jeudi 26 novembre 2009

Pouvoir chercher son lait cru au distributeur, direct du producteur

ça se serait un vrai plaisir non ?
Pour les crèches, les écoles, mais aussi les consommateurs.

Mieux comprendre la différence entre un lait de supermarché et un vrai lait venu directement de la vache, sans transformation ? Je vous invite à lire cet article très intéressant paru dans le journal des magasins bio Satoriz

"Dans l’entretien qui suit, pas question de quotas laitiers, de surproduction, de pénurie ou de prix du litre. Tout est beaucoup plus simple chez Gaborit : on trait, on transforme ce qu’on produit, et on vend, dans la plus grande sérénité. Une simplicité qui passe cependant par bien des exigences sur lesquelles il est bon de s’attarder.

que se passe-t-il physiquement lorsqu’on homogénéise le lait ?
Le gras du lait est organisé en globules. Pour que ces globules soient intégrés à la matière du lait, l’industrie l’homogénéise en le soumettant à une forte pression (200 bars) et à la chaleur. Les globules de matière grasse deviennent alors très petits (1 micron). Après ingestion, ils passent directement les barrières de l’intestin sans être digérés, et la santé en pâtit.

Que se passe-t-il lorsqu’on n’homogénéise pas le lait, comme vous le faites ?
La matière grasse remonte un peu à la surface… C’est le cas pour nos yaourts, et ça n’a rien de désagréable. Mais au niveau de la santé, le fait que la matière grasse se présente sous sa forme normale est bien meilleur : elle suit le cours de la digestion, et se transforme doucement sous son action. Elle ne passe pas directement dans le sang. Sur l’île de Jersey, les médecins m’ont confirmé que ceux qui boivent du lait cru, pourtant très gras mais non standardisé, n’ont pas de problème de cholestérol*.
Conclusion
- La vache jersiaise est une petite laitière d’exception.
- Elle est ici nourrie sans ensilage*
- Son lait n’est pas flash-pasteurisé, ni homogénéisé
- La fabrication des yaourts se fait sans poudre de lait.
- La majorité d’entre nous peut consommer des produits laitiers avec bonheur !"

Alors comment serait-il possible de s'approvisionner directement en lait cru ?

Moi j'ai vu, de nuit, un panneau "vente direct de lait de ferme" sur la route des 3 Lucs qui mène de la Rose à la Valentine. Mais pas de N° de téléphone, pas de nom. Si quelqu'un connaît cette ferme merci de m'en dire plus. Est-elle toujorus en activité ?

Plusieurs sociétés proposent désormais des distributeurs automatiques de lait, mais il faut que le producteur de lait en soit pas trop éloigné. En Paca, cela semble difficile car il n'y en a pas beaucoup, mais si vous connaissez un producteur de lait parlez-en avec lui.



Traite du matin
  • - Directement du producteur au consommateur.
  • - Retrouver le « vrai goût du lait »
  • - Points de vente ouverts 24h/24h et 7 jours sur 7.
  • - La distribution est totalement automatisée.
  • - L’ouverture est effective uniquement pendant la distribution, apportant de ce fait, une parfaite hygiène.
  • - Le distributeur de bouteilles vides intégrées est à disposition des consommateurs n’ayant pas prévu leur contenant.
Plus d'infos sur Direct Lait

Si vous connaissez des magasins qui vendent du lait cru direct de la ferme, que ce soit dans leurs rayons ou dans les distributeurs, donnez ici dans les commentaires, leurs adresses. C'est tellement rare que ça vaut de l'or!

En voici un que ma fille a testé. Il se trouve à Chambéry devant un Super U, situé dans une zone mixte habitation, HLM et ZAC. Il avait un goût superbe !!!

mardi 24 novembre 2009

Des repas régime carbone

En novembre 2009, 30 restaurants alsaciens, et parmi eux des restaurants gastronomiques mais aussi quatre établissements universitaires ou scolaires, ont servit des menus "sobres en carbone". L’opération "Mangeons sobre en carbone" est menée à l'initiative d'Objectif Climat, une association régionale créée en 2007 et dont l’objectif est d’inciter les citoyens à modifier leurs comportements.

Le chef du Fec (Foyer de l'étudiant catholique), un restaurant universitaire strasbourgeois bien connu, assure de son côté que la démarche est compatible avec des prix serrés, "si vous mettez vingt grammes de viande en moins dans l'assiette et un peu plus de légumes".

Lorsqu'en plus on sait que pour notre santé, il vaut mieux réduire la consommation de viande, tout le monde est gagnant.

lundi 23 novembre 2009

Sortie d'un nouveau film Food Inc qui devrait nous faire réfléchir sur nos assiettes

le réalisateur Robert Kenner, le journaliste d’investigation Eric Schlosser (auteur de « Fast Food Nation ») et Michael Pollan (auteur de « The Omnivores’s dilemna» – Le Dilemme de l’omnivore) lèvent le voile sur l’industrie agro-alimentaire. Une industrie qui a souvent fait passer les profits avant la santé des consommateurs, la survie d’exploitants agricoles, la sécurité des travailleurs et notre environnement à tous.

Ils nous révèlent comment une poignée de compagnies contrôlent l’approvisionnement en nourriture pendant que des scientifiques manipulent l’ADN même des animaux que nous mangeons afin qu’ils grossissent plus vite, qu’ils nous nourrissent de façon efficace, avec un goût différent. Maintenant nous avons des poulets aux filets hypertrophiés, des côtelettes de porc parfaites, des graines de soja résistantes aux insecticides et même des tomates qui ne pourrissent pas. La viande sur nos tables a reçu des injections d’hormones de croissance et d’antibiotiques. Derrière l’image de « produits fermiers », il découvre avec beaucoup de difficultés ce que les lobbys agro-alimentaires tentent de cacher : les vraies conditions d’élevage et d’abattage de nos viandes et volailles.

Et nous servons tout cela à nos enfants.

2 guides indispensables pour les cantines bio et responsables

le WWF et le SNRC ont décidé de s’unir et de mutualiser leurs compétences en coéditant « Du bio à la cantine, mode d’emploi », un livret explicatif destiné aux élus locaux.

L’objectif de cette brochure est d’apporter des réponses claires aux principales questions que se posent les élus sur le bio. Jacques Roux, Président du SNRC, explique que « face aux questionnements récurrents des collectivités locales avec lesquelles nous sommes en relation, l’objectif de ce guide et de notre alliance avec le WWF était de mutualiser nos compétences afin d’apporter de vrais éclairages aux élus en se penchant de façon pragmatique sur les conditions du passage au bio ». Ainsi « Du bio à la cantine, mode d’emploi » répond à plusieurs questions récurrentes chez les décideurs locaux :

- Qu’est ce qu’un repas bio ?

- Faut-il passer à une restauration 100% bio directement ?

- Vaut-il mieux privilégier le bio ou les produits de proximité ?

- Quel est le « juste » prix du bio ?

Le guide a été diffusé auprès des maires des villes de plus de 5 000 habitants et sera envoyé à l’ensemble des parlementaires en janvier 2010. Demandez à vos élus s'ils l'ont bien reçu, bien lu et si jamais ils prenaient l'excuse de ne pas l'avoir reçu pour ne pas bouger...aidez-les en téléchargeant le guide ici.

Plus d'info sur la campagne de sensibilisation.


Le 2ème guide est celui qui concerne l'achat de produits de la mer à télécharger ici.
Il s'agit du guide des espèces à l'usage des professionnels. Lisez-le attentivement, faites le passer au chef de votre cantine du bureau, de l'école, de la crèche, même à votre poissonnier ou au restaurant. demandez-leur pourquoi ils proposent encore des poissons menacés...
Et tenez-en compte vous aussi lors de vos achats.

lundi 2 novembre 2009

Comment agir auprès des agriculteurs pour des cantines bios ?

Je vous propose ici des cas concrets d'actions dans lesquelles vous pouvez vous investir en signant une pétition, comme cela vous a déjà été proposé en octobre 2009 pour l'action "pas de ville sans paysan !".

Cette fois, il s'agit d'exemples précis d'agriculteurs qui sont menacés d'expropriation en PACA, contrairement à ce qui a été proclamé le 2 mai 2008 dans la foulée du Grenelle de l'Environnement.
Le Premier Ministre avait alors émis une circulaire "relative à l'exemplarité de l'Etat en matière d'utilisation de produits issus de l'agriculture biologique dans la restauration collective". Cette circulaire a pour objectif premier de tripler le pourcentage de surface agricole utile bio en le faisant passer à 6% en 2012. Pour atteindre cet objectif, l'Etat demande que les établissements de restauration collective dont il assume directement la gestion propose 20% de produits bio en 2012 avec un seuil intermédiaire de 15% en 2010. (plus d'infos ici)

  • D'abord la famille BRUNA-BIAGI. Agriculteurs depuis 3 générations, installés sur la communue de Hyères (Var), ils vont être expropriés de leurs terres. La totalité des terrains inclus dans le périmètre de la future Zone d'Activités Economiques (ZAE) du Roubaud, soit environ 27 hectares, provient de terres qui, à l’origine, étaient cultivées par des agriculteurs (maraîchage et horticulture).
    Il y a une quarantaine d’années, la Mairie de Hyères a modifié le Plan d’Occupation des Sols afin de placer ces terrains en zone 2NA. Cela signifie que ces terres ont été «gelées» en attendant que la mairie décide de leur sort. Durant cette période, les agriculteurs ont vieilli et ceux qui n’ont pas trouvé de repreneur ont laissé leur terre en friche. Aujourd'hui, la municipalité d’Hyères veut y implanter un parking à étages et un immeuble dont l’assise repose sur les 4000 m2 de terre du père de l'actuelle exploitante. Découvrez leur site, leur histoire et la pétition.
  • Autre cas: la 1ère AMAP de France a elle aussi déjà été menacée, par un projet "Développement Durable" (normalement) : le tramway de Toulon. L'Association "Sauvegarde des Olivades" a été crée en 2004 en réaction au projet de tramway de l'Aire toulonnaise qui traverse la ferme « Les Olivades », cultivée par Daniel et Denise VUILLON. Aujourd'hui elle a élargi son champ d'action à la défense des terres nourricières péri-urbaines.
  • Nouvelle agression dont sont victimes 35 ha de terres nourricières dans le cadre d'un projet « Technopole de la Mer » ou « Pôle Mer » sur la Commune d'Ollioules (Var) participe à nouveau à martyriser par le passage sur le site des Olivades, de la « Méridienne de la Mer », avenue de 20m de large, qui relie la terre à la mer!

Défendons ces terres,
- égoïstement, car un jour nous n'aurons plus de quoi nous nourrir sainement à proximité de chez nous
- par respect aussi pour des histoires familiales, des engagements personnels, le respect de l'humain, de la Terre, de la biodiversité
- renvoyons les élus à leurs responsabilités, les promesses de l'état

dimanche 1 novembre 2009

Mode d'emploi d'introduction du bio dans la restauration collective


Le GAB IdF et la FNAB viennent d'éditer un guide destiné aux cuisiniers et gestionnaires afin de les conseiller dans leur démarche.

Le Groupement des Agriculteurs bio d'Ile de France accompagne, depuis 2005, des établissements pilotes tant sur le plan de l’approvisionnement en produits biologiques, de la maîtrise du surcoût que sur la sensibilisation des élèves et la formation des personnels. Cette phase d’expérimentation, commandée par la Région Ile-de-France ainsi que les Conseils Généraux de Seine et Marne, de l’Essonne et des Hauts de Seine, et menée par la FNAB et le GAB IdF, a permis de dégager différentes solutions pour diminuer les surcoûts engendrés par l’introduction du bio en restauration scolaire. Les résultats de cette phase d’expérimentation sont présentés dans un guide de 80 pages

Voir le guide