur les cantines de Marseille) a été déprogrammé et remplacé par un sujet très brûlant et important: les massages !!!!????

Que doit-on comprendre ?

Une raison de plus pour comprendre, s'impliquer, agir, jusqu'en juin, jusqu'à la rédaction du cahier des charges pour Marseille.

Diffusez le tract http://dl.free.fr/qhPJBmhcS

Suivez les actions des parents: http://cantinemarseille.canalblog.com/

mercredi 21 avril 2010

marché bio de nuit pour les actifs noctambules

Dans certains pays les marchés de nuit son légion. En France, ils sont bien rares et c'est souvent la course le samedi matin pour aller acheter ses fruits et légumes locaux.
Les supermarchés eux l'ont bien compris et restent ouvert tard pour nous attirer dans leur filets...

Mais voici que La Friche la Belle de Mai, dans le 3è arrondissement, un lieu culturel avant tout,
s’affirme aussi comme lieu de vie, de mixité des fonctions et des usages de la ville (jardins publics, parcours sportifs et bientôt crèche,...) en proposant cette idée:

Un nouveau marché paysan se tiendra tous les lundis soir à la Friche la Belle de Mai - Marseille.

Vous êtes invités à venir découvrir le marché paysan le lundi 3 mai à partir de 18h, à l’occasion de l’inauguration, ou un lundi de votre choix.
Venez rencontrer les petits producteurs et leurs produits biologiques ou traditionnels.

samedi 17 avril 2010

Toulouse et Blagnac investissent dans leurs terres agricoles

Les Terres agricoles qui appartiennent à la ville sont réparties en six zones sur le pourtour de la cité, et totalisent en 2010, 273 hectares. Une surface qui varie en fonction de la pression foncière, mais qu'Elisabeth Belaubre, adjointe au maire responsable de la régie agricole et de la restauration scolaire, compte préserver.

Elle souhaite convertir la totalité de l'exploitation à l'agriculture bio et produire suffisamment de blé tendre pour fabriquer les 26.000 petits pains distribués aux enfants des maternelles et des primaires toulousaines.

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Blagnac vient d'acquérir une terre agricole dans le cadre de son projet de développer l'agriculture péri urbaine:
"Dans l'esprit du développement durable, nous rapprochons ainsi les lieux de production des consommateurs, et nous envisageons même d'alimenter la future cuisine centrale de la ville, en choux et carottes, à partir des zones de production locales".
Cela faisait l'objet du point 15 de l'ordre du jour du dernier conseil municipal : « acquisition de quatre parcelles aux Quinze Sols, pour une surface totale de 12 073 m2


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Une véritable manière de s'impliquer dans le développement local économique, agricole, mais aussi pour la santé des citoyens (par l'alimentation et la diminution des pesticides dans les sols).

Et à Marseille ?


vendredi 16 avril 2010

Un marché paysan et local qui fête ses 6 ans

Chaque samedi, ce sont 16 producteurs et productrices qui vous accueillent, de 8 h à 13 h, sur le parking de la Poste de la Gavotte aux Pennes Mirabeau, près du 16è arrondissement de Marseille.

Samedi 24 avril 2010, les producteurs et productrices vous attendent pour fêter l’arrivée des beaux jours et l’anniversaire du marché avec eux !
Depuis sa création en avril 2004, le marché paysan de la Gavotte propose une gamme
variée de produits locaux et de saison: des fruits et des légumes de saison, mais aussi des volailles, de la viande, des confitures et des jus de fruits, du pain, des fromages de chèvre et de brebis, des produits de la mer, du miel, des plantes, du vin, etc…

Alors, plus aucune excuse pour ne pas acheter des produits locaux, et pour manger des produits de supermarchés sur-emballés, trop salés, trop gras, importés de l'autre bout du monde et surtout sans saveur !

Venez fêter ça autour de dégustations de mets locaux cuisinés avec des produits de saison issus de leurs fermes ainsi que d’autres surprises…

La question des cantines de Marseille dans les médias en avril

Jeudi 22 avril 2010, Envoyé Spécial consacrera un sujet de son émission aux arrières cuisines des cantines scolaires (ça ne va pas être triste...enfin si, ça va être triste, parce que cela ne ressemble plus à de la cuisine mais plutôt à de la fabrication industrielle de nourriture pour animaux de batterie).

Il semblerait que des prestataires dans certaines cuisines supprimeraient le jambon dans la salade piémontaise pour faire des économies...
qu'ils favoriseraient aussi le recours à des légumes que les enfants n'aiment pas trop afin de pouvoir réduire les quantités, donc les coûts.
Et même parfois, on y trouverait des produits périmés.

En savoir plus

Lundi 26 avril 2010, à 11h04 sur Radio Dialogue, 89.6, en direct et pendant 25 minutes. L'Emission repasse le soir même à 19h et le samedi matin à 9h. Elle sera podcastable plus tardivement.

Ne manquez pas d'en parler autour de vous afin de mobiliser tous les parents, ils ont un rôle primordial à jouer.

mercredi 14 avril 2010

A Lille, dès la rentrée, 60% des plats des cantines seront bios


Du bio à la cantine

Ca donne envie d'aller habiter dans le Nord !
Comme quoi, des villes peuvent réellement s'engager....

lundi 12 avril 2010

la FCPE fait des propositions pour du bio sans surcoût à Issy les Moulineaux

La FCPE de l'école Marie Marvingt d'Issy a rédigé un dossier spécial pour demander le bio dans les cantines en juin 2009, suite à une enquête réalisée entre le 23 et 29 mars 2009 auprès des parents de la maternelle.

Les Isséens réclament le bio à la cantine
Les votants réclament majoritairement le bio dans les cantines scolaires
  • une majorité de votants souhaite des produits bio dans les cantines scolaires d’Issy plutôt
  • que des produits « label rouge » et autre certification
  • une majorité de votants préfèrerait verser un surcoût pour du bio plutôt que pour les autres labels
La FCPE a exploré des pistes pour que l’introduction du bio ne soit pas forcément synonyme de surcoût.
Pour commencer, ils ont étudié les menus proposés par Avenance entre le 27 avril et le 2 juillet 2009, alors que la mairie décidait de financer pendant un trimestre l’introduction de 5% de bio puis de répercuter dès janvier 2010 le surcoût sur les différents QF (quotients familiaux).

Or Les Échos publiaient le 11 juin 2009 un article annonçant que la ville de St Etienne
(42) introduira dès septembre 2009 50% de bio dans les menus des cantines scolaires.
  • L’article précise que les produits bio proviendront principalement de sources locales
  • et que le prix du repas va baisser par rapport au prix facturé par l’ancien concessionnaire

=> donc 50% de produits bio sans surcoût !

La FCPE de cette école fait donc les recommandations suivantes afin que l’introduction du bio ne soit pas un simple rajout de produits bio avec surcoût:
  • une recomposition des repas de façon à diminuer les quantités de protéines animales dans les menus
  • et les remplacer par des protéines végétales issues de l’Agriculture Bio

Il s‘agirait donc :
  • soit de diminuer (de 50%) la ration moyenne journalière de viande, poisson ou oeufs (menus „semi-alternatifs“)
  • soit de proposer des menus sans protéines animales remplacées par des protéines végétales issues de l‘Agriculture Bio une fois par semaine (menus “alternatifs”)
Un dossier très complet à lire ici
la synthèse sur le sondage ici

dimanche 11 avril 2010

Des produits locaux aussi pour les petits revenus

Les détracteurs des produits bio, de saison, locaux ont pour habitude de répondre que "tout cela est réservé à une population aisée, aux bobos"...arrivant à faire croire aux ménages à petits revenus, mal renseignés, qu'ils sont condamnés à manger des steack hachés dans lesquels il doit rester 10% de viande, le reste étant du gras, du sel, de l'eau, des légumes sans odeur ni saveur, des gâteaux plein d'acides gras, du pain rempli d'air, d'eau et de sel...

Heureusement des AMAP se mobilisent via des centres sociaux pour arriver à toucher ces familles qui elles aussi méritent de manger sains.
En limitant les intermédiaires, en supprimant les emballages, la part pour la publicité, les marges des grandes surfaces, on arrive à soutenir les paysans locaux en leur garantissant un revenu décent et à donner accès à des produits sains à un plus grand nombre de personnes.

Par exemple, À Romans-sur-Isère, en Rhône-Alpes, deux maisons de quartier développent des Amap afin de trouver des parades à la perte de pouvoir d'achat. « Je suis mariée, j'ai trois enfants, et nous avons 2 000 euros par mois pour vivre, allocations familiales comprises », résume Delphine Buenerd. Elle est membre de La Ferme du Chapitre, créée par des usagers de la maison de quartier Saint-Nicolas dans le centre-ville populaire. Ils sont une trentaine de membres. « En général, mon panier bio à 15 euros me suffit pour la semaine. »
(...)Sur la centaine d'Amap créées depuis 2004 en Rhône-Alpes, une douzaine développent de tels systèmes afin de faciliter l'accès à des produits alimentaires de qualité. « Toutes sont adossées à une association du type centre social, épicerie solidaire, amicale laïque, constate Ludovic Mamdy, il faut des compétences sociocuturelles ou concernant l'alimentation et la précarité. »

Lire la suite sur Politis 62

Grâce à ce genre d'action, des familles qui ne pensaient pas au rôle important de la nourriture dans leur quotidien peuvent réapprendre à consacrer plus d'attention à ce qu'ils mangent et ainsi également se rendre compte que leurs enfants à l'école ont également le droit de manger sain.

vendredi 9 avril 2010

Au Nord, ce n'est plus les corons mais le bio

50 % de bio dans tous les restaurants scolaires d'ici 2013. L'objectif de la ville de Lille est ambitieux. Pour ce faire, l'équipe en charge de la restauration collective met la main à la pâte et a visité une ferme bio de 26ha pou étudier la possibilité d'un partenariat.

Comment maintenir le budget de 4 millions d'euros? Pas question d'augmenter le tarif des tickets de cantine ; une meilleure organisation et fabrication des repas ainsi que plus de saisonnalité pourraient suffire selon Marielle Rengot, adjointe déléguée à la restauration scolaire et à la nutrition.

Voir la vidéo

jeudi 8 avril 2010

Sud-Ouest les cantines se mettent au local, parfois bio

Au-delà d'une commande de produits dépassant les 4 000 euros HT, les collectivités doivent lancer un appel d'offres. Et le code des marchés publics interdit de privilégier le local. « On a trouvé la parade, on demande un ensemble de sous-critères très pointus, comme le bilan carbone du transport, ça nous permet de déceler la logique du fournisseur », révèle Jacky Bonnet, élu au Conseil municipal en charge du développement durable et de l'éducation. (...)

Il est des restaurants collectifs qui ne sont pas effrayés par les méandres de textes législatifs du code des marchés publics. À La Couronne, la cuisine centrale sert près de 700 repas par jours. Il est des anniversaires qui sont attendus avec impatience, ceux des contrats d'achat arrivant à expiration afin de sortir des marchés et se diriger vers d'autres.

« Pour nous, c'est plus compliqué d'avoir une multitude de fournisseurs au lieu d'un seul, mais c'est un choix », revendique Grégory Plassereaud, le gestionnaire de la cuisine centrale.
Exit donc une centrale d'achat, même si elle fournit des produits bio. « À quoi bon reproduire le schéma du capitalisme actuel ? Nous voulons nous inscrire dans un projet politique et une démarche d'économie sociale et solidaire. Nous sommes sur un projet de société basée sur l'homme », estime Jacky Bonnet. L'année dernière, le bio a constitué un surcoût de 40 000 euros pour la collectivité, les « tickets de cantine », eux, n'ont pas augmenté (2,18 euros).

À Brossac, la commune a introduit des légumes bio des producteurs des cantons avoisinants. « Les parents d'élèves voudraient faire un repas entier bio, mais si c'est pour faire venir du bio de Roumanie ou d'Australie, ça ne sert à rien », explique le maire, Joseph Rousselière.

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