mardi 17 février 2009

Comment manger équilibré et sain ?

Ne pas consommer d'alcool ou de compléments alimentaires, faire du sport, abuser des fruits et légumes mais pas de la viande rouge, de la charcuterie ou du sel, rester mince et, pour les femmes, allaiter. Voilà les conseils que les médecins sont invités à prodiguer à leurs patients pour diminuer les risques de cancers. (...)

Le surpoids et l'obésité accentuent les risques de cancer, de 8 à 55% selon la localisation: oesophage, col de l'utérus, rein, côlon, pancréas, sein et vésicule biliaire.

Les soupçons qui pesaient sur la viande rouge et la charcuterie ont été confirmés par de récentes études. Les risques de cancer colorectal s'accroissent de 29% par portion de 100 grammes de viande rouge mangée par jour et de 21% par portion de 50 grammes de charcuterie. Coordinatrice du NACRe (Réseau national alimentation cancer recherche), Paule Martel recommande de "consommer moins de 500g de viande rouge" par semaine. Au quart de la population française qui dépasse ce seuil, elle suggère de trouver leurs protéines davantage dans les poissons, les volailles et les oeufs.

Plus d'un quart de la population mange au moins 50g de charcuterie par jour, alors que "ce sont des aliments à consommer en petites quantités et peu fréquemment", ajoute-t-elle en refusant toutefois de fixer un plafond à respecter.

Les Français sont également encouragés à ne pas manger trop salé car cela favorise les cancers de l'estomac.

Si vous vous pensez que les menus sans viande vont ressembler à une gamelle de prisonnier, découvrez Melle Cléa et ses recettes bio, végétariennes et japonisantes. Un enchantement garanti.

Spectacles pour enfants

Du 21 au 28 février 2009, le Divaldo Théâtre 69 rue Sainte-Cécile, Marseille 5è apprend à nos enfants que les légumes ne poussent pas dans des boîtes, et les oeufs ne sont pas fabriqués dans des usines.
D'où vient ce que je mange ? De la ferme, bien sûr ! (pas toujours si sûr en fait).
C'est tout vert et très joli, il y a des animaux gentils. Le spectacle est conçu comme une comédie musicale pour les tout petits.

10h30 du mardi au samedi - Réservation 04.91.25.94.34

lundi 16 février 2009

Des jardins potagers dans les écoles

Dans le cadre de la manifestation Jardins extraordinaires, édition 2009, la mairie de Quinsac a associé l'école élémentaire Gabriel-Massais autour d'un projet pédagogique et créatif sur le thème du jardin.

De ces rencontres, est né, le jardin de l'école qui sera inauguré le dimanche 12 avril. Pascal Chamon, professeur moyenne section/ grande section décrit le principe : « C'est parti pour l'aventure des ateliers de jardinage dans l'école de Quinsac. Cinq classes sont complices de ce voyage. « En parallèle, nous allons ''vermicomposter''. Ce petit jardin concentre à lui tout seul toutes les bonnes résolutions écologiques que l'on peut mettre en place de façon pérenne et ludique : recyclage des déchets verts de la cantine, collecte et recyclage de l'eau de pluie, agrément de la terre sans pesticides... Quelques solutions vertes, à leur goût et à leur portée...

Salons et conférences

Primevère 2009 se déroulera du 20 au 22 février à Eurexpo avec pour thème « vivre l’écologie ». Il proposera pour illustrer ce thème une vingtaine de conférences, dont huit seront consacrées à des tranches de vie. Les conférences des de la séquence "Vivre l’écologie" auront pour thème l’eau, la "sortie du capitalisme", le logement, l’alimentation, l’économie sociale et solidaire, les pesticides, l’agriculture. Les conférences ne sont pas des débats et sont données par les auteurs d’ouvrages.

Les conférences auront pour thème "manger bio à la cantine », « le point sur la réglementation de l’agriculture biologique », la consommation bio : c’est pas du luxe » ; « s’investir dans l’agriculture, l'alimentation bio, associative et solidaire", l’installation en agriculture biologique, le jardinage biodynamique.

lundi 9 février 2009

Réduire et trier les déchets dans les cantines

" Nous sommes allées enquêter sur le tri des déchets à la cantine de notre collège tout en faisant un reportage photographique. Dans les poubelles, nous pouvons observer tous les déchets que les élèves ont jeté . Nous retenons votre attention sur le fait que certains élèves gâchent la nourriture et ont les yeux plus grands que le ventre ce qui fait de la peine lorsqu’on pense que certains ne mangent pas à leur faim chaque jour !
Le but de cette opération était de vérifier que le tri était faisable et la prochaine étape sera, après étude de différents projets, l’installation d’un composteur, peut être un lombricomposteur c’est à dire un composteur qui transforme la matière organique des déchets alimentaires grâce à nos amis lombrics encore appelés vers de terre ! Il serait ainsi écologique, d’utiliser notre ami le ver de terre afin de recycler sans polluer !"

Redéfinir un cahier des charges

(...) « Les cinq sites pilotes que nous suivons en Pays de la Loire, indique Rémi Gachenot, chargé de mission à Inter Bio Pays de la Loire, servent environ 36 000 repas complets par an. Mais le nombre de repas contenant partiellement du bio y est passé de 169 500 en 2006 à 345 900 en 2008. »
(...)

Dans les collèges vendéens, le coût des denrées non bio représente 1,54 € par repas. En bio, ce serait autour de 1,85 à 1,90 €. Selon Xavier Elices Diez, conseiller restauration au conseil général de Vendée, « ce surcoût peut être en partie compensé par de meilleurs rendements en cuisson et la lutte contre le gaspillage. On peut aussi travailler à réduire les charges annexes d'énergie, de matériels de cuisson ou de lavage et réinvestir les économies réalisées dans l'achat d'aliments bio. »

Qu'en est-il des marchés publics ?

La réglementation autorise les responsables à privilégier le bio, mais pas l'approvisionnement local. « Avec la reconnaissance du développement durable, cette position s'assouplit. Il y a aussi tout un vocabulaire à bien manier dans les appels d'offres pour aller dans ce sens », note Éric Grunewald de la Fédération nationale de l'agriculture biologique.
  • Février 2009: Pontivy (Ouest france)
La ville et le CCAS, Centre communal d'action sociale, lancent ensemble un nouveau marché public de restauration collective. Ça concerne plus de 200 000 repas chaque année.
Appel d'offres pour six ans.

La ville et le CCAS font chacun appel à un prestataire extérieur pour leur restauration collective. La convention arrivant à terme, un nouveau contrat va être signé pour 6 ans à l'issue d'un nouvel appel d'offres. En créant un groupement de commandes, les deux entités peuvent en demander plus à l'entreprise qui décrochera le marché.(...)

Exigence de qualité.

Le cahier des charges devient plus contraignant.
  1. Le prestataire devra proposer des menus sur quatre semaines.
  2. Les tableaux qui les présenteront devront indiquer les grammages (le poids d'une pièce de viande n'est pas le même s'il est destiné à un adulte ou un enfant),
  3. les valeurs nutritionnelles,
  4. le mode de fabrication des aliments,
  5. l'origine de la production,
  6. les labels, etc.
  7. La volaille sera labellisée.
  8. Les légumes seront « en priorité d'origine bio », dit le rapport de la commission restauration municipale.
Il réaffirme aussi « le maintien du bio au niveau du pain et des produits laitiers ». Les denrées utilisées devront être composées d'au moins 75 % de produits frais et non plus 50 %.(...)
L'objectif est de commencer la nouvelle période de six années le 3 juillet. Actuellement, le pain et les produits laitiers (yaourts, fromage blanc, petits-suisses, fromages) sont bio tous les jours et un repas bio est servi chaque mois. Le nouveau cahier des charges part sur un autre principe : celui d'intégrer en permanence plus d'éléments bio ou de qualité dans la cuisine municipale.


vendredi 6 février 2009

Les consommateurs et l'alimentation

76 % des Français refusent de manger des aliments contenant des OGM. (Sondage BVA de mars 1998). Ont-ils tort ou ont-ils raison ? Question sans intérêt. La démocratie, c’est le droit à l’erreur. Les OGM doivent être interdits de culture, d’importation et d’utilisation en France, y compris dans la nourriture des animaux. Si certains scientifiques jugent cette mesure inadéquate, ils peuvent le dire et argumenter, mais ils doivent commencer par s’incliner devant la volonté du peuple.

D’autre part, 91 % des Français jugent prioritaire de réduire de moitié en dix ans l’utilisation des pesticides en agriculture. (Sondage CSA d’octobre 2007). Je suggère à Nicolas Sarkozy de les interdire complètement en 3 ans, et sa popularité montera en flèche.

Dans le même sondage, 78 % de nos concitoyens jugent prioritaire de développer l’agriculture biologique et souhaitent que les cantines scolaires adoptent une nourriture « bio ». Certains maires s’y emploient. Que notre Président demande donc à tous les maires de France de s’y mettre.(...)

la demande des consommateurs est telle que la France doit importer 50% des produits bio ingérés (ou consommés sous forme de cosmétiques). On en trouve maintenant dans le hard discount. La preuve, avec les résultats des Biocoop, ces moyennes surfaces distribuant 5 000 références cent pour cent bio: 2008 a été la meilleure année du groupement (+30%), son chiffre d'affaires devrait atteindre 400 millions d'euros en 2009. "Décembre a été historique, le bio s'est généralisé à toutes les couches de consommateurs, nous en sommes à imposer à nos magasins de tempérer les marges sur les produits de première nécessité", résume Hugues Toussaint, secrétaire général d'un réseau qui aura créé une cinquantaine de nouveaux magasins en deux ans.

Malgré un contexte économique difficile, le Baromètre annuel de l’agence Bio, vient de publier les chiffres de son enquête, réalisée en octobre 2008. Malgré une conjoncture économique très difficile, les Français penchent tout de même de plus en plus vers une consommation engagée.
Cette démarche s'inscrit avant tout dans un mouvement pour préserver son capital santé, ensuite «pour la qualité et le goût des produits», et enfin «pour être certain que les produits soient sains». 90% des Français ( contre 87% en 2007) pensent que les produits issus de l’agriculture biologique sont « plus naturels car cultivés sans produits chimiques » tandis que 89% (contre 87% en 2007) pensent qu’ils « contribuent à préserver l’environnement ».Si une partie des fidèles pense qu’il faut continuer de développer ce type d’agriculture, plus de la moitié estime que c’est une solution d’avenir face aux problèmes environnementaux et en réclament davantage hors de leur domicile, comme dans les cantines et les restaurants.

D'après le baromètre 2008 de l'Agence Bio, les Français sont de plus en plus nombreux à consommer des produits bio. Une consommation qui devrait se maintenir, voire se renforcer en 2009.



44% des Français ont consommé au moins un produit bio au moins une fois par mois en 2008, soit 2% de plus que l'année précédente, révèle une enquête réalisée pour l'Agence Bio, chargée de la promotion de l'agriculture biologique en France.
23 % en ont acheté au minimum un chaque mois et 8 % un chaque jour.
22% veulent même augmenter leurs achats.

Au palmarès de la consommation bio, ce sont
  • les fruits et légumes qui occupent la première place puisque 77% des acheteurs de bio en consomment
  • Viennent ensuite les produits laitiers (70%),
  • l'épicerie (56%),
  • la viande
  • et le pain
  • mais c'est le vin - issu de raisins de l'agriculture bio- qui a le plus séduit de nouveaux consommateurs en 2008. En un an, 29% de nouveaux clients l'ont essayé.
Le principal frein à l'achat (pour ¾ des non acheteurs) reste le prix même si quatre Français sur 10 trouvent normal de payer plus cher ces produits. En moyenne, ils se disent prêts à payer 12 % de plus (14% pour ceux déjà acheteurs). Une large majorité (86%) estime que l'agriculture biologique doit être développée.
Cette étude révèle également qu'une majorité de parents (78%) souhaiterait que leurs enfants bénéficient de repas bio à la cantine et pour cela, ils sont même prêts à payer 6% de plus le ticket repas !
Les salariés (38%) aimeraient aussi pouvoir manger naturel sur leur lieu de travail. Et même bénéficier de distributeurs automatiques (32%) avec produits bio.

Cette enquête CSA a été réalisée en octobre 2008 auprès d'un échantillon de 1.050 personnes représentatives de la population française.

Gestion publique ou gestion privée des cantines ?

Depuis quinze ans, à Rouen, la restauration scolaire est assurée par une entreprise. Le contrat arrive à terme. La Ville suivra-t-elle l'exemple de la régie havraise ? Est-il possible, souhaitable, de gérer publiquement l'achat de denrées, la production et la distribution des repas dans les cantines ? La question se pose.
Le contrat qui lie la Ville à Avenance arrivera à échéance en juillet 2010. Pour le moment, Rouen hésite encore. Deux scénarios sont à l'étude : continuer de confier à une entreprise privée le soin de préparer les repas (délégation de service public) ou faire assurer cette compétence par les services municipaux (régie directe).

Certaines villes normandes ont déjà fait le choix d'une gestion publique. Le Havre, actuellement dirigé par Antoine Rufenacht (UMP), fonctionne de cette manière depuis 2003. Aujourd'hui, pas question de revenir en arrière. « Nous avons repris la gestion en direct pour des questions juridiques mais aussi parce que certaines irrégularités dans la gestion financière avaient été constatées », indique Brigitte Dufour, adjointe au maire à la famille. L'élue se dit satisfaite de ce nouveau système : « Il est un peu plus cher qu'avec une entreprise privée. Mais au niveau qualité, il n'y a rien de comparable. »
(...)
La nouvelle équipe rouennaise aimerait généraliser la nourriture bio dans les écoles, en s'appuyant sur les producteurs locaux. Problème : actuellement, en Haute-Normandie, seul 0,4 % de la surface agricole utile se trouve concernée par l'agriculture biologique.
Particularité havraise : chaque école dispose de sa propre cuisine et de son propre chef : « Les aliments sont acheminés et préparés sur place. Si les menus sont les mêmes, la patte du cuistot a son importance. Il y a un rapport direct entre les équipes, les enseignants et les écoliers. »

mardi 3 février 2009

Dis papa, c'est quoi cette bouteille de lait ?

Phrase extraite d'une publicité bien connue pour une bouteille de lait "spéciale"...(Lactel)

Parfois certains doivent se dire qu'ils préfèreraient que leurs enfants leur demande "comment on fait les bébés"
En effet, en tant que parents, qu'allons-nous répondre à notre enfant, sans mentir ?

"Cette bouteille de lait vient d'une vache qui est enfermée toute la journée dans un box, est nourrie aux hormones, gavée d'antibiotiques (même s'ils ne sont pas automatiques d'après ce qu'on nous dit pour notre santé) et ne voit jamais un brin d'herbe. Elle sera ensuite tuée pour faire de la viande, pas terrible, mise en sachet sous vide pour attendrir la texture"....

Pour comprendre d'où viennent les bouteilles de lait, pas bio du tout, que l'on recommande chaudement pour la santé de nos enfants, à grand renfort de publicités, peut-être serait-il intéressant d'organiser des projections-débats autour de ce film: Herbe



Pas de projection prévue à Marseille...
Mais peut-être y aurait-il la possibilité de convaincre un cinéma comme l'Alhambra dans le 16è ou le Prado car, contre toute attente, le directeur de ce cinéma est très engagé.

RDV à Marseille pour s'informer, voir, se retrouver et agir...

Jeudi 5 février à 17h30 aura lieu une réunion publique pour les cantines bio à Marseille, école maternelle de la Roseraie, 7è.

Si le sujet vous concerne, vous êtes cordialement invités à venir nous rencontrer, découvrir qui nous sommes et ce que nous pouvons faire tous ensemble.

lundi 2 février 2009

Appel du 18 juin

Le 18 juin sera une journée d'appel dans toute la France pour des repas bio en cantine.

(déclaration de Jean-Paul Jaud, réalisateur du documentaire « Nos enfants nous accuseront » à Sud-Ouest)

Que proposez-vous ? En quoi croyez-vous ?

Il faut retrouver la raison. Il n'est pas encore trop tard. Avoir un changement d'attitude. Réapprendre à manger. Et je crois beaucoup au monde rural. Pour le documentaire, je suis parti d'une cantine, d'un maire qui a décidé que la cantine des écoles de sa commune serait « bio ». C'est un devoir pour un pays de donner des repas corrects à ses enfants. Je mets beaucoup d'espoir dans les mamans, qu'elles reviennent à une alimentation naturelle pour leurs enfants. Un bébé, aujourd'hui, naît avec près de 300 substances chimiques dans son cordon ombilical, et ce sont des scientifiques qui l'affirment. Quand on arrêtera de consommer des plantes qui poussent sur des sols morts parce que chimiquement tués, les plantes elles-mêmes ingérées par des animaux chimiquement maintenus en vie, nos sols, nos nappes phréatiques et notre santé s'en porteront mieux.